Qu'est ce qu'il va se passer? CSSD ne connait ni Voldemort ni de pâtisserie à Prague. Les nouveaux élus de CSSD à la mairie de la capitale devront apparemment surmonter une réelle barrière linguistique pour se comprendre au niveau du conseil municipal avec leurs anciens et nouveaux collegues de l'ODS. Le quotidien Actualne.cz a "testé" les nouveaux membres du conseil municipal appartenant à CSSD, à savoir s'ils connaissent l'argôt qui est né au cours des dernieres années à la mairie, quand c'étaient les partenaires de la coalition actuelle qui dirigeaient à Prague. Le vocabulaire codé que la crème politique de Prague a mis en route au cours de l'ère précédente du maire Pavel Bem décrit quelques unes des personnalités, situations, et causes de la métropole. C'est avec surprise qu'il a été découvert que les nouveaux élus ne comprennent pas trés bien les termes connus. Du moins le disent-ils. "Qui est Valdemort". "Je ne sais vraiment pas". "Je suis un jeunôt dans la politique pragoise a réagi Lukas Kaucky, l'élu à la culture au test du vocabulaire du "parrain". Et pour ce qui concerne le vétéran politique, l'élu Karel Brezina a réagi de la même façon. Par exemple le sens de "trou de golf". "C'est la seule expression parmi celles que vous me proposez que j'utilise" Sinon, je n'utilise pas l'argôt. Du vocabulaire, dont le quotidien Aktualne.cz a publié les expressions en juin de cette année avant le congrés pré-éĺectoral de l'ODS, la rédaction a choisi 6 exemples, en priorité ceux qui sont liés avec la mairie de Prague. Les socialistes devaient expliquer le sens de "Voldemort", "le plus grand trou de golf à Prague",aller à la patisserie", "nerf de boeuf", "trahison de la capitale" et "entôler". Trois des élus ont été d'accord pour le quiz, le quatrieme- Antonin Weinert, qui doit diriger l'éducation à Prague dans le futur - a promis tout d'abord un entretien mais ensuite n'a pas décroché le téléphone. Le cinquième élu Petr Dolinek a carrément refusé le test. "Je ne m'occupe pas du tout de ces choses là et comment s'amusent les représentants de la démocratie citoyenne: je ne donnerai pas mon avis." "Je m'occupe actuellement de la façon dont nous allons nous comprendre dans le cadre de nos programmes", a t il réagi. Comme on l'a déjà entendu, l'élu Lukas Kaucky ne reconnaîtrait pas apparemment dans la légende ci-dessus, qu'il s'agit de l'influent Janousek sur les entrepreneurs et amis de l'ex-maire Roman Bem. "Voldemort" ne dit rien á'Kaucky et la seule expression qu'il a deviné dans le test est " le plus grand trou de golf à Prague". "Il s'agit du tunnel Blanka" dit Kaucky et ajoute immédiatement: "Mais je le sais des journaux". "Je vais devoir me payer un cours de langue", plaisante t il. Non seulement le matador Karel Brezina mais aussi Lukas Plachy,l'élu pour l'environnement, savent que le trou de golf est le tunnel de Blanko. Les deux sociaux-démocrates savent qui est réellement Voldemort et Lukas Plachy connaît l'endroit où trouver le personnage - il pense au sens de "aller à la pâtisserie". "Il s'agit, je pense, d'aller dans une entreprise", Plachy est prêt de deviner qu'il s'agit du siège des sociétés de Janousek. Sur le même ton Brezina rappelle qu'il tire ses connaissances plutôt des journaux et non d'un quelconque vocabulaire qu'il utiliserait. Selon les candidats aux tests il n'existe aucun lexique d'argôt dans la démocratie sociale. "J'ai pris conseil avec des collègues et il apparaît que nous n'avons vraiment pas quelque chose de ce type". "On se dit plutôt les noms quelque fois on utilise des abréviations et des symboles", dit Peter Hlinsky, Président du Parti socio-démocrate, que les membres du Parti appellent Hulda. "On m'appelait Briza à l'école mais je ne sais pas si mes collègues m'appellent comme cela, avoue Karel Brezina à propos des surnoms. Le quotidien Actuel.cz a testé le nom et ça marche. L'élu Weinert est Papy pour les membres du Parti ou bien le moins amical Petit vieux, le représentant Miroslav Poche, qui a attiré l'attention sur lui avant les élections par les escroqueries pendant le sponsoring du parti, est surnommé "le petit joujou". Les surnoms sont aussi les seuls qu'admettent employer à l'intérieur du parti les sociaux-démocrates. Il paraît que Hulinsky n'aime pas beaucoup entendre Hulda, mais le quotidien Akutel.cz a enregistré un autre surnom pour ce président pragois. "Docteur en droit de matraque" rappelle paraît-il que Petr Hulinsky a obtenu son titre de docteur en droit JUDr.à l'académie de police de bratislava. Le gouvernement veut diminuer les tortures des "sorcières", a édité une brochure. Au Burkina Faso, les femmes déclarées sorcières ont des traits communs. Elles font partie plutôt de la vieille génération, ne peuvent pas travailler par exemple pour des raisons de santé, sont libres et n'ont pas d'enfant. Celle qui devient "sorcière" est isolée pour ne pas menacer le reste du village. "L'homme a très rarement ce destin". "On ne juge pas non plus les jeunes femmes en bonne santé car elles participent au travail et accouchent des enfants", déclare une soeur qui s'occupe dans la capitale de ce pays d'Afrique occidentale, le Burkina Faso, dans un établissement spécial de plus de 100 femmes qui ont été rejetées par la société. Le gouvernement local a décidé d'intervenir contre cette "mesure sociale" inhabituelle. Il a édité une brochure qui devrait aider a limiter la chasse aux sorcières. L'affaire comporte un "hic". "Plus de 70 pour cent des adultes au Burkina Faso ne sait pas lire", a averti le quotidien Die Standard à propos de l'inconvénient de l'éducation écrite. L'accusation de sorcellerie est courante dans d'autres pays d'Afrique. Au Ghana, voisin du Burkina Faso, Ammy Hemma, une femme de 72 ans est décédée après avoir été torturée par trois femmes et un homme puis brûlée avec du pétrole qu'ils lui avaient aspergé. C'est le serveur de la BBC qui a transmis cette information. Les criminels affirment qu'il s'agissait du mauvais oeil. Selon leur version l'huile qui sert aux onctions rituelles s'est emflammée au contact de la femme. L'huile a flambé, parait-il, lorsque l'équipe a voulu "chasser le mauvais esprit" de la femme. L'isolation des "sorcières" est approuvée par les personnes de tous niveaux d'éducation. Le quotidien Der Standard citait un entrepreneur de 42 ans du Burkina Faso: "Les mangeurs d'esprits humains ont toujours représenté un danger", dit il. Alors que le Burkina Faso s'efforce de réduire la chasse aux sorcières, la Gambie pas plus tard que l'année dernière a même vu le Président lui-même y participer. "Le Président gambien Dzammi, après la mort de sa tante, a lancé une large chasse aux sorcières qui , parait-il, auraient participé à sa mort et se seraient efforcées par la magie noire de tuer également le Président." "Des chamans de la Guinée proche venus à la rescousse, ont amené à la ferme présidentielle à Kanilai, sous la protection de policiers et de la garde personnelle du Président, des hommes et des femmes choisis au hasard dansdes villages de Gambie", a indiqué dans un message l'organisation "Amnesty International. A la ferme les personnes emprisonnées devaient boire une potion à base de plantes aux effets hallucinogènes qui provoquaient en plus d'autres effets sur les reins et les intestins. Deux prisonniers n'y ont pas survécu. Sur la pression internationale c'est environ un millier de personnes qui furent remis en liberté. Le locataire de Bakal: Les poèles chauffent, il a signé un loyer plus élevé. Un homme âgé imposant est sorti par la porte du centre clientèle de la société RPG Byty du "baron du charbon" Zdenek Bakal, le plus grand propriétaire privé d'appartements à louer en République tchèque. Il portait sous le bras un dossier avec trois nouveaux contrats de location pour trois appartements: le sien, celui de sa fille et de son fils qui est entrain de purger une peine. La dérégulation a fait augmenter le loyer à ces trois personnes. Au lieu de payer 3500 le fils devra régler à partir de l'année prochaine pour un appartement 2+1 de deuxième catégorie 4100 couronnes. "Et il n'y a pas d'eau chaude et le chauffage fonctionne au combustible solide", montre du doigt sur le nouveau contrat de son fils l'homme qui a le pouvoir de signature. "Mais j'ai signé quand même" explique t il à motié en colère et à moitié résigné. L'association citoyenne des appartements BytyOKD.cz qui a décrit les nouelles conditions de location comme "immoral et indécent", conseille aux locataires de ne pas signer et attendre jusqu'au 7 décembre, date à laquelle sera publié une notice pour expliquer la méthode à suivre pour réclamer. Mais l'homme réagit à cela par un geste de la main. "L'un dit cela, l'autre dit autre chose" en fronçant les sourcils. La région d'Ostrava devient le laboratoire de la dérégulation. Après le Nouvel An, c'est ce qui attend la plupart des appartement en République tchèque dont les loyers ne correspondent pas au prix du marché. Aktualne.cz a pour cette raison décidé de visiter personnellement le "laboratoire". La salle d'attente de RPG dans la rue Havirovska est l'une des quatre de la région d'Ostrava et elle est déjà pleine le mardi à 09 heures du matin. Juste à côté de la porte se tient un garde d'une société de sécurité avec un appareil pour appeler les clients. Un bouton spécial, "loyer 2011", est allumé sur l'écran tactile. Une seule pression et un papier avec un numéro sort de l'appareil. Vous n'avez pas le temps de lire votre numéro "157" que votre numéro commence déjà s'illuminer sur le grand écran sous le topit de la salle d'attente. En une fraction de seconde c'est votre tour. Après un court instant,un vieux couple arrive pour se renseigner sur le loyer, mais les nouveaux loyers ne semblent pas concerner les gens dans la salle d'attente. La majorité des gens est venue pour régler des problèmes courants comme partout - demande de réparations, événements concernant les assurances et autres. Dans la région d'Ostrava, les gens de plus de 44000 appartements du portfolio de RPG recoivent les courriers avec les nouveaux contrats de bail dans leur boite aux lettres depuis environ la mi-novembre. RPG Byty leur propose des augmentations de loyer de 15 à 38 pour cent. le guichet spécial pour les nouveaux loyers est ouvert au public depuis le 18 novembre. "il fonctionne depuis près d'une semaine, c'est donc encore à l'essai" répond, après un instant d'hésitation, l'employée derrière le guichet lorsque le client se présente comme journaliste. La déragulation et les anciens appartements de mineurs de Bakal sont un sujet local très sensible. Le vice-Président du parlement et originaire de la région d'Ostrava Lubomir Zaoralek des sociaux-démocrates en a fait état de façon assez soutenue avant les élections et cela remplit désormais les journaux locaux. "20 ans après eux, je veux un nouveau plancher". "Ils ne m'ont même pas changé une put...n de planche dans les wc, se soulage en introduction l'homme mentionné. Cependant, ce sont surtout, selon les employés, des retraités qui viennent pour être sûrs qu'ils recevront une ristourne sur le nouveau prix du loyer s'ils signent maintenant comme l'a promis RPG dans une offre spéciale. C'est une ristourne de la moitié du montant du loyer que recevront les autres loctaires qui auront signé leur nouveau contrat avant le 15 décembre. Mais le guichet "dérégulation" de la rue Havirovaska n'est vraiment pas accablé par les questions. "Parmi les 360 clients qui sont venus hier, seulement 40 à 50 sont venus pour le loyer", indique l'employée au guichet. Et pourtant RPG porpose tant sur son site web que dans les vitrines des entretiens individuels sur les loyers lorsqu'il est nécessaire. Si les deux parties ne s'entendent pas sur le loyer c'est un tribunal indépendant qui prendra la décision. 'Il ne s'agit pas de menaces mais seulement d'informer sur la façon unique et légitime d'agir légalement", indique RPG sur son site web. "Ici personne n'ira au tribunal" pense l'une des employées de RPG Byty et l'homme dans la rue devant le centre de clientèle lui donne raison. "J'ai 13000 couronnes de retraite et il me reste 5000 couronnes pour manger, je n'ai pas assez pour aller au tribunal", dit il. L'employée se sent subitement mal à l'aise. "Nous verrons". "Mr. Zaoralek dans les médias demande que personne ne signe et donc les personnes attendent", indique t elle. La régulation des loyers se termine en République tchèque avec le début de 2011 et les augmentations, selon RPG Byty, sont une nécessité économique. "Et, de plus, les loyers actuels n'atteignent toujours pas le niveau nécessaire pour l'entretien simple du fonds pour les logements", rappelle Pavel Klimes, directeur du portfolio résidentiel de la société RPG Byty, que c'est justement la négligence du fonds pour les logements qui rend le locataire en colère est la raison principale de l'augmentation du loyer. Cependant en 5 ans entre 2005 et 2010 RPG a pu avec les loyers investir dans les appartements 4 milliards, en quatre ans de 2011 a 2014 cela devrait faire 5.2 milliards. Le grand écran accroché au plafond en face des fauteuils rembourrés de la salle d'attente de la rue Havirosvka, répète cependant quelques informations indiquées en rouge. 'L'augmentation du loyer en 2011 est de 15 pour cent et concerne pas moins de 31200 appartements soit plus de 90 pour cent des appartements de RPG". "Et ce sera toujours au plus 7.50 couronnes tchèques le m² par mois", indique l'écran. L'augmentation de 38 pour cent ne concerne que 400 appartements du portfolio de RPG. "Dans ces cas là, il s'agit d'une augmentation d'une somme vraiment très basse 19.66 couronnes tchèques au m²", ajoute RPG. L'année prochaine le loyer restera le même pour 2600 appartements. RPG Byty promet que la dérégulation ne provoquera pas une augmentation radicale mais progressive sur 4 à 8 ans. Elle ajoute d'autres engagements: tout l'argent de l'augmentation des loyers (cf. le graphe) est rendu aux appartements sous la forme d'économies de chauffage - nouvelles fenêtres et chauffage. Ceux qui signent l'accord sur l'augmentation de loyer ont la priorité. L'école maternelle fait partie, elle aussi, des bureaux ont compris les architectes. le bâtiment administratif Avriopoint de Brno est le nouveau siège de la société Arch. Design. Personne n'aurait pu s'attendre qu'il abrite également une mini école maternelle avec tout ce qu'il faut - des murs de couleurs, des meubles imaginatifs, des jouets et enfin un terrain de jeux miniature sur la terrasse. Depuis octobre de l'année dernière, peuvent s'y rendre les enfants des employés de Arch. design. La société de projets-architectonique Arch. Design. dont les ateliers ont produit un grand nombre de constructions à Brno, a imaginé sa mini école maternelle d'entreprise depuis les premières ébauches du bâtiment Avriopoint. Elle emploie environ 90 personnes, surtout de l'âge à faire des enfants et il lui importait que les femmes architectes et chefs de projets puissent rapidement revenir au travail. En même temps que des contrats de travail à temps diminué, l'école maternelle est un bonus proposé à ses employés par la société Arch. Design. dans le cadre de son programme social. Les constructeurs et les architectes ont ainsi la possibilité d'allier un travail prenant avec le soin pour les enfants. Ce sont les employés d'Arch.Design.eux-mêmes qui ont imaginé cette école maternelle et avec l'appui de la direction ils ont pu obtenir une dotation de l'Union européenne et du Ministère du travail et des affaires sociales. La mini école maternelle est financée par les moyens du Fonds social européen au travers du programme opérationnel des ressources humaines et du Budget étatique de la République tchèque. Grâce aux dotations de financement (à hauteur de 2.8 mil.de couronnes tchèques). Ils ont pu acheter des équipements et des appareils et après deux ans assurer un personnel qualifié ainsi que la mise en route. Après l'utilisation de la dotation de financement (deux ans) la société Arch. Design. a l'obligation après 3 ans de faire fonctionner la mini école maternelle sur ses fonds propres. La préparation du projet a duré un an et c'est la société Economy rating qui a aidé à faire la demande de dotation. Le soin aux enfants est assuré par un personnel qualifié, toute la journée une infirmière et une institutrice de maternelle s'occupent des enfants. les enfants peuvent aller à l'école maternelle sans limitation d'âge mais ils ont plus de trois anspour la plupart. Comme il s'agit d'une "mini école maternelle" il ne peut y avoir que 5 enfants présents en même temps, mais au cours de la journée il y en a plus qui se remplacent. Le fonctionnement de l'école est souple selon les besoins des parents et les enfants de tous les employés ont le même droit d'utiliser cette école sans regard sur la position hiérarchique. Bien qu'il s'agise d'un soin et une éducation individuels, le programme de la mini école maternelle est comparable à celui pour l'éducation préscolaire. Les enfants n'y font pas que jouer mais un enseignement de qualité y est aussi assuré - du début jusqu'à la préparation aux bancs d'école on enseigne l'anglais. La classe est équipée non seulement de jouets et jeux imaginatifs mais également d'un ordinateur que les enfants peuvent utiliser. La présence des petits enfants dans la société crée un environnement amical et positif. Les parents peuvent à n'importe quel moment contrôler leur enfant et ne pas avoir le stress d'un retard pour aller chercher les enfants dans une école éloignée du lieu de travail des parents. Les parents utilisent donc leur temps de travail de la façon la plus productive. Il n'est pas étonnant que se crée une relation naturelle de loyauté entre l'employé et l'employeur. Arch.Design.s'est ainsi inscrite parmi les sociétés qui offrent un bonus de choix pour le recrutement de nouveaux employés et qui sont amicales envers la famille et au travers de ce programme renforce le marketing des RH. La maison en os fascine encore après 100 ans. Jetez un oeil dans les intérieurs de Gaudi. Le toît ressemble au dos d'un saurien préhistorique, l'escalier à une colonne vertébrale de dinosaure et les balcons à des gueules de poissons ouvertes. C'est ainsi qu'est la maison Casa Battlo à Barcelone de l'architecte Antoni Gaudi. En raison de ses formes organiques, la maison a reçu de la part des locaux le surnom de Maison en os. Formes organiques, couleurs sauvages, utilisation inhabituelle de pierres, fragments de carreaux et mosaîque, façade rappelant des écailles et partout présentes des courbes, voilà tout ce qui est ypique pour l'Art Nouveau d'Antoni Gaudi. La façade frontale de la maison déroule ses lignes de rêve, ses couleurs et textures agréables qui rappellent la nature et les animaux. Au cours d'une observation plus détaillée on voit la géométrie, le rythme et l'ordre pensé avec précision. Dans la nuit la façade de la maison devient encore plus dramatique et est allumée de telle façon que l'impression de brillance des couleurs en est renforcée. L'enroulement et la torsion des formes apparaît également dans les intérieurs avec la même mesure. Le bois copie en vagues les cadres de fenêtres, les balustrades, les éléments décoratifs des portes, l'oeilleton et les lamelles. La maison Battlo qui se dresse dans le quartier Eixample dans la rue marchande Passeig de Gracia au numéro. 43, est née de la construction d'une maison de 1877 de l'architecte Emilio Sala Cortes. La reconstruction s'est faite pendant deux ans et la maison terminée en 1906. L'investisseur, Joseph Battlo, un riche entrepreneur, a d'abord insisté sur la démolition de la vieile construction et la construction d'une autre toute nouvelle mais accepta rapidement l'idée de Gaudi d'une reconstruction inhabituelle et de meilleur marché. Mais l'idée de Casa Battlo en tant que maison à logements multiples ne fut pas pensée par Gaudi seul. L'architecte Josep Maria Jujol travaillait avec lui. C'est justement sur son projet que sont nées les décorations pour un appartement de représentation du propriétaire de l'immeuble et l'utilisation de la mosaîque pour la façade. Pour la façade ont également travaillé d'autres artistes et créateurs. Le travail commun pour les plans de la maison Casa Battlo a débuté par une coopération à succés entre Jujol et Gaudi. Jujol a participé à la construction de la maison de Gaudi Casa Mila et du parc Guell dans lequel il y a d'autres oeuvres de Gaudi. Les locaux ont surnommé la maison à chaud juste après sa finition à cause de ses formes organiques "la Maison en os". D'autres, eu égard au mécanisme spécifique d'ouverture des fenêtres l'ont appelée "la maison qui baille". On dit qu'en haut de la construction il y a une épée semblable à celle de Saint Georges le patron de la Catalogne. D'autres éléments de sculpture de la construction contiennent des motifs religieux cachés. Gaudi a pensé pour la maison un système unique en son temps de chauffage central,avec des évents d'aération et des cheminées typiques. Leur inclinaison de 45 degrés semble bizarre. Au cours de la création Gaudi n'a absolument pas respecté les directives de construction d'alors et ne s'est pas laissé entraver par eux. Au début de la construction il a obtenu de la part de la ville le permis de construire, sachant, bien sûr que les données portées sur les plans de reconstruction étaient si vagues que deux ans après pendant la finition le conseil municipal fut horrifié et demanda des modifications. Il ne plaisait pas, par exemple, aux membres du conseil municipal que les piliers de la construction empiettent sur le trottoir public. Il n'y eut jamais de modification, mais, au contraire, seulement 15 jours après l'appel de la ville Josep Battlo demanda (et obtint satisfaction) l'autorisation de louer les deux plus hauts étages. Le propriétaire déménagea aux étages inférieurs. Dans la galerie au deuxième étage il y avait un salon commun et au troisième une chambre et une partie privée de l'appartement. Le rez-de-chaussée fut loué à une bijouterie. L'entière maison de six étages est partagée par un escalier par lequel on accède jusqu'à une terrasse de toît indépendante. Tous les angles droits et les lignes droites furent annulés par les éléments de base de la reconstruction et leur remplacement par des murs courbes. Gaudi travailla également le concept moderne de liaison des espaces. La partie commune peut être reliée complètement en ouvrant les portes des salons et la haute société peut communiquer confortablement ou bien se limiter l'espace privé pour des entretiens plus intimes. La maison avec la reconstruction de Gaudi a reçu outre de nouvelles façades une toîture non traditionnelle et deux étages en plus. Le jeu de Gaudi avec la lumière est également impressionnant, des tuiles vitrées bleues et blanches avec lesquels est décorée la cour intérieure et avec les puits de lumières. Le jeu à deux couleurs donne un maximum de lumière dans tous les étages de la maison. Il suffisait simplement de parier sur le principe que le blanc reflête plus que le sombre qui au contraire absorbe les rayons du soleil. La maison Casa Battlo qui a été inscrite en 2005 dans le Fonds du Patrimoine Mondial de l'Unesco peut-être visitée par chacun. Au premier étage de la maison se trouve l'appartement le plus spacieux et le plus splendide accessible au public. Les propriétaires se sont décidés de franchir ce pas en 2002 à l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance du célèbre créateur. Ils ont continué les visites car ils ont constaté qu'il s'agit d'une entreprise lucrative et ils ont élargi le champ des visites aux espaces communs et au grenier y compris les terrasses de toît. Le billet d'entrée dans le monument n'est vraiment pas cher et coûte 16.50 euros; les étudiants, les retraités, les groupes et les détenteurs de cartes touristiques ont 20 pour cent de rabais. La somme est quand même au-dessus du prix d'entrée dans les autres constructions de Gaudi dans la ville. Si vous voulez sentir l'atmosphère réelle de la maison avec ses tourelles fantastiques, vous devez rapidement trouver un camarade parmi les habitants de l'immeuble et visiter complètement la maison. Comment choisir un matelas et un sommier: les femmes ont d'autres critères que les hommes. Pas de cadre ostentatoire, mais plutôt la qualité de la surface réservée au coucher, donc le matelas et le sommier donnent une réelle base pour un bon lit. Ils doivent bien sûr se compléter harmonieusement pour plaire à un utilisateur concret. Pendant le choix plusieurs choses sont déterminantes,:le poids, la taille, l'âge, l'état de santé ainsi que le sexe du propriétaire. Le type d'intérieur dans lequel on va placer le matelas et le sommier est également important. Un exemple typique? Par exemple dans la maison de campagne où l'on ne dort pas continuellement les matelas en latex ne sont pas appropriés car ils se "réchauffent" doucement. Ils ont, de surcroît, un poids supérieur aux matelas en polyuréthane standards. Il est nécessaire de les retourner fréquemment. S'ils n'ont pas également assez de canaux de ventilation au coeur et s'ils demeurent, en plus, sur une planche solide, ils retiennent l'humidité. De la moisissure peut également s'y former. L'habitude est aussi déterminante dans le choix. Celui qui passe le clair du temps à l'étranger où on utilise fréquemment des matelas très épais avec une couche rammollissante, se sentira difficilement bien sur une surface basse et dure. "C'est ainsi que tous les hokeyistes qui reviennent de NHL se plaignent qu'ils ne peuvent pas dormir là-bas". "Pour leurs épaules fatiguées, les pieds et les côtes, ils avaient besoin de matelas avec une couche rammollisante de mousse paresseuse". "De tels matelas sont également recommandés pour les personnes qui souffrent de diabète qui ont un trouble du système nerveux qui donc assument mal "les informations" des articulations et de la peau", explique Sylva Adamczikova qui se spécialise dans les meubles rembourrés. C'est pour cela qu'il y a quelques années le matelas avec de la mousse paresseuse a conquis les hokeyistes ainsi que d'autres clients. "Aujourd'hui tout marche bien, Tempur, l'italien Magnifex mais aussi le tchèque Tropico ont par exemple des matelas appropriés. Vous n'avez pas besoin d'être un gars de NHL pour pouvoir apprécier une mousse paresseuse. Ce "miracle" fonctionne simplement. Elle optimalise sa rigidité et sa forme selon la chaleur absorbée ou bien s'adapte à la chaleur de votre corps. Rien ne fait pression sur vous et vous ne vous retournerez pas dans la nuit comme après un match difficile. Vous dormez simplement mieux. La mousse paresseuse fonctionne également comme une protection contre les esquarres. Pour le choix du matelas en fonction de votre taille, ajoutez la longueur des pieds, soit environ 21/34 cm. Un homme et une femme d'une taille de 180cm ont donc besoin d'un lit de 210/220 cm. La largeur minimale pour chacun pour un lit à deux places devrait être 90 cm soit en tout 180 cm. Pour les lits à une seule place, les singles par exemple, il est recommandé de prendre au moins 120 /140 cm. C'est commode en cas de visite. 'Cependant il est une règle simple pour la largeur du lit: lorsque vous êtes couché sur le dos vous devriez poser les mains de façon confortable avec les coudes légèrement pliés. Helena Prokopova, Présidente de l'Association des Bourreliers-matelassiers et décorateurs qui se consacre depuis plusieurs années à la problématique d'un sommeil sain et à l'ergonomie du mobilier et l'enseigne dans les écoles spécialisées. Pour un lit à deux places chacun a besoin de son propre sommier et matelas, donc attention cependant pendant l'achât de bien choisir la hauteur du matelas. Sinon il ne vous restera qu'à monter le sommier à différentes hauteurs et cela n'est pas réalisable sur tous les cadres de lit. Les matelas mousse devraient avoir une hauteur minimale de 14 cm, les matelas à ressorts au moins 15 cm, de cela comptez pour la couche de forme et d'aération au moins trois centimètres. "Au toucher ou en position assise sur le matelas vous ne devez pas sentir les ressorts", prévient Héléna Prokopova. Chaque matelas demande un type bien déterminé de sommier. Le lit-sommier, quand le matelas et le sommier sont unis comme des soeurs siamoises, n'a rien à faire dans les chambres à coucher. Les matelas s'aèrent très mal; on ne doit pas le laver, ce qui se fait couramment auhourd'hui. Et puisque pendant la nuit on transpire normalement de 0.2 à 0.75 l de sueur il est clair qu'après 5/7 ans, le matelas commence à rappeler un grand (et bouché) tamis. Pour cela les spécialistes refusent de faire de la réclame sur une durée de vie de 25 ans pour un matelas ou d'une garantie à vie. Mais tout à son mais. Et pour cela un conseil d'expérience de la part des vendeurs: pour un matelas de 120/140cm, renoncez, pour le revêtement du matelas, à l'hygiène ou au lavage mais ajoutez plutôt un matelas de protection que vouspouvez facilement retirer et laver. Et même si de nos jours il est fréquent de fabriquer des revêtements avec fermeture à glissière pour tout l'ensemble, c'est à dire qu'après l'ouverture on a deux parties (pour le lavage et la taille de la machine à laver c'est très important!) sinon la manipulation pour les grands modèles (et pour une seule personne) devient quand on les retire un combat entre un poids léger et un poids lourd sur un ring. Vous avez dans votre lit une planche rigide au lieu d'un sommier? Jamais! Au maximum pour un lit destiné aux visiteurs pour une seule nuit. Cependant équipez la planche (s'il n'y en a pas) de trous d'aération et utilisez le matelas à ressorts avec une hauteur minimale de 15cm avec des ressorts en sachets (d'Allemagne Taschenfederken) et une couche d'aération. Un matelas en polyuréthane ne doit pas faire partie d'un lit de ce type. Pour les sommiers à lamelles à position unique avec 14/18 lamelles, les matelas en latex ou dits sandwichs (peut-être la combinaison de latex et de noix de coco), sont l'idéal mais ce sera toujours mieux pour vous d'avoir un matelas avec plus de lamelles, 28 et au-dessus, où les lamelles sont doublées dans la partie du bas des reins et qu'il est ainsi possible d'en réguler la rigidité. Pour les matelas à plusieurs positions il ne faut pas prendre de matelas à ressorts car il ne répond pas aux changements de position. A côté du réglage de la rigidité des lamelles on peut installer également ce que l'on appelle un berceau d'épaule. Il s'agit d'une liaison spéciale des lamelles qui permet de faire pression voire d'incliner la lamelle pour que l'épaule du dormeur "s'intègre" bien. Pour les hommes qui ont "les épaules aussi larges que le dos", c'est vraiment une chose importante. Cette chose est déjà envisagée par les fabricants de matelas qui pour les "masculins" ont commencé à utiliser une zone rammollissante au niveau des épaules. Mais ils pensent également aux femmes - ils leur offrent de nouveau une surface plus molle au niveau des hanches. Pour le client le plus difficile il y a des sommiers à ailes ou à plaquettes avec ce que l'on appelle une suspension multiforce. La pression se dissémine dans plus de points et diinue la tension. Mais bien sûr, attention, dès que vous utilisez un mauvais oreiller (grand et gonflé d'air) sur de bons matelas et sommier, le "plus" disparait. La règle de base est un oreiller tout simple: l'oreiller doit soutenir la tête et ses pointes doivent atteindre seulement les épaules, pour que les muscles des épaules puissent se reposer. La taille recommandée est 50X60 cm que les Scandinaves par exmple préfèrent. Lorsque l'on est allongé sur le côté, l'oreiller doit mettre à niveau (avec le berceau d'épaule du sommier ou la zone rammollie dans le matelas) la hauteur des épaules. Les matelas modernes ont encore quelque chose de commun avec les premiers à base de paille et d'herbes. Les fabricants utilisent encore des matières naturelles ou bien des mélanges. La tendance est également au matelas bio. Les matières premières à base de pétrôle, à partir desquelles on fabrique le polyuréthane, sont remplacées par des huiles naturelles, comme par exemple de l'huile de soja. Presque tous les fabricants connus utilisent justement le soja. "Le qualificatif Bio pour les matelas signifie que le coeur est fabriqué à base de produits naturels", explique Petr vasicek de la société Tropico Plus. Les matières naturelles sont utilisées également pour les revêtements des matelas; l'une des premières a été l'aloe vera. Mais vous pouvez y ajouter des micro-capsules qui développent des parfums de la forêt ou de lavande. Il existe des différences entre l'homme et la femme. Alors que l'extrait de plantes de bouleau pour que le revêtement du matelas absorbe la chaleur et refroidisse le corps, "refroidit" l'homme, les revêtements "chauffent" les femmes. L'extrait de poivre rouge accélère la circulation sanguine et est donc plus chaud pour le sexe faible. Les préférés actuels? Les matelas fabriqués à partir de mousse froide (elle a plus de pores avec une structure cellulaire perturbée donc plus respirante que le polyuréthane standard et a plus d'élasticité. La combinaison de différentes rigidités des mousses froides donne des matelas polyzones qui savent précisément où se trouve la tête, le bas du dos et les pieds. Vous paierez un matelas de qualité à partir de 7000 couronnes et plus. Ceux qui sont caractérisés par leurs paramètres pour la santé ont moins de TVA et sont pris comme des instruments pour la santé. En République tchèque, c'est Gumotex qui a atteint la première place. Economiser pour le matelas et le sommier n'est pas simple. On peut de temps en temps avoir dans le cadre d'actions spéciales de la part des fabricants ou des producteurs deux matelas pour le prix d'un seul. Comme par exemple la société Magniflex qui propose des matelas Duofreeze avec de la mousse à mémoire Memory cousue au revêtement pour 11990 couronnes. On peut évidemment prendre le deuxième gratuitement. L'ère des mousses paresseuses ou viscoélastiques avec une structure cellulaire ouverte et une grande épaisseur a été démarrée avec la matière Tempur à un rythme "cosmique". Cela a commencé comme matière pour la NASA parceque les astronautes subissaient au démarrage des facteurs de charge énormes. Le Tempur se rammollit à la chaleur et se durcit, au contraire, au froid. Il s'adapte donc parfaitement au corps humain chaud et lui distribue une pression optimale. Il est pour cela idéal contre le mal dormi et pour une augmentation de confort pendant le sommeil. Les mousses viscoélastiques s'utilisent non seulement pour les matelas mais également pour les produits pour la santé, comme les coussins spéciaux pour les pieds qui soulagent les jambes et le système veineux. Les fabricants tchèques utilisent par exemple la mousse EucathermC ou Twinsaver ou du même type. Les appareils pour suivre les gens sont de plus en plus demandés par les parents qui désirent surveiller leurs enfants. La peur pour leur enfant amène de plus en plus de gens à penser à les surveiller au travers d'un GPS. Le système, mis en place au début pour rechercher les voitures peut tout aussi bien être employé pour tracer le mouvement des personnes et aider pour certains cas comme par exmple celui de la petite Anicka Janatkova. L'instrument est actuellement aussi gros qu'une boite d'allumettes mais sera bientôt de la taille d'un montre. La cas de la petite Anicka a ému un grand nombre de personnes et ils ont commencé à chercher les moyens de mieux protéger leurs enfants. Même si le prix est de troubler leur vie privée. "Nous nous efforçons de dire à tous qu'il ne s'agit pas d'espionnage mais seulement d'un autre moyen pour diminuer la probabilité qu'il y ait une autre tragédie", déclare Petr Pilin de la société MAcro Weil qui est l'un des fournisseurs d'appareils de traçage sur le marché tchèque. "J'avoue qu'il peut y avoir des cas de mauvais emploi de tels appareils, comme par exemple le mettre dans le sac d'une personne qui n'est pas au courant, mais je n'ai pas encore rencontré de tels cas". "La majorité des gens sont des clients qui achètent réellement le produit pour des raisons de sécurité, ajoute Pilin. Selon lui les enfants devraient toujours savoir à quelles fins est utilisé "la boite" et comment l'utiliser en cas d'urgence. La psychologue pour enfants, Dana Bockova, attire l'attention que si l'enfant n'a pas envie de porter sur lui une chose de ce type, il s'en débarassera. 'Et même les plus petits peuvent montrer une grande créativité quand il s'agit de se débarrasser exprès de quelque chose lorsqu'ils ne veulent pas être sous contrôle". "Les téléphones portables, qui peuvent se couper comme ces appareils de traçage, ont déjà amené les parents à de longues attentes", affirme Bockova. Selon elle, le fait que ce type d'appareil puisse aider en cas d'agression est très discutable. "S'il s'agit d'un rapt préparé, l'auteur va tout faire pour que l'enfant n'ait pas d'appareil électronique qui puisse le localiser". "Actuellement, c'est le téléphone". "Dès que vont se développer les appareillages de traçage, ils (les criminels) vont les chercher eux aussi car la vente sera soutenue par une campagne de publicité". "Dans de tels cas les criminels seront toujours en avance sur la police", dit la psychologue. Elle avoue tout de même que de tels appareils peuvent aider lors d'une agression non préparée par un pédophile. Selon Robert Cech de la société RC Monitoring, qui propose des services de traçage tant pour les voitures que pour les personnes, affirme que d'avoir ce type d'appareil peut aider, même s'il est détruit dans le cas d'une agression. "L'appareil peut être paramétré de telle manière qu'il soit en émission régulière après une période déterminée". "Dans le cas où l'appareil est détruit, il reste tout de même la dernière position de la personne concernée". 'Les appareils plus chers ont également un inclinomètre qui signale immédiatement la position de la personne qui a glissé et se retrouve en position allongée sans bouger", indique Cech. Selon lui les téléphones portables dits intelligents qui sont équipés d'un système de navigation, peuvent proposer un service comparable après l'avoir formaté avec un prologiciel spécial. Le problème des systèmes de traçage actuels est qu'il s'agit soit d'un appareil semblable à ceux que l'on porte en pendentif de la taille d'une boite d'allumettes soit aux plus petits appareils téléphoniques. On peut toujours les perdre. Selon Pilina de la société Macro Weil, c'est pourquoi des tests sont menées actuellement pour faire des appareils qui ressemblent à des montres numériques communes. "Cela aura l'avantage que l'éventuel agresseur ne pourra pas reconnaître l'appareil de traçage". "Ou bien il s'en rendra compte après un certain temps, ce qui aura donné à la police un peu plus de temps", ajoute-t-il. Que l'appareil de traçage soit développé sous la forme de bracelet ou de pendentif, il utilisiera toujours la même technologie que pour tracer des voitures. Il s'agit d'une combinaison de systèmes d'acquisition d'une position au moyen du GPS (qui est utilisé couramment en autonavigation) et d'une fonction d'un téléphone portable qui alerte la position actuelle d'un véhicule. L'armée a tant de cordeaux détonants qu'elle pourrait faire le tour de la République tchèque avec. Mais elle ne peut tenir que deux ans. L'armée a acheté pour 445 km de cordeaux utilisés pour les explosifs. Déjà l'année dernière le Ministère de la Défense en avait acheté 224 km. L'armée a donc des réserves pour 225 ans. Le problème est que la durée de vie des cordeaux est de deux à quatre ans maximum. L'armée a acheté des cordeaux détonants à la société anonyme STV Group pour 40 millions de couronnes. L'état-major général a donné comme raison de l'achât d'une énorme quantité de cordeaux détonants à MF DNES que les soldats en utilisent 60 km par an. Selon les calculs de réserve à détenir faits par les pyrotechniciens de l'armée, que MF DNES a contacté, il en ressort que même les généraux, les officiers ayant un commandement, secrétaires ou bien les personnels de ménage devraient avoir chaque année un exercice aux explosifs. Alexandre Vondra, Ministre de la défense et Vlastimil Picek, commandant de l'armée ne font pas exception. Seulement pour argumenter la consommation annuelle de l'armée de 60 km de cordeaux détonants. A cette distance correspond 25 000 explosions. Et même si c'était vrai, les réserves de l'armée pourraient y subvenir pour 10 ans. Si au contraire il serait vrai que pour l'entrainement de base de chacun des nouveaux professionnels il suffit au plus de 2 m de cordeaux détonants, comme le disent les experts, cela signifie que l'armée avec son nouvel achat a assuré - avec également la consommation des unités spéciales et du génie - des réserves pour les 225 ans mentionnés. Pourtant les soldats de la brigade d'intervention rapide se sont récemment plaints au Ministre Vondra qu'ils n'ont presque pas de munitions pour leurs armes de poing et que les séances de tir sont limitées en raison des besoins d'argent. A propos du manque de linge de corps on n'en parle pas. "Et je ne me prends pas la tête s'ils achètent chez nous une si grande quantité de cordeaux détonants". "Et c'est leur décision et ils savent vraiment ce qu'ils font". "pour nous l'armée est un bon client que nous nous efforçons en tant que commerçants de contenter", dit la directeur commercial de STV Group Jan Decky. Jan Pejsek, porte-parole du Ministère de la défense, argumente l'achât de centaines de km de cordeaux détonants par le fait que l'armée aura ces "munitions" en réserve pour 10 ans. Jan Decky de STV Group fait état cependant de seulement quatre ans de durée de vie des cordeaux détonants et les pyrotechniciens de la police et de l'armée de seulement deux ans. "S'ils sont parfaitement entreposés dans les dépôts, cela peut aller même jusqu'à quatre ans", dit l'un deux qui ne veut pas que son nom soit publié eu égard à la critique de l'armée. Le délai de durée de vie passé, chaque munition doit être testée pour voir si elle reste intègre et ne menace pas la vie du soldat. Ces tests ne sont cependant pas gratuits et coûtent encore de l'argent. L'autre argument du ministère est un rabais dû à la quantité pour 445 km de cordeux détonants. "Ils nous ont coûté 60 pour cent de moins que la fourniture de l'an passé de 245 km", indique le porte-parole Pejsek qui se fait l'interprète de l'avis des acheteurs du ministère de la défense. Seulement pour comparer: la consommation annuelle des cordeaux détonants des pyrotechniciens de la police qui neutralisent les munitions de la seconde guerre mondiale ou bien celles après l'armée soviétique, ne dépasse pas les 1500 mètres. Et la police commande toujours seulement la quantité nécessaire de munitions pour être utilisées avant la fin de leur durée de vie. Cela a été établi pour des raisons de sécurité des pyrotechniciens et pour pouvoir en plus obtenir de façon plus souple des types de cordeaux détonants plus modernes et plus fiables. le ministère de la défense a aujourd'hui de gros problèmes pour la neutralisation de dizaines de tonnes de munitions provenant du temps du Pacte de Varsovie quand l'armée tchécoslovaque forte de deux cent mille hommes se préparait à se déplacer, cap sur le Rhin. Ce qui attend dans quelques années cette armée tchèque que MF DNES a contacté: neutraliser des centaines de kilomètres de vieux cordeaux détonants qu'elle achète aujourd'hui "à bon marché". Jusqu'à aujourd'hui je tire profit de contacts que j'ai obtenus grâce aux concours. La vente sous franchise de son hôtel a bien aidé Lukas Pytloun pour la place de vainqueur du concours du meilleur Entrepreneur individuel. Le vainqueur du concours du meilleur Entrepreneur individuel pour l'année passée a été Lukas Pytloun, entrepreneur de 28 ans. Son aventure vers le succés est comme dans un film. Lukas Pytloun aimait voyager. Et à l'étranger, il s'est rendu compte qu'à Libérec il manquait un site d'hébergement de qualité à un prix raisonnable. De ses économies sur ce qu'il avait gagné lorsqu'il travaillait à l'étranger et avec l'aide d'un prêt bancaire il a acheté un petit immeuble de 5 appartements à moitié démoli. Sachant qu'il était encore étudiant en trosième année d'études supérieures, c'était une action courageuse. "Le rapport entre la qualité et le prix d'un hébergement dans notre région m'a donné envie de faire quelque chose", dit Lucas Pytloun. Il commença a louer le premier appartement reconstruit aux ouvriers étrangers. Il réinvestit le bénéfice dans l'immeuble qu'il transforma en pension avec 54 lits. Depuis ce moment-là, son action d'entrepreneur lui a permis d'ouvrir à Libérec 4 pensions, deux restaurants de style et deux hôtels avec une capacité totale de près de 300 lits de toutes catégories d'hébergement. Le plus confortable d'entre eux était jusqu'à tout récemment la quatre étoiles Pytloun design hôtel. Cette année il lui en est arrivé un autre de qualité identique. "Nous venons juste de signer un contrat avec un hôtel à Ostrova U Tise où nous avons vendu notre concept de franchise et d'autres candidats à la franchise des hôtels Pytloun se sont manifesté", le numéro 1 des entrepreneurs de l'an passé. "Et pour la vente de la licence pour la mise en fonctionnement d'un hôtel à grande échelle la victoire au concours de l'entrepreneur de l'année a bien servi, ajoute Pytloun avec reconnaissance. La victoire lui a apporté plus de popularité et d'être connu à Libérec et ses environs. "Les gens me reconnaissaient dans les rues, me félicitaient souvent et, je dois dire, que c'était très agréable", rappelle-t-il. Il recommande la participation à ce concours à tous ceux qui s'efforcent de faire quelque chose. Ce n'est pas nécessaire de gagner mais toute opportunité d'être visible est bonne. Il dit qu'il utilise jusqu'à aujourd'hui ses contacts et connaissances qu'il n'aurait pas pu obtenir d'une autre façon. "Avec ceux que j'ai rencontrés grâce au concours j'ai commencé à entretenir des relations commerciales régulièrement. Selon lui, la renommée liée au succés a eu un impact également sur les employés. Et il en a environ 70. "J'observe chez eux surtout la loyauté et la fierté de s'être engagés dans quelque chose qui a été en général reconnu". "Ce n'est pas, et de loin, le seul résultat de mon travail personnel, mais le résultat d'un bon travail de nous tous ensemble. "Seulement mon nom est poussé en avant", dit Lucas Pytloun avec modestie. Je souhaite à mon successeur une meilleure année que celle que nous avons eue à Farmet. L'euphorie de la victoire a été rpidement remplacée par les effets de la crise. Grâce au sens de l'objectif du gagnant Farmet a les pires moments derrière soi. Celui qui est venu chercher le prix à Slovansky dum pour la première place du concours pour la Firme de l'année organisé par Vodaphone l'année dernière est Karel Zdarsky le propriétaire de la société Farmet. Le jury a récompensé les efforts avec lesquels il a transformé un atelier d'outillage à Ceska Skalice en une firme au chiffre d'affaires de 100 millions de couronnes. 'Je peux dire que la récompense a encouragé non seulement moi mes également mes collaborateurs et a augmenté notre confiance en soi pour lutter contre la concurrence", déclare aujourd'hui le gagnant du concours de l'année dernière. Au début de l'histoire de la société Farmet il y avait le désir de faire quelque chose d'utile. Et ainsi quand l'état a proposé au père de Karel Zdrasky de louer le petit atelier comme compensation après la confiscation des biens par les communistes, il n'a pas hésité longtemps, a refusé une carrière dans une firme où il travaillait à l'époque, et a créé une société avec quelques camarades dans l'entourage de son père pour la fabrication de baignoires en plastiques. Pas très longtemps après ils ont commencé à se spécialiser dans les presses pour huile végétale. Il est devenu après dix-huit ans le plus grand fabricant de presses automatiques en Europe centrale. La société a été connue même dans le public non spécialisé après le succés obtenu au concours au travers des médias. "Non seulement nos clients ont commencé à vraiment mieux connaître la marque Farmet mais aussi les partenaires étrangers qui ont commencé à se rendre compte qu'ils collaboraient avec une société qui a obtenu le plus grand succés dans son pays d'origine", dit Karel Zdarsky. Mais l'année écoulée n'e s'est pas passée à Farmet seulement ldans l'euphorie de la victoire. L'évaluation de la société avait été faite à partir des résultats économiques de 2008 et en partie de 2009. Et justement en 2009 ce fut l'année la plus difficile pour la vente de machines d'ingénierie. Au plus haut de la crise, qui n'a pas vraiment touché les citoyens, les sociétés furent obligées d'arrêter leurs projets d'investissements et de commencer à limiter leurs achâts de nouveaux matériels et technologies. "Nous n'avons pas échappé évidemment à cette situation". "Les chiffres d'affaires sont tombés de 40 pour cent, et nous dûmes limiter notre production et même licencier", explique Karel Zdarsky. Une société viable doit savoir que de temps en temps il faut prendre des mesures impopulaires. Mais ils ont géré la situation correctement et ont conservé des résultats bénéficiares même s'ils étaient inférieurs à ceux qu'ils avaient avant la crise. Cependant à Farmet, ils ont continué sans compromis à investir dans la recherche et le développement. "Nous avons construit avec les dotations un centre de formation et de recherche, avons renforcé la présentation de la société dans salons-expositions internationaux et gagné les principales récompenses dans les expositions nationales", dit Zdarsky. Tout nous laisse à penser que la crise est derrière eux. Les chiffres d'affires remontent et avec eux le nombre d'employés également. "Au nouveau vainqueur je souhaite ce sentiment agréable de la victoire mais dans une atmosphère calme", dit Karel Zdarsky. L'enquête qui supprime des règlements insensés. L'enquête sur l'Absurdité de l'année est pour la quatrième fois une partie du clan des affaires. Certaines règlementations absurdes ont pu être supprimées. Le peu glorieux vainqueur de cette année de l'enquête sur l'Absurdité de l'année a été l'obligation d'apporter dans les bureaux des documents que les fonctionnaires peuvent obtenir on-line. Plus du tiers des 4000 votants ont voté pour cela. Par exemple, l'administrations des affaires sociales demandait un extrait papier du registre du commerce alors que le fonctionnaire peut l'obtenir en deux clics de souris. ça change grâce à l'enquête. "L'administration tchèque de l'assurance sociale ne demandera plus l'extrait du registre du commerce pour les contrôles de paiements de l'assurance", a indiqué Jana Buranova, porte-parole de l'Administration tchèque de l'assurance sociale (CSSZ). Faire ressortir tous les règlements et décrets que les sociétés et les entrepreneurs doivent remplir en République tchèque et faire supprimer ceux qui sont absurdes est le sens de ce concours de l'Absurdité de l'année. Cette enquête est encore cette année pour la quatrième fois une partie du clan des affaires organisé par Hospodarske noviny et a encore une plus grande popularité. Si l'année dernière 3000 votants se sont manifestés, c'est au moins 4000 cette année qui ont apporté leur voix. Et ce n'est pas étonnant, il ya dans notre pays les plus diverses obligations légales qui ne font que freiner l'entreprise, et,ce, de plus en plus. "Nous sommes peut-être au nombre de documents à remplir pour les déclarations fiscales aux premières places dans le monde", déclare Karel Havlicek de l'Association des petites et moyennes entreprises et des entrepreneurs de la République tchèque. La simplification de l'activité d'entrepreneur devient un but proclamé de tous les gouvernements ces dernières années. En comparaison avec le monde entier la situation en République tchèque ne s'améliore pas du tout. Selon la banque mondiale la République tchèque se situe à la 74 ème place pour ce qui concerne les conditions pour l'entreprise, soit 8 places de plus par rapport à l'année dernière. Le concours de l'Absurdité de l'année a été mis en place pour la première fois en 2006 et continue chaque année selon le même scénario. N'importe qui peut faire état chaque année des absurdités administratives et bureaucratiques d'avril à fin septembre, dernier délai avant la clôture du concours. Pour rendre compte il ya le site web www.firmaroku.cz. Ensuite, l'organisateur du concours choisit sept candidats pour "l'antiprix" et laisse le public voter pendant le mois d'octobre sur le site www.firmaroku.cz/absurdita et sur www.ihned.cz. L'Absurdité qui a reçu le plus grand nombre de voix est déclarée vainqueur. Jusqu'à la dernière enquête de l'année dernière, c'est une centaine, ou plus exactement 105 règlements et décrêts qui ont perdu leur sens d'existence. Les remarques sont envoyées par les entrepreneurs mais aussi les unions professionnelles et les professeurs. Parmi les "finalistes" du concours, donc parmi les nominés se trouve par exemple l'obligation que les véhicules d'entretien des autoroutes et des voies rapides paient les péages, ou bien que les entrepreneurs avec vingt employés, repeignent deux bureaux et deux toilettes tous les deux ans. la liste des sept propositions est publiée sur le site du concours. La proclamation du concours, qui commence toujours au début de novembre sur la Place Venceslas à Prague, est une partie d'un happening auquel participent régulièrement des personnalités de la vie politique et publique. Cette année, par exemple, Eva Svobodova, directrice de l'Association pour les petites et moyennes entreprises de République tchèque ou bien Petr Kuzel, président de la Chambre de commerce de République tchèque, ont assisté au moment culminant du concours. 'La prospérité économique ne peut pas fonctionner quand l'Etat met des âtons dans les jambes des entrepreneurs et pour cela mon objectif est de supprimer, chaque année, au moins trois dizaines de paragraphes qui aujourd'hui ne font que compliquer l'entreprise", à déclaré Martin Kocourek, le Ministre de l'industrie et du commerce. L'effort pour supprimer des décrêts absurdes n'est pas un coup d'épée dans l'eau. En 2007, ce qui ne plaisait pas aux gens était l'obligation des entrepreneurs de déclarer trois jours avant au bureau pour l'entreprise individuelle à l'endroit où se trouve l'entreprise, l'intention d' aller à une exposition ou un pélerinage avec un stand. Cette obligation fut supprimée avec l'ammendement de la Loi sur l'entreprise individuelle. La deuxième obligation la plus plébiscitée en 2007, qui était de déclarer au Bureau du travail un voyage de service pour un employé étranger sur 30 jours, a été supprimée avec le texte de Loi sur ce que l'on appelle la carte verte. Et tout est ok jusqu'à la troisième session du concours. L'Absurdité de l'année 2009 a été le décrêt pour les physiothérapeutes d'avoir un grand miroir dans leur cabinet, un réfrigérateur et deux balances automatiques. Cela a été changé par ordonnance du ministère de la santé l'année dernière-l'obligation d'avoir un réfrigérateur a été supprimée. Une nouvelle catégorie récompense les firmes responsables socialement. Sont évalués les projets écologiques, humanitaires, de formation ou encore sportifs. La nouveauté de cette année du concours de Hospodarske Noviny, qui existe déjà depuis 5 ans, est la catégorie appelée la Firme Responsable de l'année 2010. L'onjectif de ce concours est le soutien à l'entreprise raisonnable et juste. "Nous voulons soutenir les sociétés qui surveillent les impacts de leur entreprise sur l'environnement et mènent une activité socialement responsable", indique Patrick Bartholdy, le manager régional de l'opérateur de téléphone portable, la firme Vodaphone, qui est le garant et promoteur de ce concours, comme dans le cas du concours pour le rebelle de l'année. Pour cette première année de cette sous-catégorie du concours de la firme de l'année 2010, organisé par la firme Vodaphone, se sont inscrites les sociétés qui n'ont pas de succés avec un seul objectif à long terme pour l'entreprise. L'aventure de chacune d'entre elles est riche d'inspirations et un article indépendant serait à éditer. Bien que l'objet de leur entreprise soit différent l'une de l'autre on peut considérer leur activité de soutien et prévision comme le dénominateur de leurs efforts. Pour l'un des cas, cela concerne les personnes handicapées et les problèmes personnels ou de santé de leurs employés. Parmi les quatorze finalistes pour toute la République tchèque se trouve pas exemple la société de prologiciels pragoise Et Netera qui soutient la création d'équipes sportives informelles de leurs employés qui participent ensuite à nombre de tournois dans différentes disciplines sportives. Un autre exemple de firme responsable de la région de Pardubice est la société Isolit-Bravo qui est depuis 17 ans le principal contributeur au fonds de dotation qui sponsorise les enfants handicapés. Au fait de s'occuper des employés ayant des problèmes de santé, on peut citer encore La vieille usine de fabrication de papier de Podebrad qui en emploie plus de 70 pour cent et qui, pour cela, a obtenu le titre de la firme Responsable pour la région de Bohême centrale et qui s'est placée troisième dans la région au concours de la Firme de l'année organisé par Vodaphone. A Olomouc, c'est MiRyz Soft, une société financière, qui a gagné pour avoir introduit des horaires de travail assouplis et même diminué jusqu'à 35 heures par semaine en moyenne et,ce, sans, proportionellement, diminution de salaire. Le jury lui déverné le titre également parce qu'elle achête en priorité aux fabricants tchèques, soutient une activité ditoyenne dans l'entourage proche et se préoccupe de l'environnement. "Nous nous efforçons de recycler le plus possible pour que notre activité d'entreprise et notre administration aient le moins d'impact sur l'environnement", explique Miluse Ryznarova, la directrice exécutive de la société. la société responsable IT Enlogit de l'Région de Usti pense aussi à la santé de ses employés et leur a mis en place pour chaque ordinateur portable une chaise et un clavier ergonomiques, encourage leur travail à domicile et utilise les services de catering d'une usine protégée locale pour ses actions. "Nous soutenons en outre la fondation L'homme dans l'ombre qui aide la communauté Rom locale", dit Ondrej Suchy le représentant de la société. Au tout dernier rang se trouve, également pour ses activités, une société de Lavage et nettoyage de la région de Karlovy Vary, qui participe à l'assurance retraite de ses employés sous la forme de bonus au-dessus des standards. "Dans notre société nous contribuons à la nourriture, le transport, l'augmentation des qualifications et aux loisirs", dit Joseph Strapac de la société de construction de bruntal Czasch, vainqueur pour la région de Moravie-Silésie. Etaient inscrits automatiquement dans la catégorie société Responsable, tous les finalistes régionaux pour le concours de la Firme de l'année de Vodaphone, qui avaient répondu au questionnaires en pièce jointe du document pour l'inscription et l'avaient renvoyé à l'organisateur avant le 15 août. Les réponses mal remplies ou incomplètes dans le questionnaire étaient retirées du concours par l'organisateur. "Si les représentants des firmes en lice n'avaient pas répondu aux questions, ils ne pouvaient pas participer au concours de la firme Responsable mais n'étaient pas disqualifiés du concours "principal" la Firme de l'année de Vodaphone". "Les inscriptions indépendantes ne sont pas possibles car il s'agit d'une sous-catégorie du concours principal de la Firme de l'année", explique Karel Goldman de l'agence organisatrice Bison&Rose. Au Fonds pour les Terres à Plzen, la police a procédé à des arrestations au cours d'un concours public Dans le bâtiment du Fonds pour les Terres à Plzen, la police anti-corruption a procédé à des arrestations ces derniers jours. Les détectives ont passé les menottes à l'entrepreneur local et commerçant en immobilier Lubos. G. Celui-ci s'était efforcé de manipuler justement un appel d'offres public pour le règlement d'une demande de restitution de telle manière que le terrain proposé soit obtenu par un candidat déterminé. Celui-ci devait payer à Lubos G. un demi million de couronnes. "Pour l'instant je peux seulement confirmer que la police poursuit une personne pour délit d'initié dans le cadre d'un appel d'offres et d'un concour publics". a déclaré pour le journal Pravo la chef du Parquet de Plzen Antonie Zelena, sachant qu'il est interdit de fournir plus d'explications car l'enquête est en cours. Les policiers ont remis après 24 heures cet entrepreneur de 46 ans en liberté. Pour savoir de quelle façon il pouvait influer sur un concours public, on ne peut que spéculer eu égard au si peu d'informations officielles. A une question de Pravo, la porte-parole du Fonds des Terrains Lubomira Cerna a indiqué que les policiers avaient réellement procédé à une arrestation à Plzen sur un lieu de travail séparé et, ce, au cours du concours public. "Il s'est agi d'un client et en aucun cas d'un employé, a-t-elle précisé. Le concours public selon Cerna a comme vrai nom "Appel à proposer des droits pour le transfert de terrains selon la Loi sur la terre" et est mis en place lorsque se manifestent plusieurs candidats bénéficiaires de droit. "Ces personnes proposent, dans le cadre de l'appel, une valeur supérieure de leur droits à resitutions qui doivent être réglés avant que ne soit annoncée la valeur du terrain". "Selon les droits proposés un classement des acquéreurs est mis en place et le Fonds des Terrains transfère ensuite le terrain à la personne qui a proposé les droits les plus hauts", a expliqué le porte-parole du Fonds. Lubos G. avait, il est clair, les informations concernant les personnes qui s'étaient inscrites à l'appel et comme il est lui-même, également, une personne bénéficiare car ayant acheté un grand nombre de droits à restitutions, il avait proposé aux candidats au terrain de ne pas participer au concours. Et il encaissait sans doute par le fait de se retirer. Ce qui expliquerait pourquoi il avait tant d'argent en sa possession au moment de son interpellation. Lubos G. avait des contacts largement au-dessus des standards au FdT (Fonds des Terrains). Il figurait dans l'affaire de l'ex-chef du FdT Vaclav Sankot qui fut poursuivi au pénal pour avoir éditer des terrains pour lesquels on avait déjà édité la décision de mise en place d'une construction. Justement Lubos G. avait obtenu par exemple des terrains destinés à la construction de communications publiques, concrètement en lieu et place où devait être construite l'artère d'accés à la zone industrielle de Borske Pole. Plus tard il l'échangea avec la mairie pour un bâtiment dans le centre historique de la ville dont la valeur est de très loin supérieure. La mairie fut obligée d'accepter car sinon elle risquait de mettre la construction en péril par un blocage des terrains. Les ménages vont payer un supplément d'une centaine de couronnes mensuellement pour le logement. Les ménages devront à partir de janvier payer un supplément non seulement pour tous les types d'énergie mais également pour l'eau et l'assainissement, les fournitures de chauffage et à certains endroits les loyers augmenteront également. Les familles devront donc à partir de janvier tirer de leur porte-monnaie jusqu'à une centaine de couronnes mensuellement plus que maintenant. L'électricité augmente de 4.6 pour cent, le gaz de presque 2 pour cent plus cher, dans certaines localités vous devrez payer jusqu'à un dixième de plus la fourniture d'eau et dans de nombreux endroits les fournitures de chauffage central seront aussi plus chères. L'augmentation de l'électricité devrait avoisiner pour les ménages en appartement les 100 couronnes anuellement de plus qu'actuellement. Cependant tous les fournisseurs ont diminué les prix de l'électricité étant donné le développement sensible à encourager la fabrication des énergies renouvelables, notamment les piles photovoltaÏques. Le gaz augmente modérément mais bien sûr au moment où les gens en ont le plus besoin pour chauffer et ont donc la plus grande consommation. On peut donc compter également une centaine de couronnes en plus. Bien que l'électricité et le gaz augmentent dans toute la république tchèque, le changement du prix du chauffage central diffère de ville en ville. Ce sont principalement les plus grandes communes qui planifient l'augmentation des prix. Par exemple les ménages à Pardubice ou à Hradec Kraloce paieront à compter de janvier pour le chauffage central presque 50 couronnes de plus par mois, les familles de Libérec paieront plus de 1000 couronnes annuellement. Pour les habitants de Prague se prépare une augmentation de 9 pour cent pour l'eau et l'assainissement pour le cas où la ville augmente les loyers d'infrastructure. Si les loyers ne changent pas les pragois paieront un supplément de 6.8 pour cent. Le prix à Prague fera encore partie des plus bas en comparaison avec le pays tout entier. En Bohême du nord, où les prix font déjà partie des plus élevés, l'eau et l'assainissement augmentent de 7.4 pour cent. Les prix des loyers vont augmenter par exemple sensiblement dans les 450 mille appartements en location à partir de janvier c'est à dire à la fin de la régulation. Par exemple la société CPI Byty qui possède à Usti nad Labem presque 2500 appartements, a décidé une augmentation jusqu'à 100 pour cent. Ceux qui ne seront pas d'accord avec la nouvelle augmentation des loyers seront traduits devant les tribunaux par la société. Les loyers régulés que paient les gens dans près de 300 mille appartements pourraient augmenter l'année prochaine de 10 pour cent. Les enfants tchèques se saoûlent au rhum et au fernet. La bière n'est plus de mode et agit tout doucement. Le fernet, le rhum, la vodka et de façon exceptionnelle également la meilleure marque de whisky sont volés aux parents. Ce sont des boissons qui amènent le plus souvent ceux qui se saoûlent, qui n'ont pas encore quinze ans, entre les mains du médecin. Les enfants qui sont soignés à l'hôpital pour récidive ne font pas l'exception. Cela résulte de l'expérience des médecins qui rencontrent des cas semblables aux admissions des départements enfants des hôpitaux. "Les bières ou les vins ne sont plus de mode car il faut du temps pour être saoûl". 'La tendance est vraiment aux alcools forts", indique pour Pravo Ludek Pelikan, Chef du département enfants de l'hôpital de Horovice en Bohême centrale. "Quand ils réussissent à chiper une bouteille à papa dans l'armoire, il s'agit de quelquefois de wisky mais c'est le fernet et la vodka qui prévalent'. "La vodka a cet avantage qu'ils peuvent la mélanger avec du jus de fruit et ainsi ne pas la sentir", explique le Chef du département. Eva Jurinova, porte-parole de l'hôpital Motol, lui donne également raison. "En général, c'est du rhum ou du fernet". "C'est aujourd'hui l'alcool à la mode notamment dans les écoles élémentaires". "Dans certains cas, il s'est agi de slivovice qu'ils ont ramené de la maison", a ajouté Jurinova. Selon le Chef de département Pélikan, voir des enfants ivres âgés de treize à quatorze ans aux admissions à l'hôpital est un phénomène normal. Avant de travailler à Horovice depuis l'année dernière, il était à Motol où il exerça dix ans justement en pédiatrie où les ambulances amenaient des écoliers des larges environs complètement ivres. "Une jeune fille fut hospitalisée ainsi quatre fois "Elle acommencé sa carrière à douze ans lorsqu'elle a été amenée avec 3.5 pour mille d'alcool dansle sang avec en plus un mélange avec de l'extasy",décrivait le médecin ce cas particulièrement important. "Elle était au Parc des Expositions d'Holesovice à une party". "Ce qui est intéressant, c'est qu'il n'apparut pas bizarre à la mère que sa fille soit absente 48 heures" dit étonné le Directeur du Département. C'est justement le désintéressement des parents ou bien leur tolérance hors du commun face au fait que leurs rejetons s'adonnent à la boisson qui sont la cause principale du développment de l'alcoolisme des enfants. Selon les spécialistes, on ne parle cependant pas de la dépendance, dans son sens strict, pour les enfants. "Sous le vocable alcoolique on entend une dépendance chronique à l'alcool de plusieurs années avec tous les phénomènes qui en découlent mais que l'on ne retrouve pas chez les enfants". "Chez ceux qui utilisent l'acool à répétition, il s'agit plutôt d'un back-ground socio-familial significativement défavorable", expliquait le Chef de Département Pélikan. Selon la porte-parole Jurinova, environ quarante enfants ivres ont été hospitalisés cette année jusqu'à la mi-novembre dans la clinique de pédiatrie à Motol. Ne sont intégrés dans les stastistiques que les cas avec une grâve intoxication nécessitant l'hospitalisation. Les enfants ivres qui sont après les soins d'urgence ramenés chez eux par les parents ou par la police, ne sont pas comptés. Outre les cas des enfants qui s'assoient et boivent une bouteille d'alcool après l'école, il exsite selon Pélikan trois vagues saisonnières avec lesquelles on peut compter: la journée des sorcières, la saint Sylvestre et la fin de l'année scolaire. "Soit ils boivent par dépit après de mauvais résultats soit au contraire ils fêtent le début des vacances". "Bien sûr j'ai vécu à la journée des sorcières une admission de 7 enfants ivres d'un seul coup", a souligné Pélikan. L'enfant ivre qui a passé la nuit à l'hôpital en désintoxciation sous contrôle médical est paradoxalement en meilleure position que celui qui est rentré chez lui et souffre le lendemain de la "gueule de bois". Les maux de tête du matin provoqués par une déshydratation et un manque de glucose sont éliminés par une infusion de glucose et d'éléments nutritifs dont l'organisme a besoin. "Ils sont pour cela mieux lotis puisqu'ils passent une excellente soirée puis un doux réveil et rien ne leur fait mal". "Ils sont seulement étonnés de l'endroit où ils se trouvent", ajoute Pélikan sachant que de temps en temps cela gâche la bonne humeur des patients au moins avec la note à payer pour leurs soins. Le transport par ambulance et l'hospitalisation sur lit de soins intensifs peut aller jusqu'à des dizaines de milliers de couronnes. "De temps en temps, j'ai appliqué cela comme un moyen d'éducation en comptant à ces enfants combien leur ivresse a coûté et qu'ils pourraient passer tout l'été en travail saisonnier pour rembourser une seule soirée", ajoutait Pélikan. Cependant, selon lui, les compagnies d'assurances de santé dans leurs gestions en régression, qui devraient récupérer de la part des parents les charges liées aux soins, ne traitent pas les cas d'enfants ivres. Deux avions L-159 sont pour la première fois dans des mains étrangères en Espagne. Deux avions L-159 des cinq en tout, contre lesquels le Ministère de la Défense a échangé des avions de transport Casa C-295M, ont décollé mardi pour Séville en Espagne où siège le fabricant d'avions Casa-EADS. C'est la première fois que des appareils de ce type deviennent la propriété de quelqu'un d'autre que l'armée tchèque. Ils ont pourtant été à l'étranger dans le cadre d'exercices ou de vols de démonstration. Il s'agit des versions biplaces du L-159T1 qui étaient jusqu'à maintenant en service dans l'armée tchèque et qui étaient en état de vol. Lestrois appareils restants sont des versions monoplaces du L-159. Ceux-ci stationnent pour l'instant chez Aéro Vodochody et l'intermédiaire commercial - la firme Omnipol - les a pris en compte la semaine dernière. Selon Jan Pejsek du département de presse du Ministère de la défense, le départ physique des avions de Vodochody est pour l'instant inconnu. 'Les avions L-159 monoplaces prévus pour l'échange ont été pris sur des avions stockés depuis longtemps sans que cela ne cause des charges ou des investissements supplémentaires pour le Ministère de la défense". "Les biplaces L-159 T1 ont été échangé dans l'état", a déclaré pour Pravo Pejsek. Il a jouté que l'armée ne restera pas sans biplace puisque le ministère a signé en mai 2009 avec Aéro Vodochody un accord d'une valeur de 200 millions de couronnes pour la transformation de quatre monoplaces L-159 inutilisés en deux biplaces. L'armée a pris livraison du premier appareil en juillet, le deuxième étant prévu à la livraison à la fin de cette année. Selon Pejsek EADS s'est engagée à introduire les avions dans l'équipement de certains pays de l'Alliance. "Dans le contrat il est clairement indiqué que celui qui prend les avions L-159 en compte est EADS et qu'ils serviront à l'entrainement des pilotes de pays membres de l'OTAN". "C'est par conséquent l'affaire de celui qui prend en compte de déterminer comment réaliser cela", a indiqué Pejsek. Hospodarske noviny a annoncé, il y a quelque temps, que l'armée espagnole n'est pas intéressée par le L-159. L'échange de cinq L-159 pour un avion Casa et l'achat de trois autres avions pour 3.5 milliards de couronnes a été entérinée l'année dernière par le gouvernement de Mirek Topomanek. Le ministère de la défense n'a pas lancé d'appel d'offres et a contacté directement EADS. la direction de la défense argumentait alors que l'échange assure une exportation future du L-159 à l'étranger. L'armée tchèque a acheté à Aéro Vodochody 72 appareils et n'en utilise que 24, voulant vendre le reste. L'achat d'avions Casa aura probablement des implications judiciaires. la Commission Européenne a pourtant porté plainte contre le ministère tchèque de la défense auprès de la Cour de justice européenne car les avions auraient dû être choisis dans le cadre d'un appel d'offres à l'échelle européenne et en aucun cas en contactant directement un fabricant. L'armée a déjà pris livraison de trois avions Casa, le dernier devrait arriver sur l'aéroport de Prague Kbely dans deux semaines. Un index plus long que l'annulaire est un signe de risque faible de cancer Les hommes qui ont l'index plus long que l'annulaire sont exposés à un risque moindre d'avoir un cancer de la prostate. C'est la conclusion surprenante d'une étude publiée mercredi par le magazine britannique Cancer. Cela peut dépendre du niveau de l'hormone mâle la testostérone. "Nos conclusions montrent que la longueur relative du doigt sert de test simple de risque de cancer de la prostate, notamment pour les hommes avant 60 ans",a proclamé la co-auteur de l'étude Ros Eeles, professeur à l'Institut pour la recherche sur la cancer à l'université de Warwick. Le doigt pourrait ainsi aider à déterminer quels hommes devraient se soumettre au test du cancer de la prostate, notamment en combinant avec le risque génétique ou d'autres facteurs aggrâvants comme les antécedents de santé familiaux,a ajouté Eeles. Pendant la période de 1994-2009 elle a suivi avec ses collègues en Grande Bretagne plus de 1500 patients atteints d'un cancer de la prostate et en même temps près de trois mille hommes sains. Plus de la moitié des participants à l'étude avait l'index de la main droite plus court que l'annulaire. Pour eux comme pour les 19 pour cent de ceux qui avaient les doigts de la même longueur, on a trouvé la même probabilité d'un cancer de la prostate. Dans le cas de ceux qui avaient l'index plus long que l'annulaire le risque est cependant tombé à 33 pour cent, pour les hommes avant 60 ans la diminution du risque a atteint 87 pour cent. Le rapport de longueur des deux doigts cités - formés pendant la période prénatale - indique notamment des niveaux différents d'hormones sexuelles auxquels est exposé l'enfant dans l'utérus. A moins de testostérone correspond un index plus long. Des recherches précédentes avaient montré que c'est justement la testostérone qui aide au développement d'un cancer de la prostate. Le pprofesseur Vacla Paces, généticien tchèque renommé et ancien président de l'Académie des sciences, a dit pour CTK qu'il est au courant de cette étude mais qu'il ne lui semble pas, parait-il, que la relation entre la longueur des doigts et le cancer soit "complètement démontrée". La République tchèque est sous la neige, les autoroutes D1 et D5 sont fermées. La Tchéquie comme la plupart de l'Europe est ce jeudi matin recouverte par la neige. Sur les routes et les trottoirs, il y a la plupart du temps de la neige compacte, les déblayeurs ont travaillé toute la nuit dans beaucoup d'endroits. L'autoroute D5 est fermée le matin entre le 89ème et le 93ème kilomètre en direction de Rozvadov en raison de plusieurs accidents de camions et de voitures et l'auroute D1 à Brno en direction de Prague subit le même sort. Le dispatcher de l'Automobile club central (UAMK) l'a dit aux informations Au 91ème kilomètre un camion a été accidenté, au 93ème deux poids lourds se sont percutés, l'accident a fait des blessés. Plusieurs voitures se sont retrouvées également dans le fossé. Les problèmes sont également sur l'autoroute D1 au 185 ème kilomètre en direction de Prague. Deux camions s'y sont percutés Les conducteurs devraient sortir juste après Brno au 190ème kilomètre ou aller par Brno et entrer ensuite au 182ème kilomètre à Kyvalka. Une file de voitures de plusieurs kilomètres s'est formée à cet endroit. Egalement sur l'autoroute D11, il y a un accident et, ce, juste à l'arrivée à Prague. A Prague, il y a une couche de neige de plusieurs centimètres d'épaisseur, les thermomètres indiquent - 7 degrés Celsius. Des files de voitures se créent par exemple à Prosek, la rue Sterboholska est aussi bouchée. Le moyen de transport le plus sûr est le métro. Les tramways prennent du retard par exemple sur la ligne entre la Place Charles (Karlove Namesti) et la Place de la paix (Namesti Miru). A huit heures du matin l'état-major de crise de Prague doit encore se réunir. Les voies ferrées et l'aéroport rencontrent également des problèmes. Les Chemins de fer tchèques ont déjà dû supprimer à cause de la neige 7 liaisons de rapides. Les lignes par exemple de Prague à Kralupy ou bien de Prague à Beroun ont des problèmes Les voyageurs devraient contrôler la situation actuelle. L'aéroport de Ruzyne a été fermé depuis mercredi 11h00 dans la nuit jusqu'à 5 heures du matin. La plupart des routes en Moravie du Sud est déjà roulable mais en redoublant de vigilance. Sur la route de Vyskov, trois routes latérales sont impraticables, sur la route de Brno il commence à y avoir par endroits des rafales de neige et sur la route de Blansko les chaines sont obligatoires pour passer certaines voies de communications dans les endroits placés plus haut. La région de Vyskov a fait partie des endroits les plus touchés. Jusqu'à maintenant sont fermés les axes: Rousinov-Slavkov, Bohdalice-Kucerov et aussi Saratice-Milesovice Pour les nettoyer il faudra peut-être envoyer des déneigeuses et fraises à neige. On ne peut pas pour l'instant estimer quand ils seront roulables. Sur la route de Hodonin la prudence est de rigueur dans la région des Carpathes blanches. Sur les routes qui sont, eu égard à la protection de la nature, entretenues seulement par l'aspersion de produits inertes, il y a tout de même une couche de 5 centimètres de neige avertit CTK. En Tchéquie, il est tombé entre deux à 10 centimètres de neige; il est tombé le plus en Bohême du nord, avec, souvent, jusqu'à 18 centimètres de neige. Dans la région de Moravie-Silésie, il est tombé jusqu'à 15 centimètres de neige. L'enneigement disparait en Tchéquie progressivement. Les américains ont une nouvelle "arme intelligente" L'armée américaine a envoyé en Afghnistan une nouvelle arme "intelligente", connue seulement sous le nom de code XM-25. Les généraux pensent que ce nouveau fusil automatique aura une influence sur le conflit là-bas avec les Talibans et "va changer le jeu" à leur profit. La nouvelle arme est comme un canon super précis Ses projectiles sont guidés par laser avec une précision de quelques mètres. Les munitions spéciales de calibre 25 mm développée pour ce fusil et contenant un explosif hautement brisant, fonctionne en fait comme de petites grenades. On peut programmer les munitions de telle manière qu'elles exploseront au contact de la cible mais aussi à n'importe quel point de leur trajectoire balistique. On peut donc l'utiliser contre un ennemi qui se cache derrière un obstacle, un mur ou un fossé. Il n'est pas non plus protégé d'en haut et quand lui tombe dessus une pluie meurtrière d'éclats d'acier, cela peut le mettre hors de combat également. Selon Richard Audette qui a pris part au développement du XM-25, le nouveau fusil est la première arme d'infanterie qui utilise la technologie "intelligente". "Le soldat s'en sert essentiellement de telle manière qu'il trouve la cible, lui envoie un rayon laser qui détermine la distance, obtient ainsi un point de visée précis, selon lequel il corrige sa visée site et appuie sur la détente. "Disons que vous avez visé à 543 mètres". "Quand vous pressez la détente, l'arme se charge et tire à la distance de 543 mètres plus ou moins 1, 2, 3 mètres, a indiqué Audette. 400 emplois délocalisés Le groupe Fujitsu délocalise sa filiale de Bad Homburg vers Francfort. L'année prochaine en juillet, 400 collaborateurs vont transférer à Astro Park leur lieu de travail qui se trouve actuellement à l'immeuble de bureaux de la Place Mareinbader dans la région de Bad Homburg. Le groupe japonais Fujitsu délocalise sa succursale de Bad Homburg à Francfort. Comme l'a affirmé mercredi le géant spécialisé dans la fabrication et la maintenance des ordinateurs, l'an prochain en juillet, le lieu de travail de 400 hommes et femmes, situé jusqu'à présent sur la place Marienbader de la ville de Bad Homburg, sera transféré à Astro Park, immense complexe de bureaux situé sur la rue Lyoner Straße du Quartier Niederrad de Francfort. Une porte-parole de Fujitsu a expliqué qu'à moyen terme, le groupe devrait y regrouper 100 autres emplois encore éparpillés jusqu'ici dans la région. L'offre de location a été extrêmement attractive. Par ailleurs, les bureaux à aire ouverte d'Astro Park conviennent mieux au mode de travail des collaborateurs. À Bad Homburg également, Fujitsu a été juste locataire. Le directeur général, Bernd Wagner, a déclaré: " Frankfurt-Niederrad constitue pour nous un emplacement primordial disposant d'une infrastructure remarquable". Il affirme que la connexion à l'aéroport est justement d'une grande importance pour une entreprise globale comme Fujitsu. Le nouveau déménagement d'une importante entreprise à l'intérieur de la région a suscité hier la joie des gagnants et causé la déception des perdants. Le responsable des affaires économiques de la municipalité de Francfort, M. Markus Frank (CDU), a déclaré qu'une fois encore, un "acteur planétaire" avait été ainsi conquis. C'est une "extraordinaire profession de foi relative au lieu d'implantation". Fujitsu convient à la ville et son implantation constitue un élan important pour Niederrad. Le maire de Bad Homburg, M. Michael Korwisi (les verts), regrette la décision de Fujitsu. La direction a très tôt informée la municipalité de cette intention. "Il va sans dire que nous avons proposé notre aide à cette entreprise", a déclaré M. Korwisi. Cependant, les relations amicales n'auraient rien pu changer aux difficultés du fabricant d'ordinateurs face au propriétaire de l'immeuble de la Place Marienbader. En fin de compte, les raisons économiques auraient été déterminantes. Il s'agit désormais d'éviter qu'un endroit si exceptionnel ne reste inoccupé pendant longtemps. "j'ai l'espoir que le propriétaire et bailleur du bâtiment se montrera coopératif." Il y a dix ans, l'immeuble de la Place de l'Hôtel de Ville, utilisé jusqu'ici par la société Fujitsu et la "petite verticale" voisine, ainsi que le reste des bâtiments de la Place Marienbad, faisaient partie du projet de construction controversé de la station thermale. Fruit d'un projet conjoint de la municipalité et d'un développeur de projets privé, une nouvelle entrée de la ville fut créée entre la gare et l'Hôtel de ville. Celui-ci suscita de nombreuses critiques, non seulement à cause de l'impressionnant aménagement des surfaces qui servaient autrefois en partie de parking, mais aussi à cause de la hauteur des immeubles. En 2001, la société de notation et de conseils en investissement, Feri, le fabricant d'ordinateurs pour les systèmes de distribution des voyages, Start Amadeus, ainsi que Fujitsu, fabricant d'ordinateurs à l'époque encore associée à Siemens, ont emménagé dans les immeubles. En 2006, Le groupe allemand de Francfort spécialisé Immobilien-Chancen a racheté les bâtiments occupés par Fujitsu en même temps que le fonds immobilier Morgan Stanley. Un an plus tard, ces bâtiments ont été revendus à la société espagnole Falcon Real Estate Investments SA basée à Madrid. Le groupe Fujitsu dont le siège se trouve à Tokyo se considère comme le troisième plus grand fournisseur de produits informatiques au monde. Par exemple, elle met des ordinateurs et serveurs à la disposition des entreprises et assure également le service essentiel. Sa succursale établie dans la région du Rhin-Main est l'une des plus importantes en Allemagne: Fujitsu compte assurément bien plus d'employés à Munich. La succursale, Fujitsu Technology Solutions, quitte Bad Homburg pour s'installer à Frankfurt-Niederrad. Les autres filiales présentes dans ce site sont Fujitsu Services et une entreprise nommée TDS. Pour cela, 7000 mètres carrés ont pris en location dans l'immeuble Astro Park. Ce vieux complexe de vingt ans, dont le nom rappelle son plan en forme d'étoile, abrite entre autres le siège de la Confédération de l'industrie électronique et électrotechnique. Expulsion du serveur par Amazon - Menaces contre M. Assange Wikileaks éprouve de plus en plus de difficultés. Le fournisseur de services Internet Amazon a expulsé de ses serveurs le site spécialisé dans la révélation de documents confidentiels. Cette attitude cache peut-être des pressions politiques subies après la publications des centaines de milliers de notes diplomatiques secrètes. Le fondateur de Wikileaks, M. Assange, séjourne apparemment en Angleterre. Aux États-Unis, le site Wikileaks est attaquée avec toujours plus de force. Le groupe de cyber-activistes " Wikileaks" n'a plus accès à son serveur hébergé jusqu'ici en Amérique et cherche désormais un hébergeur en Europe. Pendant ce temps, l'éminent Sénateur américain, Joe Lieberman, a appelé les autres pays et entreprises à boycotter Wikileaks. Et le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, qui est recherché par Interpol, séjourne probablement en Grande-Bretagne, selon les informations publiées par des journaux. "Wikileaks exclu du serveur Amazon." "Liberté d'expression au pays de la liberté", ont indiqué mercredi (heure local) les cyber-activistes à l'origine des révélations via le réseau social Twitter. Peu auparavant, la cyber-entreprise, Amazon, avait supprimé les documents de Wikileaks de ses serveurs. Après la publication des notes diplomatiques secrètes, les cyber-activistes ont eu recours au Service Web d'Amazon (AWS) afin de pouvoir atteindre le plus grand nombre d'accès aux documents. À travers Twitter, Wikileaks continue ses révélations: "Formidable, nos dollars sont désormais dépensés pour s'occuper des gens en Europe." Lorsque la liberté d'expression pose un problème à Amazon, "ils devraient cesser de vendre des livres". La chaîne de télévision CNN, citant le bureau de M. Liebermann, a rapporté qu'Amazon a interdit à Wikileaks d'utiliser ses serveurs après l'enquête menée par les collaborateurs du sénateur Joe Lieberman. Le président de la commission du Sénat pour la protection du territoire avait menacé le site Amazon d'orchestrer un boycott à son encontre, a rapporté le journal britannique, "The Guardian". "J'aurais souhaité qu'Amazon prenne cette mesure plus tôt eu égard aux publications précédentes par Wikileaks des informations classées" a affirmé le sénateur. Parallèlement, M. Liebermann a appelé les autres pays à refuser l'utilisation des serveurs par la plateforme. "Wikileaks agit de manière illégale, monstrueuse et sans scrupules. Ce faisant, elle met notre sécurité nationale en danger et en péril la vie partout à travers le monde", selon un communiqué du sénateurs indépendant. "Aucune entreprise consciente de ses responsabilités, qu'elle soit américaine ou étrangère, ne devrait aider Wikileaks à diffuser le contenu des documents volés." Le fondateur de Wikileaks, M. Assange, qui est recherché par les autorités suédoises parce qu'il est soupçonné de viol, figure sur la liste de personnes recherchées par Interpol. Selon des informations diffusées par le journal londonien "The Independant", l'Australien de 39 ans vit en Grande Bretagne et Scotland Yard sait exactement où il se le trouve. Le cyber-activiste a constamment qualifié d'intrigues orchestrées par ses détracteurs les poursuites engagées à son encontre par la Suède. Le porte-parole de Wikileaks, Kristinn Hrafnsson, a déclaré à Londres que des menaces ont été proférées contre le site. "Des appels ont même été lancés pour le meurtre de Julian Assange." C'est pourquoi Assange craint particulièrement pour sa sécurité, a déclaré Hrafnsson. C'est aussi pourquoi le fondateur de Wikileaks continue de se cacher. Hrafnsson réagissait manifestement aux déclarations faites en Amérique du nord. En Amérique, l'ancien gouverneur républicain de l'Arkansas, Mike Huckabee, a exigé que le responsables des révélations faites par Wikileaks soit poursuivi et exécuté pour trahison. Au Canada, le conseiller du Chef de gouvernement M. stephen Harper a déclaré à la télévision, à l'évidence de façon ironique, que M. Assange devrait "être tué" et que M. Obama pourrait "utiliser un Drone". Pendant ce temps, une polémique s'est déclenchée entre la Maison blanche et M. Assange. Robert Gibbs, porte-parole du président américain, M. Barack Obama, a qualifié de "ridicule et absurde" le fait que M. assange ait exigé la démission de la secrétaire d'État Hilary Clinton si celle-ci était responsable de l'ordre donnée aux diplomates, et divulgué tout récemment, de se livrer à des activités d'espionnage. "Je ne sais pas exactement pourquoi nous devons nous occuper de l'opinion d'un individu propriétaire d'un site Web", déclare M. Gibbs. "Notre politique étrangère et les intérêts de ce pays sont bien plus importants que les affirmations d'un site web." Le gouvernement américain passe désormais complètement au banc d'essai la protection de ses bases de données. Selon un communiqué de la Maison blanche, M. Russell Travers, directeur adjoint du Centre de la lutte anti-terroriste, a été nommé responsable pour lutter contre les fuites. M. Travers est chargé de mettre en place "les réformes structurelles nécessaires" rendues indispensables après la divulgations des câbles diplomatiques par Wikileaks. La Maison blanche a également la volonté de vérifier les moyens par lesquels toute l'administration échange et protège les renseignements. En outre, le gouvernement américain a annoncé qu'il voulait s'occuper de la sécurité des dissidents et des militants si jamais ceux-ci étaient menacés par les révélations de Wikileaks. "Nous avons tout mis en oeuvre pour entrer en contact avec eux" a indiqué le porte-parole du Département d'État, Philip Crowley. "Nous sommes prêts à les protéger si cela s'avère nécessaire." L'université de la Glace À l'"université Gelato" de Bologne, on prépare les confiseurs de glace aux meilleures saisons de l'année. Le cours d'initiation de trois jours organisé à l'intention des futurs glaciers a eu un très grand succès et attiré des visiteurs venus de tout le monde entier. Au fait, d'où vient toute la glace? Du Glacier et de la machine à glace. Le glacier, c'est-à-dire en allemand le confiseur de glace quelque peu démodé, fabrique la crème selon toutes les règles de l'art italien de fabrication de la glace. La turbine à glace enlève la crème de glace de la vitrine réfrigérée à l'aide d'une spatule, la dispose dans la gaufre et ensuite commence à la vendre. Pour le savoir, l'on n'a pas besoin d'aller à Anzola dell'Emilia dans la province de Bologne. Mais quiconque souhaite en savoir davantage sur la glace, ne peut pas éviter "Gelato-University" de la firme italienne Carpigiani. Le fabricant des sorbetières a fondé l'université de glace en 2003 afin que les crèmes de glace sorties de ses machines répondent partout aux idéaux italiens élevés. Le cours d'initiation de trois jours organisé à l'intention des futurs glaciers a eu un très grand succès et attiré des visiteurs venus de partout dans le monde. Sont également offerts des cours spéciaux portant sur la glace de chocolat et s'étendant sur plusieurs jours. De même, des séances pratiques sont organisées dans la glacerie privée. En pleine crise de la quarantaine, un certain nombre de personnes rêvent d'une nouvelle carrière, d'autres se risquent simplement à réaliser leur désir ardent sur la glace lisse. Cette fois, ce sont 40 participants venus de 19 pays de tous les continents, du Brésil à l'Arabie saoudite en passant par la Hongrie. Jacky, professeur d'éducation artistique venu de la Californie est féru du mouvement Slow Food. Il veut proposer à l'avenir un produit européen de qualité au pays de la Glace industrielle. Anke de Berlin est conseillère en gestion d'entreprise et elle veut, après quelques années, tirer quelques chose de singulier de ce métier éprouvant pour les nerfs. Deux jeunes Égyptiennes rêvent d'ouvrir une glacerie au Caire. Un homme originaire de Malte et un autre venu du Brésil aimeraient améliorer la qualité de la crème glacée dans leurs bars, et la femme de ménage canadienne est venue parce que ses enfants adorent les crèmes glacées italiennes. Le maître glacier Luciano Ferrari explique d'abord aux participants les caractéristiques idéales des glaces parfaites. Est déterminante non seulement la bonne saveur, mais également la souplesse soyeuse et la bonne consistance. Cependant, Luciano n'oublie pas au cours de la formation la cerise sur le gâteau de la superstructure nationale et, en général, du sud: "La glace italienne est simplement la meilleure: et puis elle conserve encore une sacrée dose de romantisme." La première étape dans la fabrication paraît tout à fait simple. Luciano verse les ingrédients de base, tels que du lait, de la crème, de la poudre de lait, du sucre et des stabilisateurs dans un grand mélangeur qui chauffe tout à 85 degrés grâce un programme électronique, puis refroidit immédiatement à quatre degrés. Il ouvre ensuite un robinet installé sur la machine: il en sort une crème blanche de base pasteurisée, fondement de toutes les sortes de glaces au lait. Le formateur est aussitôt assailli de question: Est-il possible de fabriquer de la glace en utilisant seulement les substances naturelles sans stabilisateur? Comment peut-on donner libre cours au plaisir personnel de l'expérimentation? M. Luciano met en garde contre le fait se laisser induire en erreur par l'esprit du temps. Celui qui ne parle que des glaces "fabriquées à partir des ingrédients naturels", a peut-être malgré cela utilisé des stabilisateurs: le plus souvent un produit naturel, par exemple de la farine de graine de guar obtenue à partir du haricot de guar. Il est évidemment possible de fabriquer de la glace sans utiliser de stabilisateur, seulement il faut la vendre dans un délai de 24 heures, sinon elle s'effondre et le client ne croquera rien d'autre que des granules de glace. Certaines modifications de la masse de base sont permises. Cela devient plus passionnant avec les arômes. Le maître Luciano établit la différence entre les ingrédients que l'on acquiert dans le rayon fruits ou confiseries du supermarché. En outre, il existe de la poudre et des pâtes. "les fournisseurs tenteront tous de vous refiler des douzaines d'ingrédients aromatisés." "Toutefois, vous devriez tout simplement essayer." Soit dans les recettes de sorbets aux fruits avec du sucre et des fruits frais. Soit dans les crèmes glacées fabriquées à partir de la masse de base blanche qui, en y ajoutant des oeufs devient une crème jaune et constitue, lorsqu'on y ajoute de la poudre de cacao, la base de tous les desserts possibles au chocolat. Maintenant, tous les participants au cours doivent passer à l'utilisation des machines à glace. Luciano les invite de temps en temps à fabriquer quatre sortes de glaces: à la vanille, au chocolat, au moka et au noisette avec ou sans oeufs dans la masse de base, avec plus ou moins d'arôme de vanille ou d'autres ingrédients naturels. Les différentes sortes de glaces aux fruits sont également soumises à la même expérience. Plus de substances aromatiques, plus de purées de fruits: du point de vue du goût, cela n'est pas absolument meilleur. La glace aux noisettes ne comporte pas forcément le goût de la noix, lorsqu'elle se compose en grande partie de noisettes. La glace au kiwi, très populaire, est fabriquée à partir du groupe utilisant plus de fruits, moins d'eau et un peu moins de stabilisateur. "Seul un mélange équilibré relève correctement le goût d'une glace", affirme Luciano. La fabrication de la glace est un exercice de calcul: si l'on utilise de la purée de pêche avec beaucoup de sucre, il faut que la quantité de sucre soit réduite dans la recette de base. Un supplément de sucre est nécessaire pour la glace au citron. Luciano présente un appareil avec lequel il détermine la teneur en sucre des différents types de fruits (les vignerons s'en servent pour mesurer le degré d'Oechsle dans le moût de raisin). Heureusement, les tableaux facilitent les calculs. La fabrication de la glace ne nécessite plus, comme autrefois, autant d'intervention physique. Ce n'est pas seulement la machine de fabrication automatique de la masse de base qui aide. Il existe également un appareil dans lequel on bat simultanément le mélange de glace disponible pour le rendre onctueux et ramené à des températures négatives. En dépit de toutes les automatisations, de légères pannes ne sont pas exclues. Le Brésilien Gustavo se barbouille de purée de fruits de la tête aux pieds et, ainsi, éclabousse ses camarades d'études lorsque le contrôle du colossal bol mélangeur lui échappe. Le maître Luciano est d'avis qu'un "incident pareil risque de se produire lors de chaque cours: ce n'est qu'une question de temps." Les contrôleurs dans une position ambiguë Selon certaines sources, l'industrie qui expérimente la culture des plantes génétiquement modifiées a noyauté l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Cette accusation est maintenant formulée par le groupe d'experts Testbiotech qui est considéré comme un institut indépendant pour l'évaluation des conséquences de la biotechnologie. "Cela sonne comme une théorie de la conspiration, mais nous nous bien renseignés", a déclaré mercredi à Munich M. Christoph Then, Directeur de Testbiotech. Certaines informations font état de ce que le président du groupe d'experts Efsa pour les plantes génétiquement modifiées, M. Harry Kuiper, ainsi que d'autres experts Efsa sont sous contrat avec le groupe de pression Ilsi. Ce dernier est financé par les groupes tels que Monsanto, Nestlé ou Bayer. M. Kuiper a collaboré de façon déterminante à l'élaboration des prescriptions d'essai de l'Efsa pour les plantes génétiquement modifiées et se trouve, de ce fait, clairement dans une situation de conflit d'intérêts, selon les critiques formulées par M. Then. Les prescriptions élaborées correspondent textuellement, par alinéas, aux prises de position du groupe de pression Ilsi et portent ainsi la marque de l'industrie qui, au fond, serait contrôlée par les autorités installées à Parme en Italie. C'est déjà la deuxième fois que Testbiotech dénonce un conflit d'intérêt. Une responsable de haut rang de l'Efsa a récemment rejoint sans condition ou sans période transitoire le groupe agroalimentaire suisse Syngenta. Ce faisant, Elle a changé de camp. Il y a peu de temps, même la Radio de l'Allemagne Centrale (Mitteldeutsche Rundfunk, MDR) avait révélé l'existence de relations personnelles entre l'autorité de l'Union européenne chargée du contrôle et le lobby industriel, ce qui a éveillé les soupçons aussi bien de l'Agence fédérale allemande pour l'environnement que des députés européens. Cependant, l'Efsa n'admet l'existence d'aucun conflit d'intérêt. Une opinion indique que l'on exploite toutes les données fiables, y compris celles de l'industrie tant qu'elles sont d'une bonne qualité professionnelle. On n'interdit pas aux experts travaillant pour le compte de l'Efsa de nouer des contacte avec ce secteur d'activité. Mais ils devraient les rendre publics. M. Kuiper admet qu'il travaille pour l'institut international pour les sciences de la vie (International Life Sciences Institute, Ilsi) basé aux États-Unis. Cet organisme se considère comme un forum neutre regroupant les experts qui appartiennent, entre autres, au domaine des sciences, de l'industrie et de la politique afin d'évaluer les risques de la biotechnologie sans être à la solde d'un lobby. Dans cette affaire, les experts indépendants tels que M. Then désapprouvent le fait que les plantes génétiquement modifiées soient acceptées sans aucun essai d'alimentation chez les animaux et que l'on ait pas testé l'impact de ces plantes sur l'environnement. "Nous souhaitons savoir quelles sont, par exemple, les incidences du maïs génétiquement modifié cause au champ" affirme M. Then. La pratique actuelle consiste à tester uniquement les protéines isolées et non pas toute la plant génétiquement modifiée, ce qui ne permet pas d'obtenir des résultats fiables. "Si l'on ne recherche pas les risques, comment peut-on alors les découvrir?" s'interroge M. Then sur un ton accusateur. C'est aussi le point de vue de Mme Angelika Hilbeck. Cette scientifique effectue des recherches depuis 1994 dans le domaine de la génétique et travaille actuellement à l'école polytechnique de Zurich. Dans cette région comme aux États-Unis, et désormais aussi en Europe, le secteur de l'industrie essaie de plus en plus d'influencer ou de discréditer les scientifiques critiques. C'est pourquoi, il existe à peine encore des chercheurs qui ne soient pas liés à des sociétés. De l'avis des entreprises, les études critiques ne seraient pas publiées. Mme Hilbeck affirme que "l'industrie contrôle la recherche sur la sécurité". La trace de pierre Uli Gsell s'en est procuré, au total 400 kilo environ. Lundi après-midi, elle se trouvait devant la gare de Stuttgart avec son tube au dos. Il y avait manif. Il neigeait. L'histoire est connue: En septembre, les excavatrices étaient venues et avaient commencé à démolir une grande partie de l'aile nord. Le monde de Stuttgart n'était plus le le même: Plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre le projet S21, la transformation de la gare centrale de Stuttgart en une gare souterraine qui coûtera plusieurs milliards. Une grande partie de l'aile était en ruines lorsque les manifestation ont débouché sur l'arrêt des travaux de construction. Brisée en 6000, 7000 morceaux. Le Muschelkalk (le calcaire coquillier) de Crailsheim, un pavé tendre et grossier mal construit entre 1914 et 1920. M. Gsell est un sculpteur de 43 ans résidant à Ostfildern. Il s'en est procuré quelques fragments. "Ces pierres sont des reliques." "Elles ne doivent pas disparaître." Il déclare avec enthousiasme: "une roche modeste et bon marché, simple et terrestre." Il affirmant qu'en la découpant à la scie, il a senti l'odeur de la fumée de cigarette. Il ne sait pas encore ce qu'il fera de ce fragment. Les roches ont du temps. Uli Gsell aussi. les traces des pierres de Stuttgart mènent à un ancien dépôt de munitions de l'armée française dans une forêt située près de Tubingue, où Manuel Rongen a édifié son empire de pierres. Cet homme de 44 ans fait le commerce de vieilles pierres. Il a acheté toutes les pierres issues de la démolition survenue à Stuttgart. "Ce serait une honte si elles étaient concassées ou si elles disparaissent dans la décharge" déclare-t-il dans son bureau situé dans une hutte, qui fut autrefois un poste de garde. Il raconte qu'il a fait l'objet d'insultes et de menaces lorsqu'en septembre les journaux ont rapporté qu'il avait achète le reste de l'aile nord à l'entreprise de démolition. Mais il a négocié pendant des journées entières avec les adversaires du projet S21. Et il leur a expliqué qu'il ne pouvait rien faire du tout pour s'opposer à la démolition. Et si elle a lieu, alors la chose la plus raisonnable serait de continuer à utiliser les pierre. Environ 200 adversaires du projet S21 ont par la suite emporté l'un des parallélépipède de pierre pesant en moyenne 80 kilos dont la valeur est comprise entre 6,50 et 14 Euros. Certains le garde comme souvenir dans tout en espérant également pouvoir le rendre lors d'une reconstruction. Rongen avait acquis 500 tonnes, 25 chargements complet d'un camion. Environ la moitié se trouve encore entassée dans la forêt, le reste étant depuis longtemps vendu. Propriétaires de jardins, jardiniers paysagistes, Particuliers. Ils sont venus de partout et ont emporté tout ce qui pouvaient entrer dans le coffre et les remorques. Ces pierres de scandale de Stuttgart se sont transformées depuis longtemps en "Mäuerle" ou en limitations des plates-bandes d'herbes. "Au fait, cette pierre n'est rien de particulier" dit M. Rongen. "n'eut-été cette composante politique." Il entre dans sa voiture tout terrain, fait le tour de son vaste empire de 20 hectares. Il a fait des études de droit qu'il a abandonnées. Plus tard, il a entrepris d'étudier la biologie avant de s'intéresser par la suite à l'informatique et de devenir finalement un carrier. Et un amateur de pierres. Il stocke 40000 tonnes. Il amasse se trésors partout en Allemagne. IL affirme qu'il est le plus grand marchand des pierres anciennes. Il se réfrène. Des pierres de sable sculptées avec art sont posés sur la neige. "Autrefois, Elles faisaient partie du pont de Marienbrücke à Dresde". Elbsandstein, jaune, chaude, affirme-t-il avec enthousiasme. "Ma pierre préférée." Il prend le chemin qui monte à travers la forêt. Il montre un tas du doigt: Pierre de sable rouge, auparavant, partie de la gare de Karlsruhe. Et ainsi de suite. "Joli travertin." Le parallélépipède faisait jadis partie de la tribune du Neckarstadion de Stuttgart. Partout dans la neige des pierres et des histoires, le travertin de Cannstatt provenant de la préfecture de police, le granite rougeâtre provenant de la cathédrale saint Blasien, le tuf provenant de l'hôpital de Heilbronn. Quel travail, Quels efforts, quelle sueur! Lorsque M. Rongen pense que jadis les pierres étaient sculptées à la main et déplacées à l'aide de palans simples et des charrettes tirées par des boeufs, il devient tout à fait respectueux. "Ce serait un scandale si un tel patrimoine était mis en pièce." Il n'est pas devenu riche, encore moins richissime. Mais ce carrier emploie aujourd'hui 14 personnes. En outre, des tailleurs de pierres, un sculpteur, un forgeron, un souffleur de verre et un jardinier se sont installés dans la forêt. "Nous travaillons dur, mais c'est gratifiant", affirme le recycleur de déchets. Prochainement, il doit se rendre à Cologne. Là-bas aussi, il y a des pierres à sauver. Lutte de talents pour conquérir les hauts potentiels Le comptoir connaît une vive affluence. 16 étudiants se bousculent pour acheter de petits pains au saumon, de la sauce tomate et des blancs-mangers. L'université technique du Braunschweig et le constructeur automobile Volkswagen ont invité les étudiants en design et génie mécanique à un atelier. Dans le cadre d'une sorte de concours d'idées, ils doivent parler métier au sujet de la voiture du futur avec les concepteurs de VW, et, en passant, connaître la firme Volkswagen. De nos jours, nombre d'entreprises n'hésitent pas à aller au corps à corps dans la compétition pour dénicher meilleurs cerveaux et à s'engager, comme Volkswagen, dans une coopération multiforme avec les universités. Leur mission: Recruter les diplômés les plus doués autant que possible dans les amphithéâtres avant que ces derniers n'arrivent sur le marché de l'emploi et qu'ils ne soient courtisés par les autres. Et puisque les universités ne publient pas déclarations concernant les performances de leurs étudiants, on essaye de repérer les talents exceptionnels dans le cadre des projets pratiques et de les fidéliser. Au deuxième jour de l'atelier organisé à l'université technique du Brauschweig le groupe automobile amadoue les talents. Une jeune dame du service de personnel partage les stylos, des bonbons et des cartes comportant le logo de Volkswagen. Elle parle du calendrier des stages professionnels et des jobs étudiants aux jeunes talents; elle leur montre les chemins pour accéder à l'enceinte du groupe. C'est Nico Selle de l'université technique du Braunschweig qui est responsable du projet engagé avec Volkswagen. Pour lui, il existe des avantages réciproques pour les deux parties: "Les étudiants entrent en contact avec ce secteur industriel et gagnent en expérience." "Quant au groupe Volkswagen, il peut connaître les étudiants, regarder de plus près les candidats sérieux et apprécier ceux qui entrent en ligne de compte en tant que collaborateur." Selon M. selle, Une telle coopération est inhabituelle. Ce qu'il y a de nouveau, c'est l'offensive avec laquelle on cherche à s'attirer les étudiants. "Autrefois, l'accent était mis plutôt sur le projet professionnel", affirme M. Selle. La lutte pour la conquête des nouveaux diplômés deviendra bien plus âpre. Dans biens des secteurs, les entreprises ne peuvent plus recruter leurs collaborateurs en effectuant un tri sur une kyrielle de candidats. Mais elles doivent vanter leur fiabilité et surtout courtiser la main d'oeuvre hautement qualifiée. Ce sont surtout Les diplômés issus des filières d'ingénierie qui se trouvent dans une excellente position pour négocier. Selon l'association des ingénieurs allemands VDI, plus de 40 000 postes d'ingénieurs sont restés inoccupés en octobre. Et selon les prévisions de la VDI, le vide relatif aux postes d'ingénieur s'agrandira encore. Roman Dykta va à la chasse aux talents pour le compte de KPMG, cabinet d'audit, d'expertise comptable et de conseil. Il organise de coûteux événements visant au recrutement des talents, comme par exemple la course croisière KPMG-Race, une espèce de rallye-papier où les concurrents doivent trouver leur chemin à l'aide des coordonnées GPS. L'entreprise va ainsi envoyer huit étudiants prometteurs l'année prochaine afin qu'ils parcourent de cette façon les États-Unis. Les participants peuvent accessoirement visiter les filiales de KPMG et connaître l'entreprise. Celui qui doit y participer se décide d'avance après deux procédures de sélection. Seule la crème de la crème des nombreux candidats s'envolera pour les États-Unis. Selon M. Dykta, les moyens utilisée pour la quête des hauts potentiels dans les universités sont de plus en plus importante. "Nous voulons émerger du lot grâce à la course croisière." "Pour nous, une simple croisière était trop peu de chose" Pour le chasseur de talents qu'est M. Dykta, le compte semble y être. "Jusqu'à aujourd'hui, nous sommes restés en contact avec toutes les personnes ayant pris part l'année dernière à une action semblable." "Certains d'entre eux sont sur le point de terminer leurs études et souhaitent adresser bientôt leurs demandes à notre entreprise". affirme-t-il. En dehors de l'amadouement direct effectué dans le campus, les petites et moyennes entreprises procèdent de manière tout à fait classique en participant aux foires professionnelles où elles se livrent à la chasse aux cerveaux. "Nous essayons d'atteindre les diplômés en participant aux salons professionnels." "Par exemple, au salon des technologies solaires", indique Mme Sitha Stübe, directrice de ressources humaine chez Solarworld, fabricant de panneaux photovoltaïques. Cette entreprise installée à Bonn emploie environ 1500 personnes en Allemagne. Mme Stübe a connaissance de la problématique liée à la relève. Actuellement, 35 postes sont mis au concours sur le site de l'entreprise. "En ce moment, il est très difficile de pourvoir des postes vacants." "Cela coûte cher et prend beaucoup de temps", assure-t-il? Un autre moyen d'établir le contact consiste à passer par les professeurs d'université. Solarworld a établi une coopération avec différents établissements d'enseignement supérieur, par exemple, l'université de Fribourg. "Les professeurs indiquent que l'étudiant a la possibilité d'effectuer des stages professionnels ou d'écrire son projet de fin d'étude chez nous." Des campagnes publicitaires onéreuses sont annoncées chez les spécialistes du solaire. C'est pour cela que l'entreprise essaye de faire sa publicité en mettant en exergue d'autres qualités: ambiance personnalisée, hiérarchie plate et communication facile. "Souvent, un grand groupe ne peut pas faire cela", soutient Mme Stübe, chef du personnel. Il y a longtemps que l'argent ne tient plus le rôle principal dans la recherche d'emploi. Les heures de travail flexibles, la garde d'enfants ou de bonnes possibilités de promotion constituent les autres facteurs déterminants. Selon une étude menée par l'institut Great Place to Work, Solarworld occupe la 55e place parmi les 100 meilleurs employeurs d'Allemagne. L'institut constitue un tableau d'honneur annuel des employeurs allemands. À cet effet, il interroge les collaborateurs sur leur degré de satisfaction par rapport à leur travail et à son contexte tout en regardant les conditions-cadres des employés. La chef du personnel Mme Stübe espère que ce placement permettra de rehausser l'image de la société auprès des demandeurs d'emploi. "Je pense que les candidats s'en remettent surtout aux évaluations externes en ce qui concerne un employeur potentiel", déclare-t-elle. Wolf Reiner Kriegler de académie allemande DEBA (Deutscher Employer Branding Akademie, DEBA) conseille les entreprises qui souhaitent se bâtir une bonne réputation en tant qu'employeur en appliquant une stratégie à long terme. Il conseille à ses clients de montrer plus d'authenticité. Et, selon M. Kriegler, cela signifie avant tout prendre des mesures internes. "Le meilleur moyen pour un employeur de se rendre attractif est de passer par ses propre collaborateurs", affirme-t-il. Cela s'appelle, d'après le jargon utilisé dans le secteur, la stratégie d'image interne, c'est-à-dire la création de l'image de marque de l'employeur au sein de son propre effectif. "les collaborateurs satisfaits forment les meilleurs messagers." Lorsqu'on traite bien ses employés et qu'ils s'identifient avec l'entreprise, ils font tout seul la publicité de leur employeur auprès de leurs amis et connaissances. "C'est comme si l'on jouait dans un orchestre", déclare M. Kriegler. Obama met un frein aux nouveaux forages pétroliers Il n'existera pas de nouveaux forages de pétrole dans le golfe du Mexique au large de la côte de la Floride, État du sud-est des États-Unis, au cours des années à venir. Le gouvernement de Washington a prononcé une interdiction Une interdiction équivalente et, ainsi, définitivement annulé ses plans initiaux. Même au large de la côte atlantique, de nouveaux forages demeurent pour l'instant interdits. Le secrétaire à l'Intérieur Ken Salazar a fait cette annonce mercredi. C'est l'explosion, en avril, de la plateforme de forage "Deepwater Horizon" qui est à l'origine de cette interdiction stricte. Celle-ci doit rester en vigueur au moins pour les cinq prochaines années. Face à cet accident qui à coûté la vie à onze employés et conduit à la plus grande catastrophe environnementale des États-Unis, le Président Barack Obama, soumis à la pression de l'opposition et de ce secteur d'activité, avait indiqué qu'il était disposé à autoriser la réalisation de nouveaux forages dans la partie orientale du golfe du Mexique. Les partisans de cette solution veulent ainsi réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis des pays étrangers pour ce qui est de l'approvisionnement en pétrole. La question de savoir qui porte la responsabilité de la marée noire dévastatrice dans le golf n'est pas, jusqu'à ce jour, définitivement résolue. Le groupe pétrolier britannique, qui est confronté à des demandes d'indemnisation de plusieurs milliards, se trouve au centre des accusations. Une commission d'enquête créée par Obama doit présenter ses conclusions courant décembre. En octobre, le secrétaire à l'Intérieur Ken Salazar avait levé le gel du forage décrété après l'explosion de la plateforme. À la suite de cette décision, différents groupes pétroliers avait aussitôt présenté des demandes relatives à de nouveaux projets de forage. Avec des mesures de contrôles plus strictes et des consignes de sécurité plus sévères, Obama et Salazar veulent empêcher une nouvelle catastrophe. L'autorité de contrôle compétente, qui s'est discréditée après de nombreuses accusations de corruption, fait actuellement l'objet de reformes en profondeur. Parallèlement, M. Obama a annoncé les supprimerait les lucratives niches fiscales des groupes gaziers et pétroliers. Les acteurs de ce secteur d'activité mettent désormais publiquement en garde contre le fait que le débit d'alimentation dans le golfe serait nettement plus faible que ce n'est le cas jusqu'à présent. "L'objectif du gouvernement est de mettre un frein à la croissance rapide du secteur du gaz et du pétrole" selon le résultat d'un sondage actuelle réalisé dans le secteur par le cabinet d'audit BDO, avant l'interdiction de forage prononcée mercredi. D'ailleurs, l'American Enery Alliance déplore l'incertitude qui caractérise ce secteur: "Personne ne sait ce qui changera exactement avec la réglementation." Les investissements consenties dans de nouveaux projets de soutien ont été reportés jusqu'à nouvel ordre, au détriment de la croissance. Le pays Ogoni est à sec L'eau qui coule dans les fleuves est huilé brun; elle dégage une odeur semblable à celle qui existe dans la station d'essence: En raison d'un fuite, des milliards de litres de pétrole brut ont détruit le pays Ogoni au Nigeria. Les hommes vivent de vol, de corruption et du raffinage du pétrole. Celestine Akpobari a une bonne intention. "Ne vous épuisez pas", lance le militant écologiste aux journalistes pour les calmer: "Vous aujourd'hui encore assez de boue de pétrole devant la lentille d'eau." Le Nigérian de 37 ans a tenté de photographier un jeune enfoncé dans l'eau boueuse jusqu'à la poitrine, ainsi que la traînée grasse qui l'entoure: Cette scène semble presque belle dans l'éclat d'eau à la couleur de l'arc-en-ciel. On ne peut pas s'apercevoir que le sous-sol regorge de nappes brunes de pétrole brut. Sur la rive de la rivière Bodo-Jetty, Esther Badom raconte que, jadis, elle recueillait des crevettes par seaux entiers ici. Mais entre-temps les eaux calmes ont complètement tari. Il y a cinq ans, une quantité énorme de pétrole a jailli d'un oléoduc ayant explosé dans l'immense marécage. Les pêcheurs habitant la petite ville voisine de Bodo doivent désormais ramer pendant six heures pour atteindre les eaux poissonneuses: Le pays Ogoni situé au coeur du Delta du Niger est considéré comme l'une des régions les plus polluées au monde. Toute l'étendue des ravages saute aux yeux lorsqu'on parcourt les marais de mangrove traversées par des cours d'eaux. Au lieu d'une eau claire, le bateau à moteur fend une eau marron cradingue. Quiconque y plonge sa main la retire toute recouverte de pétrole. Les racines de petits de la mangrove émergent du sol comme des bâtons de réglisse. Les palmiers isolés laissent tristement pendre leurs palmes. On cherche en vain les nuées d'oiseaux, comme l'on en rencontre habituellement dans les zones humides: Dés que le moteur hors-bord s'arrête, un silence fantomatique s'abat sur ce paradis d'autrefois qui ressemble à une station-service par l'odeur qu'il dégage. "Ce qui se passe ici, c'est guerre contre l'environnement" déclare M. Celestine Akpobari d'un air triste: "Notre vie est caractérisée par un danger permanent en ce qui concerne la santé." La comparaison des guerres est faite. La région où vivent les Ogoni est un champ de bataille assiégé depuis des dizaines d'années: Il y a plus de 60 ans, les premiers explorateurs européens ont pénétré ici; la première résistance fut organisée dans les années 1980 par l'écrivain Ken Saro-Wiwa. celui-ci fut exécuté plus tard. En 1993, le groupe Shell a dû interrompre ses activités de production dans cette région parce que celles-ci étaient devenues très dangereuses pour ses employés. Aujourd'hui encore, le retour au pays Ogoni est interdit à cette société: Alors que plus de 2 millions de baril d'or noir sont quotidiennement pompés grâce à plus de 5000 puits de forage et 7000 kilomètres d'oléoducs dans l'ensemble de la région du Delta, trois fois grande comme la Suisse, les champs pétrolifères du pays Ogoni sont inexploités, car la situation y est trop instable pour ce groupe pétrolier. Tous les quelques cent mètres se dressent dans l'eau des tréteaux en acier comme de bizarres sculptures: On désigne très affectueusement "arbres de Noël" les têtes de trous de forage. Elles ont jusqu'à 50 ans, la plupart sont rongées par la corrosion jusqu'au repère. Akpobari estime qu'une tête de forage de cette nature se casse de temps en temps en morceau, car un flot constant de pétrole brut coule dans l'eau. Selon les estimations des experts, plus de deux milliards de litres se sont déversés sur l'écosystème en 50 ans: Chaque année, la quantité de pétrole équivalente à celle qui s'est écoulée dans la mer lors de l'accident du super-pétrolier " Exxon Valdez" il y a 21 ans au large de l'Alaska, une des plus grandes catastrophe environnementales dans l'histoire de l'humanité. Qui doit porter la responsabilité de la pollution environnementale persistante? la réponse à cette question divise les acteur. Pour le groupe Shell, le sabotage et le siphonage des oléoducs sont responsables de plus de 90 pourcent de la pollution. Les environnementalistes pour leur part considèrent les explosions des têtes de forage et les oléoducs perforés comme les principales causes. En 2008, le chercheur américain Richard Steiner reprochait au groupe Shell d'appliquer au Nigeria des normes de sécurité essentiellement moins strictes que partout ailleurs dans le monde: Seul le taux de défaillances des conduites est "encore bien plus élevé qu'alleures". Certaines formes émergent des mangroves à un endroit qui, vu de loin, ressemble à un atelier abandonné, plein de cambouis et installé à l'air libre: Elles sont complètement nus et couverts de cambouis jusqu'au cou. Un feu scintille sous l'un des nombreux tonneaux qui tantôt reliés aux tuyaux, tantôt éparpillés sans motif sur le site doivent être répérés: une petite raffinerie clandestine. On fait chauffer le pétrole brut dans le tonneau pendant plusieurs heures, explique Michael, le chef d'équipe. Dans un premier temps, l'essence pénètre dans un récipient en passant par des tuyaux, ensuite, à l'extrémité de la conduite des gouttes de kérosène tombent et l'on obtient finalement du diesel. C'est ainsi que Michael et ses quatre collaborateurs produisent quotidiennement quatre fûts de Diesel de 300 litres: "Cela nous rapporte 34 000 Naira", environ 22 dollars. Les habitants du Delta tirent parti de la pénurie chronique de carburant dans le plus grand pays producteur de pétrole en Afrique noire. Le Nigeria ne dispose que d'une seule raffinerie. Les raffineurs illégaux peuvent vendre à un prix moins cher que celui ridiculement bas d'à peine 40 centimes d'Euro par litre de Diesel: Car ils acquièrent gratuitement leur matière première. celle-ci est offerte par les "protecteurs" qui mettent le réseau des oléoducs en perce partout à travers le pays des Ogoni. Selon les experts, le pays perd de cette manière au moins 16 millions de litres de pétrole brut dans l'ensemble du Delta du Niger. Seule une petite partie tout à fait insignifiante de la matière première provisoirement entreposé est illégalement purifiée: Les réseaux du crime organisé qui comptent également parmi ses membres des politiciens et de militaires de haut rang, chargent la part du lion dans des tankers et la bradent sur le marché mondial. Le militant Akpobari considère que le débat portant sur la question de savoir s'il faut attribuer la catastrophe environnementale ou plutôt les activités subversives à la population ou au mode de production laxiste est purement académique. "Si les sociétés pétrolières n'étaient pas perçue comme des intrus et si les fondements de la vie des pêcheurs n'étaient pas si profondément détruits, il n'y aurait ni sabotage, ni vol et raffineries illégales." Mais, Entre-temps, les relations des Ogoni surtout vis-à-vis de Shell se sont tellement détériorés qu'il n'était plus question que du retrait du groupe. "peut-être que les opérateurs ayant d'autres nationalités, comme les chinois, se révèleront meilleurs." Alors, Michael devient nerveux. "Il est grand temps que vous déguerpissiez" annonce le robuste ouvrier du pétrole. "Les soldats peuvent apparaître à tout moment." Si les raffineurs illégaux sont surpris par les unités spéciales des forces armées, ils ne feront certes pas l'objet d'une arrestation, mais tout au plus ils leur offriront des pots-de-vin. Même les soldats surtout originaires du nord du pays entendent profiter comme tous les Nigérians de la matière première. "À tout point de vue, ce fichu truc a fait tomber notre pays bien bas", regrette Akpori. Les enquêteurs découvrent des défauts de construction dans les réacteurs de l'A380 L'A380 souffre manifestement d'un gros problème de sécurité. En examinant un appareil qui a effectué un atterrissage d'urgence, les enquêteurs ont découvert un possible défaut de construction qui peut conduire à "défaillance catastrophique du réacteur." La compagnie aérienne Qantas veut maintenant porter plainte contre le fabricant du réacteur. Début novembre, les passagers de l'Airbus appartenant à la compagnie Quantas avaient visiblement eu jusqu'ici plus de chance: Au cours de l'enquête qu'elle a menée, l'autorité australienne chargée de la sécurité aérienne a constaté que les réacteurs de certains appareils A380 présentaient un sérieux problème de sécurité, et elle met en garde contre un possible défaut de construction. Cette défaillance potentielle pourrait entraîner de graves conséquences: Elle peut provoquer des criques de fatigue et des fuites au niveau du raccordement de la conduite d'huile, indique-t-on dans une prise de position publiée ce jeudi par l'administration de l'ATSB. Elle aurait pu conduire à une "défaillance catastrophique des réacteurs". Sont concernés les réacteurs fabriqués Rolls-Royce et équipant 20 aéronefs de la série A380. L'Airbus de la compagnie Quantas, qui a dû atterrir d'urgence le 4 novembre à Singapour, figure parmi ceux-ci. La compagnie aérienne australienne a désormais engagé des poursuites judiciaires contre le fabricant anglais de réacteurs. Elle a déposé une plainte judiciaire auprès d'un tribunal fédéral australien dont le siège se trouve à Sydney. Cette démarche lui donne la possibilité de prendre d'autres mesures juridiques contre la société. Le directeur de Quantas, M. Alan Joyce, a déclaré que sa compagnie réclamerait des dommages-intérêts relativement à l'incident survenu début novembre. Des pièces se sont détachées et la surface portante a été endommagée pendant l'incendie du moteur. Selon Rolls-Royce, c'est l'inflammation d'huile qui est à l'origine des dégâts. Après cet incident, au moins 40 réacteurs doivent maintenant être remplacés dans le monde. Les enquêteurs australiens ont annoncé que d'autres tests relatifs à la sécurité seront réalisé sur les superjumbos qui sont également équipés des réacteurs en questions. Les recommandations de sécurité sont le résultat d'une collaboration avec Rolls-Royce, a indiqué le porte-parole de l'ASTB, M. Martin Dolan. Le problème de sécurité est considéré comme suffisamment important pour informer toutes les parties concernées. Après l'atterrissage d'urgence de son avion, la compagnie aérienne Quantas avait immobilisé au sol toute sa flotte d'A380 pendant une semaine. Singapore Airlines a temporairement immobilisé trois de ses onze A380. La compagnie Lufthansa a remplacé, par mesure de précaution, le réacteur d'un A380. L'avion à deux étages est le plus grand avion de ligne au monde. La chute de neige sur tout le territoire provoque un chaos dans les transports L'Allemagne toute couverte de blanc: En une nuit, la neige est tombée sur presque tout le pays. Le chaos règne sur toutes les routes, les trains et les avions sont immobilisés. Au moins trois personnes sont mortes dans des accidents de circulation. L'hiver fait grelotter l'Allemagne: Par des températures glaciales, presque toute la république est recouverte de neige dans la nuit de jeudi, ce qui conduit au chaos dans de nombreuses localités. Au nord et à l'est, la couverture de neige atteint 15 centimètres par endroits. La circulation est fortement restreinte sur plusieurs autoroutes et sur de nombreuses routes. Sur la nationale A7 à Flensburg, le personnel du service d'hiver a travaillé de manière permanente, mais ils n'ont pas pu venir à bout de la neige qui ne cessait de s'accumuler. En outre, de violentes rafales ont balayé la côte de la mer Baltique. Le Bureau fédéral chargé de la navigation maritime et de l'hydrographie (DSH) s'attend à ce des raz-de-marée aient lieu sue la côte baltique du Schleswig-Holstein avec des niveaux d'eau pouvant atteindre 1,2 m au-dessus de la normale. Les amas de neige sur les autoroutes et sur les routes fédérales ont entraîné de graves problèmes en Saxe. C'est pourquoi la centrale d'alerte de mauvais temps Meteomedia a annoncé le niveau d'alerte violet a été annoncé dans la Suisse saxonne: en fait, c'est le niveau le plus élevé. Par endroits, il y est tombé 30 centimètres de neige fraîche que les vents forts et frais ont dispersée. Plusieurs camions et voitures y sont restés coincés la nuit. Même dans le land de saxe-Anhalt, les autorités de police ont annoncé de graves perturbations sur les routes. Sur l'autoroute A2, la neige et le vent ont entraîné une interruption de la circulation et causé des bouchons. En Thuringe, les chutes de neige ont touché les autoroutes A4 et A9. Selon la Deutscher Bahn, de graves perturbations du trafic ferroviaire ont eu lieu en Saxe, Saxe-Anhalt, Thuringe et au nord de la Bavière. Les principaux problèmes sont: la neige sur les chemins de fer, les arbres tombés sur les voies ferrées, les caténaires ou les aiguilles détruites. En Saxe, on a dû interrompre le transport interrégional Leipzig-Nuremberg. À Sallfeld, en Thuringe, un train ICE à destination de Munich a dû interrompre son voyage. Les sapeurs-pompiers et les paramédicaux ont dû approvisionner les 165 passagers du train en couvertures, nourriture et boissons. Des vents de neige ont balayé les routes. Les Chutes de neige ont entraîné de nombreuses annulations de vol dans les principaux aéroports d'Allemagne. Selon un porte-parole du standard et informations sur les vols, quelques annulations sont déjà annoncées à Munich. Un porte-parole de Fraport indique que 40 vols ont déjà été annulés à Francfort sur le Main. Le service d'hiver y assure un service permanent. Il est vrai que les passagers coincés à l'aéroport ne sont plus nombreux, malgré cela à peine 400 lits y sont mis à leur disposition. Des accidents se sont produits mercredi après-midi sur de nombreuses routes. Le soir à Ostholstein, un conducteur de camion a perdu la vie lors d'une collision avec un train à un passage à niveau. Le conducteur du train a été légèrement blessé. En raison des couches de neige présentes sur les routes, un accident similaire s'est produit non loin de Nuremberg: même ici, un camion a été happé à un passage à niveau parce que le véhicule y était immobilisé. Le conducteur a perdu la vie. Quatre passagers ont été blessés dans le train, c'est pourquoi la route allant de Bayreuth à Nuremberg a été fermée jusqu'aux heures matinales. En outre, une femme de 30 ans est morte lorsque sa voiture a fait tonneau sur une chaussée glissante à Aschaffenburg. Cependant, les météorologues annoncent une bonne nouvelle: La neige sera certes toujours molle et poudreuse, mais elle tourbillonnera en cas de légères rafales. Mais, le vent va s'affaiblir. Seule la mer Baltique sera affligée par de vents violents et rapides. Il fait toutefois très froid, jusqu'à moins 15 degrés par endroits. La Deutsche Bank cherche un acquéreur pour ses tours jumelles. La deutsche Bank cherche à se séparer de son emblème: Selon des informations rapportées par des journaux, cette institution financière cherche des acquéreurs pour ses deux immeubles de bureaux situés à son siège de Francfort. Cet immeuble pourrait rapporter jusqu'à 500 millions d'Euro. La Deutsche Bank vient tout juste d'embellir le siège du groupe: Les tours jumelles situées dans le Quartier d'affaires ont été modernisées; en attendant, les banquiers ont dû retourner dans leur ancien lieu de service. Dorénavant, le groupe financier cherche manifestement à récupérer les coûts de rénovations et il cherche un acquéreur pour ses deux immeubles, comme l'écrit le journal "Financial Times Deutschland", citant un porte-parole. Ce porte-parole n'a pas indiqué les raisons de la vente prévue. Il a déclaré "nous vérifions s'il est plus intéressant d'occuper nous-même les immeubles ou de les vendre, et de les mettre à nouveau en location ultérieurement". C'est ainsi que le plus grand établissement financier d'Allemagne a déjà cédé son siège, peu de temps après. C'est seulement au milieu de l'année 2007 que la banque avait acquis les tours jumelles pour un montant de 272 millions d'Euro auprès des détenteurs de fonds propres. Elle les avaient ensuite réhabilités. Les transformations visant à l'optimisation énergétiques ont englouti, d'après certaines indications, environ 200 millions d'euros. Une vente rapporterait évidemment beaucoup d'argent à la banque. Selon des informations fournies par le journal, les experts de ce secteur d'activité estiment la valeur des tours, rebaptisées entre-temps "Tours vertes", à environ 500 millions d'Euros. Selon le porte-parole, on ne sait pas actuellement si les immeubles seront à nouveau vendus à un fonds appartenant à la banque ou à un investisseur indépendant. Des milliers de personnes pleurent les mineurs qui ont péri. En Nouvelle-Zélande, plus de 10,000 personnes ont eu une pensée pour les mineurs ensevelis qui ont été déclarés morts à la suite de plusieurs explosions survenues dans une mine. On n'avait pas encore pu remonter les corps parce que la situation sécuritaire du puits sinistré continue d'être précaire. Il y a juste deux semaines, une violente explosion s'est produite à Pike River Mine près de la ville de Greymouth. 29 mineurs dont l'âge se situe entre 17 et 62 ans avaient été ensevelis sous terre. Une sonde avait été introduite dans le puits sinistré, mais on n'avait découvert aucune trace de survivants. À cause de la forte concentration de gaz toxiques et des autres explosions qui ont suivi, aucune équipe de secours n'a pu descendre dans la mine pour des raisons de sécurité. Après la deuxième détonation violente, les autorités et l'administration avaient considéré que les mineurs n'avaient plus aucune chance de survivre. Jusqu'ici les corps ne pouvaient par être remontés. Aujourd'hui, parents et amis ont organisé une fête à la mémoire des morts. Des milliers de personnes s'étaient rassemblées sous un soleil éclatant à Greymouth au sud de l'île néo-zélandaise. Ils ont observé deux minutes de silence. En mémoire des 29 mineurs ensevelis, on a installé 29 tables sur lesquels on pouvait voir les noms, casques et lampes. Les photos et effets personnels, parmi lesquels les vêtements et les planches de surf, y avaient également leur place. Les drapeaux ont été mis en berne devant tous les édifices publics du pays. Le Premier Ministre néo-zélandais John Key a déclaré aux participants à la fête commémorative que la Nouvelle-Zélande a nourri l'espoir que les mineurs remonteraient à la surface. "Mais ils ne sont jamais rentrés à la maison." M. Lawrie Drew dont le fils Zen a été enseveli dans les fosses a déclaré qu'il ne peut pas se résigner à accepter la mort de son fils tant qu'il n'aura pas vu ses restes. Outre le Premier Ministre et les parents des victimes, plusieurs diplomates étrangers ont pris part à la fête commémorative. Des mineurs d'origine sud-africaine et britannique ont également ensevelis lors de la première explosion du 19 novembre. Les secouristes ont commencé à éteindre un incendie à l'intérieur de la mine de charbon de l'île du Sud de la Nouvelle Zélande. Le préfet de police Gary Knowles a expliqué aux journalistes que lorsque les masses de gaz explosifs sont déplacé, les températures brûlantes à l'intérieur de la mine commencent à baisser. Va en enfer, guerrier! Le film Splatter est-il un film artificiel? Le réalisateur Nicolas Winding Refn explore les limites du genre ancien grâce à son film, " Walhalla Rising", épopée du combattant. À quel public le réalisateur danois Nicolas Winding Refn a-t-il bien pu penser en tournant "Walhalla Rising" ? Un guerrier Viking (Mads Mikkelsen) ne possédant qu'un oeil est fait prisonnier; il se libère de son bourreau et, avec une force presque surnaturelle, élimine ses adversaires les uns après les autres. Cela semble idéal pour les jeunes spectateurs masculins à la recherche d'une action sanglante, justement parce que notre héros utilise des méthodes d'assassinat brutales. Lorsqu'il est de mauvaise humeur, il arrache les intestins de ses ennemis sans attendre que ceux-ci soient morts. D'un autre côté, jusqu'à la fin du film, le borgne ne dit aucun mot sur son vrai nom. Même les autres personnages laissent échapper, tout au plus, au détour d'une ou deux phrases quelques cris d'agonie épouvantables. Sinon, on ne dit rien et on festoie dans le paysage montagneux incroyablement beau d'Écosse qui constitue le décor de l'univers des Vikings, il y a environ mille ans. Ce serait idéal plus les cinéastes matures ayant un intérêt pour l'existentialisme et pour les travellings excellents. Lorsqu'un film vise plusieurs groupes-cibles, il est dommage que ceux-ci s'excluent mutuellement. Le réalisateur Winding Refn est considéré, depuis la parution de "Pusher", sa trilogie relative au trafiquant de drogue farouche et plein de style, comme une sorte de Quentin Tarantinon danois, mais il se refuse à apporter un peu plus d'humeur au courant dominant ou introduire un peu moins de brutalité au cinéma d'art et d'essai. La plupart des sympathisants du cinéma d'art doivent éprouver de l'horreur face au cerveau qui se répand tout autour et aux intestins. Les amateurs de films d'action meurent d'ennui, lorsque le borgne s'embarque, pour des raisons que l'on peut librement interpréter, avec un groupe de missionnaires chrétiens violents dans un navire à destination de Jérusalem; ils sont noyés pendant une éternité par le calme et la brume avant que l'équipage n'arrive en Amérique et continue à se taire. Il n'est pas alors étonnant que "Walhalla Rising" n'ait trouvé aucun distributeur de films en Allemagne et qu'il n'existe que sous le format DVD. C'est surtout à cause des images magnifiques de la misère qui a mérité une certaine attention, mais aussi parce que l'image d'un film palpitant, de temps à autre, se cache derrière une apparence prétentieuse et sanglante. Il ne s'agit pas de dialogues dans ce film, ni d'une action cohérente, tout est ambiance, un rêve fiévreux transformé en film. Le spectateur ne peut pas y échapper. Refn lui accorde à peine un moment de détente et lui coupe lentement la gorge avec des images glaciales et une bande sonore lugubre, mais surtout avec une haine insaisissable qui jaillit du coeur des personnages. Seul un jeune garçon blond, qui se tient fidèlement aux côtés du borgne, préserve une certaine innocence, tous les autres sont animés par la colère. Plus que tout, le héros borgne dont les mobiles ne sont jamais connus, mais qui revient de l'enfer à tout moment pour combattre des ennemis et provisoirement des alliés en se transformant en guerrier, est peut-être en envoyé du diable lui-même. Il représente le pourrissement, mais peut-être aussi, rien que pour ceux qui sont, de tout façon, pourris. "Walhalla Rising" est un film énigmatique que l'on peut détester ou admirer, qui a pour finalité l'agacement, l'enthousiasme et l'étonnement. Une expérience traumatisante. Mystérieux travaux de terrassement L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dispose de nouvelles indications concernant un programme nucléaire développé par la Syrie. Mais ce pays refuse de prendre position sur ce sujet, encore moins de se soumettre aux contrôles de l'agence. Dans la nuit du 5 au 6 septembre 2007 vers minuit, au moins quatre avions de chasse F-15 I israéliens ont attaqué un mystérieux bâtiment de forme cubique sur le territoire syrien. Il se situe sur la rive de l'euphrate; la plus grande ville située à proximité se trouve à 30 kilomètres: c'est Dair as-Sur. Son nom figure dans les documents de l'AIEA, car il est question du réacteur que la Syrie a construit paraît-il avec l'aide de la Corée du nord dans parallélépipède de pierre, dissimulé dans une vallée marquée par l'absence de courant électrique. Selon un briefing des services de renseignements des États-Unis, la CIA, datant de fin avril 2008,le réacteur courant, connu sous le nom de la localité voisine, el-Kibar, serait bien apte à produire du plutonium, qui permettrait de fabriquer les armes atomiques. En revanche, cette technique est valable depuis les années 1950. La CIA a montré une vidéo de présentation comportant des images satellites floues. À travers l'animation assistée par ordinateur, elle indiquait l'emplacement probable de chaque composant du réacteur avant la destruction de la centrale qui représente une copie en miniature du modèle nord-Coréen de la centrale nucléaire de Yongbyon. En plus, elle a présenté les photos montrant le bâtiment situé à proximité, voire l'intérieur de celui-ci. Il semble que le réacteur se trouvait sur le point d'être mis en service, mais il n'était pas encore équipé de barres de combustibles. Aujourd'hui, plus de trois ans après le bombardement israélien, on dispose d'à peine plus d'informations qu'à l'époque, et même, avec le temps le mystère s'épaissit de plus en plus. L'ancien président des États-Unis George W. Bush a récemment révélé dans ses mémoires qu'avant cette attaque, la CIA était certes sûre que la Syrie avait construit un réacteur à el-Kibar, mais ne disposait de peu'indices montrant ce pays développait "un programme actif d'armement nucléaire". Certains agents de renseignement en Europe préfèrent être plus prudents à ce sujet et parlent seulement d'un "présumé réacteur", même s'ils considèrent la présentation de la CIA comme "plausible". Il leur manque des preuves tangibles, ainsi qu'à l'AIEA. Interrogé sur la manière dont il s'assure qu'il a affaire à un réacteur nucléaire, un diplomate de haut rang des Nations Unis n'a donné qu'une réponse laconique en été en affirmant que l'AIEA disposait de "documents suffisant pour poser des questions". Les syriens ont certainement enlevé avec précipitation les décombres du "bâtiment militaire inutilisé" et procédé à un aplanissement méthodique du terrain. Cependant, en juin 2008, une équipe des experts de l'AIEA conduite par l'ancien inspecteur en chef Oli Heinonen, a découvert à el-Kibar des traces d'uranium produit par les hommes. En outre, l'AIEA a reçu grâce à un État membre des images de satellites des prestataires commerciaux montrant le moment qui a suivi directement l'attaque. il semble que ces dernières sont plus éloquentes que celles présentées par la CIA. Toutefois, ces photos ne sont pas disponibles sur le marché parce que le commanditaire anonyme, peut-être Israël, les a acquises en exclusivité. Il est de ce fait impossible pour l'AIEA d'établir leur authenticité de façon objective. La Syrie a toujours assuré qu'elle n'avait jamais réalisé un programme atomique secret et qu'elle n'avait pas construit de réacteur. Damas soutient que l'uranium trouvé sur le site provient des armes utilisées par Israël. Mais l'AIEA a récusé cet argument après l'analyse des particules en la qualifiant d'invraisemblable. Depuis ce temps-là, damas refuse toute discussion à ce propos, tout comme au sujet des images de satellite. En plus, la Syrie ne permet pas aux contrôleurs d'effectuer une deuxième inspection sur le site d'el-Kibar et refus l'accès aux décombres du bâtiment détruit par la bombe. Mais, même Israël garde un silence obstiné. Confirmant la position officielle, Ehud Olmert, alors Premier Ministre en exercice au moment de l'attaque, a récemment déclaré: "Nous ne ferons jamais de commentaires à ce sujet". C'est ainsi que l'enquête relative à cette affaire traîne en longueur depuis juin 2008 sans qu'on parvienne à un résultat et qu'elle "se transforme de plus en plus en un grave problème de crédibilité de l'Agence", comme le reconnaît un diplomate occidental de haut rang en service au siège de l'AIEA à Vienne, finalement il s'agit d'une grave violation du traité d'interdiction des armes nucléaires. L'AIEA considère que pour réaliser des progrès, il faut éclaircir l'existence des trois autres installations qui doivent avoir "un rapport fonctionnel" avec le présumé réacteur. Jusqu'à présent, les inspecteurs n'ont ni indiqué de quelles installations il s'agit ici, ni quelle est leur fonction ou ce qu'on les suspecte de contenir. Selon des informations publiées par le journal "Süddeutsche Zeitung", elles sont connues au sein de l'AIEA respectivement sous les noms de Marj as-Sultan, Masyaf et Iskandariayah également du nom des villes voisines. L'Institut indépendant Institute for Science and International Security (institut international des sciences et de la sécurité internationale) de Washington a identifié ces localités et découvert sur des images de satellites un complexe près de Masyaf qui serait très probablement l'un des objets suspects. Il est possible qu'il se trouve dans une base militaire ou directement à côté de celle-ci; c'est exactement la raison pour laquelle la Syrie refuse l'accès des trois sites aux inspecteurs de l'AIEA. À Vienne, on affirme que les Syriens redoutent que le groupe d'inspection soit en fait des espions qui seraient envoyés au nom des États-Unis par l'AIEA afin de espionner les installations militaires. À vrai dire, c'est un renseignement fourni par les agents secrets américains qui attiré l'attention des inspecteurs nucléaires. L'AIEA dispose des informations, y compris les photos satellites, indiquant que des véhicules ont fait des navettes entre les trois sites et le parallélépipède de pierre afin de transporter des substances. Un diplomate occidental de haut rang a déclaré à Vienne qu'au moins l'une des installations pourrait "servir à la production du combustible". Il n'aurait "pas d'indications concernant des activités sensibles", telle que l'enrichissement et le retraitement de l'uranium; des processus qui sont indispensables à la production des armes atomiques. Ce type de réacteur fonctionne certainement grâce à l'uranium non enrichi. Néanmoins, il existe à la rigueur des hypothèses plausibles concernant les questions fondamentales suivantes: d'où aurait dû venir l'uranium et où aurait-on séparé plus tard le plutonium nécessaire à la fabrication de la bombe. L'on ignore si les gravats, qui pourraient cacher des traces de grande valeur, ont été stockés dans les trois sites. Lorsque les centaines de camions chargés de terre auront disparu, personne ne disposera d'informations sur le lieu de stockage des gravats. Pour l'AIEA, il, est peu probable que la Syrie ait fait examiner en 1998 la mine de sel d'al-Tibni, située seulement à quelques kilomètres d'el-Kibar, de l'autre côté de l'Euphrate, pour voir s'il peut convenir au stockage des déchets radioactifs. En analysant récemment des photos prises par satellite pour le compte du célèbre magazine Jane's Intelligence Review, l'ancien inspecteur de l'AIEA, M. Robert Kelley a établi un lien entre celles-ci et le réacteur en question. Des photos prises par satellite montrent cependant que la Syrie a entrepris des travaux de terrassement dans les trois sites suspects et déplacé d'énormes conteneurs lorsque l'AIEA commencé à exiger l'accès à ces endroits. Il est possible que ce soit une coïncidence, mais cela n'a pas contribué à écarter les soupçons. En il se dit dans les milieux diplomatiques que l'AIEA a passé plusieurs mois à élaborer un plan concernant les inspections à y effectuer. Ce plan devait permettre à la Syrie de préserver d'éventuels secrets militaires. Seul le temps investi montre quel grand intérêt les inspecteurs portent à cette affaire. Pendant ce temps, Damas a également fait fi de cette proposition. Il y a un an, si les diplomates occidentaux à Vienne n'avait pas fait état de la destruction du réacteur, l'urgence ne serait pas signalée pour cette affaire, affirme, par exemple, Glyn Davies, l'ambassadeur des États-Unis qui évoque depuis quelques mois ce qui est connu sous le nom les inspections spéciales, un des moyens les plus puissants dont l'Agence atomique dispose pour mettre en oeuvre ses contrôles. Le directeur de l'AIEA, M. Yukiya Amano, qui a dû proposer ces inspections, a certes déjà parlé d'"une option à laquelle je suis ouvert à l'avenir", mais il hésite encore. Ce moyen comporte un risque énorme: d'une part, il nécessite une majorité au Conseil des gouverneurs de l'AIEA et un bon nombre des 35 pays qui y sont représentés n'ont aucune envie de voir la situation connaître une escalade. d'autre part, comme ce diplomate qui donne à réflechir: "À cela servirait-il, si à la fin ils ne trouvent rien" L'amour en temps de guerre Ça va mal depuis que Angelina Jolie a fait ses débuts en été en tant que réalisatrice. Elle a écrit le scénario elle-même: c'est une histoire d'amour entre une femme originaire de la Bosnie et un homme d'origine serbe. On ne sait rien de plus au sujet de cette histoire, mais cela suffit pour provoquer le malaise. Un rumeur persistante indique que la femme, une musulmane, est tombée amoureuse de son bourreau serbe pendant la guerre de Yougoslavie. Les fédérations des femmes bosniaques ont immédiatement protesté. En réponse, certaines séquences de tournage prévues à Sarajevo ont été déplacées en dernière minute en Hongrie. Entre-temps, le film est tourné en Hongrie, mais dans la phase de post-production, les protestations se poursuivent toujours en Bosnie. Selon des informations publiées dans un journal bosniaque, Bakira Hasecic de l'organisation des femmes victimes de guerre a adressé une correspondance à Angelina Jolie par l'entremise du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et elle a exigé de rencontrer l'actrice. Jolie est elle-même ambassadrice de bonne volonté du HCR. Elle n'est pas diplomate. Il y a quelques semaines déjà, elle a proposé à ces femmes de tenir une rencontre avec elles en Hongrie, mais celles-ci ont décliné cette offre. "La rencontre doit se tenir en Bosnie", affirme Hasecic. Il n'y a pas eu d'histoires d'amour dans les camps de concentration, et le scénario de Jolie en dit assez long sur son attitude envers les victimes. Le Guardian rapporte que l'organisation de Hasecic a, par la suite, recommandé au haut commissariat des Nations Unies de retirer la qualité d'ambassadrice de bonne volonté à Angelina Jolie. Mais, au fait, quelle sorte de scénario Jolie a-t-elle écrit? Le ministère bosniaque de la culture, qui a reçu des copies de son scénario, a accordé après quelques hésitations une autorisation de tournage à Sarajevo, mais on ne sait pas pourquoi n'est pas ensuite venue malgré cette autorisation. La jeune auteur assure elle-même qu'elle ne poursuit pas des objectifs politiques avec son film, que c'est en faisant beaucoup d'efforts qu'elle s'est mise au courant du conflit yougoslave. Elle soutient qu'elle veut mettre en exergue les terribles conséquences de la guerre et donner la possibilité à toutes les parties prenante de s'exprimer. Elle reste cependant vague au sujet du contenu. C'est ainsi qu'un deuxième synopsis du film circule sur le Net. Il est assez différent: Les amoureux se connaissaient bien avant le début de la guerre. Il se rencontrent à nouveau lorsque la femme, une musulmane bosniaque, est déportée dans le camp de concentration Serbe où l'homme travaille comme gardien. Ce qui constitue tout de même une grande différence avec la version "une victime de viol s'amourache de son bourreau". Que le film de Jolie ait commencé bien avant la guerre, bien sûr. La pression qui s'exerce sur elle, ainsi s'exprime Jolie, est "injuste et fondée sur des informations erronnées". Désormais, seuls les fanatiques d'Hollywood peuvent lui procurer la paix: En mettant illégalement ce scénario dans le Net, comme bien d'autres auparavant. Tirons nous! Ce soir, tout va à nouveau bien chez les Irlandais. pas de trace de consternation. C'est pourquoi l'équipe locale domine excessivement les visiteurs venus de Suède, de Finlande et des États-Unis. Les fans hurlent de joie sur fond d'une forte musique, ils trépignent des pieds. Baileyu-Pub de Cork en irlande du sud vibre parce les joueurs lancent et réussissent à faire tomber des balles de tennis de table à une distance de trois mètres dans des gobelets à bière de l'équipe adverse. Ce spectacle bizarre est appelé "bière-pong". Le vainqueur empoche 500 Euros plus un billet d'avion lui permettant d'aller assister en janvier à Las Vegas au championnat du monde de bière-pong. Cian Tanner est un individu calme; ce subtil jeu à boire et l'informaticien réservé, ces deux comportements ne vont vraiment pas bien ensemble. Et pourtant, malgré cela, le jeune homme de 26 ans cherche à s'amuser, à se détourner de la question térébrante, ce qui débouchera sur l'avenir. Le plaisir de jouer à Las Vegas ne figure pas dans ses projets. En janvier, il dirigera des entretiens d'embauche en Nouvelle Zélande. "J'éprouve cependant un sentiment étrange" affirme-t-il. "Le pays natal est si loin et je n'y ai pas d'emploi." Finalement: Sa copine l'attend déjà à Auckland, "en moins de deux, elle a décroché son job souhaité comme chargée de projet événementiel, peut-être un bon signe" dit le jeune homme en souriant. En raison des perspectives sombres au pays, deux des trois soeurs de Tanner ont tenté leur chance à l'étranger. Sa soeur Yvonne, une assistante sociale, réside à Sydney, son frère Colin occupe maintenant un poste de consultant en informatique à Londres. Les jeunes s'en vont: La situation de la plupart des familles qui vivent sur l'île ressemblent à celle des tanner. Les experts de l'Institut de recherches économiques et sociale indiquent que 100,000 Irlandais quitteront prochainement leur pays. Ils prévoient même un nombre de 200,000 émigrants d'ici à 2015. Ce qui représente une perte énorme pour un petit pays de 4,5 millions d'habitants. Si ces prévisions se réalisent, ce sera un courant d'émigration comparable à celle dont l'Irlande a souffert dans les années 1980. Après une décennie de boom économique au cours de laquelle les Irlandais ont jouit d'une grande aisance, le chagrin prend désormais toute la place. La crise économique touche cependant surtout les jeunes Irlandais, bien formés, qui n'ont connu jusqu'à présent que des moments de bonheur. La perte d'emploi et la déchéance sociale paraissaient absurde dans les années de boom économique. Tout le monde avait un emploi, il y a de l'argent en excès. Mais, entre-temps, trois personnes sur dix de moins de trente ans sont au chômage. Le journal Irish Times publie abondamment les lettres de lecteurs rédigés par de jeunes émigrants, qui se plaignent: "En Irlande, tout va à la dérive." "Il devrait y avoir un soulèvement contre les politiciens et les banquiers, mais celui qui en a les possibilités, s'en va et notre pays ainsi toute une génération." "Le dernier à quitter éteint la lumière." L'étudiante en droit Leanne Caulfield, présidente du syndicat des étudiants irlandais, voit pointer un avenir plus sombre parce que le gouvernement ne fait que jeter de la poudre aux yeux et n'offre aucune perspective d'avenir aux jeunes gens. "Ils réduisent les salaires minimum, mais ils n'ont aucune stratégie pour créer de nouveaux emplois", déclare la jeune étudiante de 20 ans. Elle voit comment ses camarades se cramponne d'un stage pratique non payé à un autre. Elle déclare que sont son plus grand soucis est d'émigrer elle-même dans quatre ans. "C'est une pensée triste et déprimante." Cependant les hommes comme Stephen McLarnon essayer d'aborder positivement ce thème. McLarnon organise le salon "WorkingAbroadExpo" qui offre un support intégrale sur le thème "travailler à l'étranger". "Mais le travail à l'étranger constitue pour les nouveaux dans la profession une occasion extraordinaire de faire les premiers pas dans les échelons de la hiérarchie professionnelle", affirme le responsable. Son site web montre les photos des surfers en Australie et des surfeurs des neiges au canada. Le message est clair: Travailler à l'étranger n'est pas une galère, mais cela garantit également la liberté et le plaisir. Depuis six mois, Seán O'Donovan, sait ce que signifie être basé ailleurs. Comme il n'y avait plus rien à faire en Irlande pour cet ingénieur de 29 ans, il travaille désormais avec 15 collègues irlandais dans le secteur de la construction e Allemagne. Une maison de mode sort justement de terre à Gelsenkirchen. En janvier, il continuera à travailler sur d'autres projets Hannovre ou Berlin. Entre-temps, O'Donovan ne visite que rarement son pays natale, car il participe à un poste de travail supplémentaire, afin de pouvoir achever de rembourser le crédit contracté pour construire sa maison au pays natal. "La situation est déjà un peu dingue", affirme-t-il en franchissant le seuil de sa maison pour la première fois après un long temps. "Je gagne de l'argent en Allemagne pour construire une maison en Irlande où je ne vis pratiquement plus." Il éclate d'un rire embarrassé en traversant les chambres froides. La petite maison se trouve dans une zone résidentielle avec des jardins de devant bien soignés, de coûteuses voitures de grandes marques sont stationnées sur les voies d'accès. Il y a quatre ans, O'Donovan a acheté la maison en commun avec sa soeur pour un montant de 380,000 Euros, financé à 100 pourcent par le crédit. "C'étaient des moments de folie, sans aucun doute, l'argent était facile ", affirme-t-il. A-t-il peur de voir tout s'écrouler à cause du crédit? O'Donovan réfléchit un moment, ressert du thé chaud et déclare: "Je n'ai pas d'enfants à entretenir et je suis jeune; même tout va de travers, je peux repartir à zéro." L'ingénieur du bâtiment n'aime pas les lamentations qu'il entend souvent ces derniers temps. "Personne ne doit souffrir de la faim, notre situation n'est quand même pas aussi dramatique que ce que l'on a vécu autrefois ici dans l'île", soutient-il. "Travailler pendant un moment à l'étranger, ce n'est pas ce qui peut se passer de pire, peut-être c'est ce qui fait que nous nous sentions d'abord Irlandais. Il rit et parle ensuite de son père qui est allé en Angleterre lors de la dernière grande crise économique. "Il était de retour après y avoir passé sept ans et, en Irlande, la vie continuait, tout simplement." Cette idée plaît à Cian Tanner. Laisser l'avenir et découvrir comment la vie se passe ailleurs. Dans son palmarès, Il compte déjà quelques années de travail à Londres. C'est la raison pour laquelle la vie ne doit pas être aussi facile en Nouvelle-Zélande pour lui et pour sa copine. Mais il y a encore une chose qui l'inquiète bien ces derniers jours: la fête à organiser à l'occasion de son 27e anniversaire à Dublin. Il craint qu'elle ne puisse se transformer en soirée d'adieu. "Seulement, pas beaucoup d'émotions", dit-il en buvant une longue gorgée de bière. "Un adieu, ça paraît tout de même inquiétant." "Appelons ça plutôt une soirée d'au revoir, toute détendue, réunissant quelques amis, avec quelques boissons et quelques jeux." La routine démocratique Le soutien à la démocratie en Amérique latine continue d'augmenter, tout comme celui à l'entreprise privée. Le crime est devenu une plus grande inquiétude que le chômage. Et le Brésil est vu comme plus influent que les Etats-Unis dans une grande partie de la région. Ce sont là certaines des conclusions du dernier sondage Latinobarómetro prises dans 18 pays et publiée en exclusivité par The Economist. Etant donné que le sondage a été réalisé de façon régulière depuis 1995, il suit les changements d'attitude dans la région. Deux éléments liés ressortent des résultats du sondage de cette année, effectué en septembre et au début d'octobre. Le premier est l'humeur assez ensoleillée de l'Amérique latine. Le second est la croissante stabilité des attitudes envers la démocratie et ses institutions principales. Le soutien à la démocratie a augmenté sensiblement dans plusieurs pays sur le pourtour du Pacifique d'Amérique du Sud (voir tableau 1). Par exemple au Pérou, où la croissance économique a atteint en moyenne 6% par an depuis 2002, le soutien à la démocratie est passé d'un minimum de 40% en 2005 à 61% cette année. Il a également augmenté au Mexique, où l'économie s'est redressée après avoir subi une forte baisse de la production l'an dernier. Mais seulement environ la moitié des répondants au Mexique et au Brésil, les deux pays les plus peuplés de la région, sont des démocrates convaincus, ce qui fait baisser la moyenne régionale (voir tableau 2). Quelque 44% des répondants de la région se sont déclarés satisfaits de la façon dont la démocratie de leur pays fonctionnait dans la pratique; il s'agit du même chiffre que l'an dernier mais avec une forte augmentation sur les 25% en 2001 (graphique 3) Quelque 34% ont dit qu'ils avaient confiance dans le Parlement de leur pays et 45% dans leur gouvernement, les mêmes que l'an dernier dans les deux cas; mais en forte hausse par rapport à 2003 (respectivement 17% et 24%). Il y a dix ans, les problèmes économiques en Amérique latine ont ébranlé le soutien à la démocratie. Si cela a tenu bon pendant la crise financière mondiale, c'est certainement dû au fait que de nombreux de pays d'Amérique n'ont subi qu'une brève récession et ont bénéficié d'une forte reprise. En outre, un réseau de sécurité sociale a contribué à protéger les pauvres. (La Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine a rapporté cette semaine que la proportion des Latino-Américains vivant dans la pauvreté n'ont augmenté que légèrement en 2009 et a de nouveau baissé cette année, à 32%.) Mais l'humeur varie considérablement d'un pays à l'autre (cf. graphique 4). Les bonnes performances économiques du Brésil et la popularité de son président sortant, Luiz Inácio Lula da Silva, se traduit par un sentiment largement partagé de progrès Ce qui est plus rare au Mexique et en Amérique centrale où la récession a été plus sévère et où les crimes violents se sont aggravés. Ce n'est que pour la deuxième fois depuis que le sondage a commencé que plus de répondants à travers l'Amérique latine dans son ensemble ont cité le crime plutôt que le chômage comme étant le problème le plus important pour leur pays (voir tableau 5). Environ 31% disent qu'eux-mêmes ou un de leur proche ont été victime d'un acte criminel au cours de l'année écoulée; néanmoins, ce chiffre est en baisse par rapport au 38% l'année dernière et est le plus bas depuis 1995. Une performance économique plus robuste se reflète dans la hausse de soutien à l'entreprise privée et l'économie de marché: environ 71% des répondants de la région disent que l'entreprise privée est indispensable pour le développement, contre 56% en 2007 (cf. graphique 6). Quelque 58% estiment que l'économie de marché est le seul système qui rendra leur pays développé, contre 47% l'an dernier. Fait intéressant, 62% des répondants au Venezuela sont de cet avis (et 80% soutiennent l'entreprise privée); même si leur président de gauche, Hugo Chavez, exproprie de nombreuses entreprises privées. Le Brésil est le plus grand meneur dans la région, mentionné par 19% des personnes interrogées (contre 18% l'an dernier), suivie par les Etats-Unis (9%, inchangé par rapport à l'an dernier) et le Venezuela (9%, en baisse de 11% depuis l'an dernier) Mais les États-Unis sont considérés comme le pays le plus influent par les répondants au Mexique et dans la plus grande partie de l'Amérique centrale, tandis que le Venezuela jouit de cette distinction en Équateur, en République dominicaine et au Nicaragua. Un vote souillé Personne ne s'attendait à avoir des élections générales parfaites en Haïti le 28 novembre. Mais c'était bien pire que les outsiders qui voulaient aider le pays sinistré et plongé dans la crainte. On a présenté des boîtes de scrutin et un nouveau scrutin, des bulletins de vote dispersés dans les goutières, des bureaux de vote saccagés et des intimidations Les bureaux de vote ouvraient tard le soir. Beaucoup d'Hatïens, y compris de nombreux qui ont été déplacés suite au séisme de janvier, erraient dans le voisinage pour trouver où voter. Certains d'entre eux ont fini par abandonner. Une douzaine de candidats à la présidentielle, dont plusieurs favoris présumés, ont dénoncé la fraude et ont réclamé l'annulation de l'élection. Des protestations, parfois violentes, ont explosé à travers le pays. Néanmoins, Edmond Mulet, le haut fonctionnaire en Haïti de l'Organisation des Nations Unies, considère l'événement comme " une élection assez bonne à bien des égards". Des observateurs de l'Organisation des États américains et la Communauté des Caraïbes ont déclaré prudemment qu'ils ne "croyaient pas que ces irrégularités, aussi sérieuses soient-elles, avaient nécessairement invalidé le processus". En d'autres termes, le spectacle continue. L'autorité électorale, dont les opposants sont redevables à René Préval, président sortant impopulaire, et à son candidat, Jude Célestin, doit annoncer les résultats préliminaires le 7 décembre. La second tour attendu est prévu pour janvier. Tout espoir dans l'élection n'est pas perdu. Les deux candidats de l'opposition, Michel Martelly, un musicien de rap, et Mirlande Manigat, une ancienne première dame, se sont retirés de leur appel initial pour que le vote soit déclaré nul. Mais il peut y avoir des problèmes si M. Célestin, qui a peu ou pas de soutien perceptible chez les électeurs, est déclaré par l'autorité électorale comme ayant atteint le seconde toura atteint le second tour. Avec une épidémie de choléra qui fait rage, et plus de 1 millions de survivants au séisme qui vivent encore dans des tentes, on craignait que la participation serait. En l'occurence, de nombreux Haitïens voulaient voter mais ont été empêchés de le faire en raison de la désorganisation. Près de 250 000 cartes d'identité, nécessaires pour voter, n'étaient pas encore distribuées peu de temps avant l'élection. L'enjeu est important. Les donateurs voient l'élection d'un gouvernement populaire et légitime comme une étape importante dans la reconstruction d'Haiti. Et ainsi, c'est clair, les Haïtiens le font eux-même. La pointe des pieds vers le centre Les semaines après être devenue soudainement veuve, Cristina Fernández, présidente de l'Argentine, a bénéficié d'une vague de sympathie du public qui a amélioré son taux d'approbation de 20 points, à plus de 50%; il s'agit de son plus haut niveau depuis qu'elle a été élue en 2007. Pourtant, transformer cela en une campagne réussie pour un second mandat lors d'une élection l'année prochaine pourrait dépendre du choix de Mme Fernández, visiblement en deuil, selon lequel elle abandonnerait ou non l'intransigeance de son défunt mari, prédécesseur et ancien partenaire politique, Néstor Kirchner. Et, à ce propos, les signes restent confus. M. Kirchner, qui a continué de gérer la politique économique, même après que sa femme lui succède comme présidente, avait l'habitude d'élaborer des budgets qui sous-estimaient les recettes fiscales, la croissance économique et l'inflation. Cela a permis au premier couple de dépenser les revenus supplémentaires à volonté. Le gouvernement de Mme Fernández a perdu sa majorité au Congrès l'an dernier, sur papier. Mais l'opposition est divisée, et la situation a sombré dans le désarroi suite à la mort de M. Kirchner d'une crise cardiaque le 27 Octobre. Certains des membres dissidents du mouvement péroniste au pouvoir se sont ralliés à Mme Fernández. Mais après des séances chaotiques (où un parlementaire a frappé au visage l'un de ses pairs et où d'autres ont accusé le gouvernement de corruption), le Congrès n'a pas à approuver le budget 2011. "Je ne vais pas me disputer", a déclaré le président. Actuellement, le budget 2010 sera appliqué l'année prochaine, laissant au président encore une plus grande marge de manoeuvre pour dépenser à volonté. L'économie surchauffe largement: elle est susceptible de croître de près de 9% cette année. Le taux officiel d'inflation se situe maintenant à 11,1% mais de nombreuses estimations privées et les revendications salariales des syndicats, voient ce chiffre proche de 30%. M. Kirchner, qui a pris ses fonctions en 2003 quand l'Argentine craignait un effondrement économique, a fait une priorité de la croissance et de la réduction de la pauvreté, plutôt que du contrôle de l'inflation. Il a refusé de traiter avec le FMI, il a harcelé le secteur privé et purgé l'INDEC, le bureau statistique, qui a procédé à des falsifications de statistiques sur l'inflation officielle. Mme Fernández peut-elle à présent modérer ces politiques? Elle a appelé à des pourparlers entre les entreprises privées et les dirigeants syndicaux. Et ses fonctionnaires disent qu'ils veulent limiter les augmentations de salaire l'année prochaine à 18%. L'économie a été stimulée par des prix mondiaux élevés des exportations agricoles de l'Argentine. Mais l'inflation a érodé le coup de pouce à la croissance suite à une forte dévaluation en 2002. C'est peut-être la raison pour laquelle Mme Fernández montre des signes de vouloir rétablir les relations financières de l'Argentine vers le reste du monde. Cette année, le gouvernement a conclu un accord avec les obligataires qui avaient refusé une restructuration antérieure forcée de la dette pour laquelle l'Argentine n'avait pas réglé ses échéances en 2001. Now Ms Fernández seems to be edging towards an agreement with creditor governments grouped in the Paris Club, to which it owes some $6.7 billion. Les Kirchner ont toujours insisté sur le fait que ce ne pourrait impliquer une surveillance par le FMI, comme il est de coutume. Mais le mois dernier, Amado Boudou, le ministre de l'Economie, a annoncé que le Fonds fournirait une "assistance technique" pour concevoir un nouvel indice national des prix à la consommation; ce qui ressemble à un prélude de l'assainissement de l'INDEC. Il n'est pas clair si Mme Fernández veut rester dans la politique au-delà de la fin de son mandat, maintenant que son mari n'est plus à ses côtés. Si elle le fait, elle a besoin pour gagner du soutien de la classe moyenne, parmi laquelle le kirchnerisme est très prôné. Lorsque les Argentins seront rentré de leurs vacances d'été en Mars, la vague de sympathie pour elle aura reflué. Si elle veut gagner une autre élection, elle devra décider de répudier ou non, sans bruit, de nombreuses politiques de son mari. Un demi-hourra pour la Chine Les électeurs taiwanais sont s'orienté vers une sorte d'une union plus étroite avec le continent. Qu'est-ce que Taiwan pense de son grand frère situé de l'autre côté du détroit? Plus de 7,5 millions d'électeurs se sont présentés le 27 novembre, soit 70% des personnes admissibles, pour élire les maires et conseillers municipaux dans cinq districts urbains, dans le cadre de ce qui est considéré comme une évaluation générale du président, Ma Ying-jeou. M. Ma est lui-même devenu un substitut pour les sentiments par rapport au continent, ayant noué des liens d'affaires novateurs, y compris un pacte de libre échange partielle, dans la plus grande réorganisation des relations avec la Chine proprement dite depuis 1949. M. Ma réussi le test, mais tout juste. Bien que son parti Kuomintang (KMT) ait remporté trois des cinq mairies, il a échoué à remporter la majorité des voix. Au lieu de cela, le Parti démocrate-progressiste (DPP), qui a penché vers l'indépendance complète de Taiwan, a remporté près de 50% de tous les votes pour le KMT de 45%. Si cela avait été un scrutin présidentiel, M. Ma serait en difficulté. Depuis qu'il a été élu il y a deux ans, la part de vote de son parti a chuté d'environ 8%. Pour la première fois, le DPP a attiré des électeurs, même avec le KMT dans les conseils municipaux. L'événement a dévoilé la plupart des sujets principaux des élections taiwanaises, y compris des camions à campagne tapageuse et des drapeaux de rassemblement de masse avec des filles qui dansaient en tenue minimale. Une tentative d'assassinat mystérieux obligatoire a également été perpétrée. Sean Lien, fils de Lien Chan, président honoraire du KMT, a réalisé une tournée électorale pour un candidat du KMT à la veille de l'élection. Un homme de la foule a tiré sur le jeune M. Lien, purement à travers le visage, le blessant et tuant un passant. Bizarrement, il n'a pas été déterminé si le tireur voulait faire du mal à M. Lien ou régler un différend avec le candidat. De toute façon, dit Tsai Ing-wen, le leader du PDP, le meurtre a eu des conséquences sur l'élection en dirigeant la suspicion sur le DPP et en tournant les électeurs vers le KMT. Peut-être que le plus grand gagnant des élections était la Chine. Il était frappant de constater combien la question de la partie continentale elle-même était absente. Au lieu de cela, les candidats ont jouté avec les plans pour le logement public et la création d'emplois. Taiwan jouit habituellement de son indépendance de fait et déteste la menace militaire de la Chine. Ainsi, le KMT a tendance à éviter de parader ses liens avec le gouvernement de Pékin. Mais cette fois-ci, le DPP s'est également abstenu d'attiser le sentiment anti-chinois. C'est la réponse à une nouvelle prise de conscience selon laquelle les entreprises chinoises sont indispensables à la survie économique de Taiwan. M. Ma, pour sa part, a revendiqué une confirmation pour savoir si sa politique relative à la Chine était acceptable pour la majorité taiwanaise. On peut s'attendre à ce que le gouvernement de Pékin continue de fournir des facilités commerciales, conformément à sa stratégie qui vise à leurrer Taiwan, de retour au bercail. La Chine n'a pas perdu de temps à envoyer un négociateur à Taipei pour organiser un sommet sur la protection des investissements et la coopération médicale. Certes, elle aimerait aussi voir une intégration politique; mais commençons par le commencement. Mieux vaut attendre pour cela après l'élection présidentielle de 2012. Le DPP s'est de toute façon réinventé. Il y a deux ans, il allait mal: son ancien chef, Chen Shui-bian, avait été envoyé en prison suite à des accusations de corruption. Président de 2000 à 2008, il était un provocateur en faveur d'une indépendance explicite. Mais une nouvelle génération de modérés a vu le jour sous la direction de Mme Tsai et le PDP met tout en oeuvre pour attirer les professionnels et les jeunes. Mme Tsai a été saluée comme un candidat du DPP à la présidence, comme Su Tseng-chang, qui a servi sous M. Chen. Leur parti est en train de faire de son mieux pour montrer que lui aussi peut s'engager avec Pékin. Mme Tsai a annoncé des plans destinés à un panel d'experts pour agir comme un point de contact entre le DPP et la Chine, à condition que leurs entretiens puissent avoir lieu sans conditions préalables. Mme Tsai raconte au public taiwanais que son parti présente une "alternative digne de confiance" par rapport à l'approche précipitée de M. Ma au sujet de la Chine. M. Chen semble exaspéré par ce changement. Dans une déclaration publiée à partir de sa cellule, il a déclaré que les candidats du PDP aurait obtenu de meilleurs résultats s'ils avaient insisté sur le fait que Taiwan est un pays distinct. Il a même ordonné à M. Su, un pragmatique, de ne pas briguer la présidence. Même sans l'intervention de M. Chen, le DPP aura du mal à choisir entre ses candidats potentiels. Il faut que le KMT fasse une introspection de soi-même. Les évaluations de M. Ma ont été faibles; malgré une croissance économique vertigineuse, les candidats du KMT n'ont pas voulu faire campagne avec lui. Son impopularité semble être en grande partie due au chômage et à l'élargissement du fossé entre riches et pauvres. Un porte-parole du KMT dit que son cabinet ainsi que ses antennes locales seront remaniées. Les bons résultats du PDP suggèrent que le soutien de Taiwan pour le rapprochement soit limité. Dans le même temps, la plupart des Taiwanais voient l'intégration économique avec la Chine comme inévitable. Selon Antonio Chiang, un éminent éditorialiste, "le point de non retour est déjà passé." Nominations aux Grammy Awards: la chanteuse de jazz Esperanza Spalding est une surprise sélectionnée dans la catégorie "meilleur nouvel artiste" Effectuer à la demande d'un président, et les gens sont tenus d'en prendre connaissance. Esperanza Spalding, la bassiste de jazz et chanteuse de 26 ans cueillies à la main par le président Obama pour se produire lors de sa cérémonie du prix Nobel de la Paix en 2009, a marqué l'une des surprises des Grammy Awards cette année avec une nomination de grande envergure dans la catégorie du "meilleur nouvel artiste". Considérant que Spalding est une figure très connue sur la scène du jazz depuis son album de 2008, "Esperanza", la nomination reste un peu mystérieuse mais elle est compatible avec les règles des Grammy Awards selon lesquels un artiste ne doit pas sortir plus de trois albums avant l'enregistrement; ce qui "établit l'identité publique de cet artiste." Son ambitieux album de 2010, "Chamber Music Society", a certainement marqué un pas en avant et, étant donné son style vocal légèrement engageant, sa main habile de pop et de funk et ses influences latines, il est possible de dessiner au moins une ligne pointillée à Spalding par rapport au succès fulgurant de Norah Jones en 2003, l'équivalent le plus proche pour les électeurs des Grammy Awards en tenant compte des productions de jazz dans cette catégorie ces dernières années. Ailleurs, les électeurs des Grammy Awards ont à juste titre honoré "Historicity" de Vijay Iyer Trio dans la catégorie "album instrumental", une virée sur un frisson revigorant d'un enregistrement qui était l'un des favoris primordiaux l'année dernière. Parmi ces Iyer, "Moody 4B" du saxophoniste vétéran James Moody et "Positootly" du claviériste John Beasley seront notamment en compétition. Trombone Shorty, favori à la voix rauque de la Nouvelle-Orléans et invité fréquent à "Treme" d'HBO, a été honoré dans la catégorie de jazz contemporain; qui s'incline par ailleurs fortement vers une fusion certaine avec les albums de Stanley Clarke, John McLaughlin et Jeff Lorber. Secret Society du sauvage Darcy James Argue, familiarisé avec le steampunk, a gagné quelques reconnaissances bien méritées dans la catégorie grand ensemble; en compétition avec le rich chamber-jazz de Billy Childs Ensemble et l'éternel aventurier Dave Holland dont l'album "Pathways" de son octet's live était un bel exemple de la main démocratique de ce bassiste en tant que chef de groupe. Nomination du Grammy Awards: Michael Daugherty et Steve Mackey mènent dans les catégories classiques Les nominations classiques pour la 53e Grammy Awards annuels comportent un mélange de paysages de musiciens et de compositeurs du monde entier. En tête des nominations, citons "Deus Ex Machina" de Michael Daugherty, pour le piano et l'orchestre, avec cinq "oui"; et "Dreamhouse" de Steve Mackey, une oeuvre orchestrale électrique, avec trois "oui". Parmi les nominés ayant des liens avec la Californie du Sud, il y a le compositeur estonien Arvo Pärt pour sa Symphonie n°4, "Los Angeles", une oeuvre qui a été commandée par l'Orchestre philharmonique de Los Angeles et qui a ouvert le Walt Disney Concert Hall en 2009. Le Madolin Concerto du compositeur basé à Los Angeles, Avner Dorman, est également en lice pour une récompense. Les nominations classiques sont réparties sur 13 catégories couvrant des enregistrements d'orchestre, d'opéra, de choral et en solo. Une catégorie pour le producteur classique de l'année met en vedette cinq candidats: Blanton Alspaugh, David Frost, Tim Handley, Marina et Victor Ledin et James Mallinson. Les nominations pour l'album classique sont les Symphonies n °3 et 4 de Bruckner de l'Orchestre royal du Concertgebouw; "Deus Ex Machina" et "Metropolis Symphony" de Daugherty du Nashville Symphony Orchestra; "Dreamhouse" de Steven Mackey du Boston Modern Orchestra Project et Synergy Vocals; "Sacrificium - l'art des Castrati" mettant en vedette divers artistes; et le "Requiem" de Verdi du Chicago Symphony Orchestra and Chorus. Dans la catégorie de l'opéra, les nominés sont "Lulu" de Berg de l'Orchestre du Royal Opera House, "Marc Antonio e Cleopatra" d'Adolf Hasse du Ars Lyrica Houston; "L'Amour de Loin" de Kaija Saariaho du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin; "The Enchanted Wanderer" de Rodion Shchedrin du l'Orchestre et le Chœur du Théâtre Mariinsky; et "Ivanhoé" d'Arthur Sullivan de la BBC National Orchestra of Wales. Les compositeurs qui sont en place pour les Grammy Awards pour la composition contemporaine comptent Pärt pour la Symphonie n°4, Daugherty pour "Deus Ex Machina", Hans Werner Henze pour "Appassionatamente Plus", Magnus Lindberg pour "Graffiti" et Shchedrin pour "The Wanderer Enchanted". La Symphonie n°4 de Pärt a eu sa première au Disney Hall en janvier 2009 dans une exécution enregistrée par l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, dirigée par Esa-Pekka Salonen. L'oeuvre d'environ 30 minutes est surnommée "Los Angeles" et est dédiée à l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, emprisonné en Russie. Le "Mandolin Concerto" de Dorman a été nominé pour sa prestation instrumentale soliste avec un orchestre. Le compositeur de Los Angeles a dit qu'il aviat écrit l'oeuvre de 15 minutes spécialement pour l'interprète à la mandoline Avi Avital, qui a joué le concerto avec le Metropolis Ensemble, siégeant à New York. "Je l'ai écrit en utilisant des sons du Moyen-Orient et un grand nombre de gammes et de rythmes d'Afrique du Nord", a déclaré Dorman dans une interview téléphonique. Le chef d'orchestre Pierre Boulez, 85 ans, a reçu une nomination dans la catégorie des prestations d'orchestre, pour avoir dirigé l'Orchestre symphonique de Chicago dans un enregistrement des oeuvres de Stravinsky. Parmi les solistes instrumentaux qui ont reçu une nomination, citons les pianistes Nelson Freire et Marc-André Hamelin; l'organiste Paul Jacobs, la violoniste Julia Fischer et la harpiste Sarah Schuster Ericsson. Cette année, il n'y a que des nominées vocalistes-solistes; les voici: Anne Sofie Von Otter, Cecilia Bartoli, Lucie Duchonová, Vivica Genaux et Measha Brueggergosman. Dans la catégorie des mélanges classiques, la soprano Jessye Norman a reçu une nomination pour son enregistrement "Racines: ma vie, ma chanson" Le projet de la mosquée de Temecula remporte l'approbation de la commission de planification. Un projet de mosquée à Temecula a reçu l'appui unanime de la commission de planification locale après plus de cinq heures de témoignage public, souvent passionné. Les critiques s'en sont pris au projet en prétendant qu'il faisait la promotion tant du terrorisme que des embouteillages du trafic. Mais les commissaires ont statué mercredi soir que le nouveau centre religieux respectait les lois locales et qu'il serait esthétiquement impressionnant. "Beaucoup de gens bien sont venus pour le soutenir: chrétiens, juifs, Bahaïs, vous le mentionnez", a déclaré Hadi Nael, président du Centre islamique de Temecula Valley, prenant la parole jeudi matin. "J'en suis fier, en tant que citoyen américain." "Cela montre que la justice l'emporte." "L'opposition est vraiment minime", a-t-il ajouté. "Ils ont juste des voix très fortes." "Nous avons des bonnes personnes dans cette vallée." La séance a commencé à 18 heures et a duré jusqu'à presque minuit avec, la plupart du temps, des gens se prononçant pour ou contre le centre, au temps de parole à peu près également réparti, selon le Press-Enterprise. Le débat a continué sur le site web du journal. "Il n'y a plus d'Amérique", a écrit un intervenant. "Il s'agit d'une autre planète des singes avec Miss Liberty mortes dans le sable." "L'Amérique est tombée." Les centres islamiques planifiés ont également suscité des protestations dans d'autres parties du pays, y compris au Ground Zero, lieu des attentats du 11 septembre 2001, perpétrés à New York City. Imam Mahmoud Harmoush a dénoncé de la violence dans la Temecula Valley. Sa congrégation de l'ordre de 135 familles co-existe sans incident dans le comté de Riverside depuis des années mais elle voulais un espace plus grand et meilleur que l'entrepôt qu'elle a loué sur une propriété partagée avec un fabricant de systèmes de filtration d'eau. La nouvelle mosquée de 24,943 pieds carrés à l'architecture de style méditerranéen serait composée de deux minarets et s'élèverait à 43 pieds de haut. Elle occuperait un site de 4,32 hectares sur la route Nicolas environ deux miles à l'est du lycée Chaparral. Les opposants peuvent encore faire appel contre ce projet au conseil municipal. Un microbe tolérant l'arsenic soulève la possibilité de nouveaux types de vies sur Terre, ou ailleurs. La découverte d'une bactérie étrange, qui peut utiliser l'arsenic comme l'un de ses éléments nutritifs, élargit le champ pour trouver de nouvelles formes de vie sur Terre et peut-être au-delà. Bien que les chercheurs ont découvert la bactérie inhabituelle ici sur Terre, ils disent que cela montre que la vie a des possibilités au-delà des éléments majeurs qui ont été considérés comme essentiels. "Cet organisme a une capacité double." "Elle peut se développé soit avec du phosphore, soit avec de l'arsenic." "C'est pourquoi elle est très particulière, même si elle est loin d'être une forme de vie vraiment "étrangère", a commenté Paul Davies C. W. de la l'University d'Etat d'Arizona, co-auteur du rapport figurant dans l'édition en ligne de jeudi du journal Science. Six éléments majeurs ont longtemps été considérés comme essentiels pour la vie: le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. Mais les chercheurs ont découvert que la bactérie, découverte dans le lac Mono, en Californie, est en mesure de continuer à se développer après avoir remplacé le phosphore par l'arsenic. "On se demande ce qui est encore possible", a déclaré Ariel Anbar D. de l'Université d'Etat d'Arizona, co-auteur du rapport. La découverte est importante en matière de recherche de la vie au-delà de la Terre parce que les chercheurs doivent être en mesure de reconnaître la vie, de savoir ce à quoi la vie ressemble, dit Anbar. L'étude se concentre sur un microbe trouvé sur Terre. Toutefois, l'annonce d'une conférence de presse pour en discuter, qui n'a pas divulgué les détails de la trouvaille, a généré des spéculations répandues sur l'Internet selon lesquelles le rapport pourrait divulguer la découverte d'une vie extraterrestre. Cela n'a pas été le cas. La découverte "montre que, dans d'autres environnements planétaires, les organismes pourraient être en mesure d'utiliser d'autres éléments pour actionner la biochimie et que l'ensemble "standard" des éléments, que nous jugeons absolument nécessaire pour la vie, pourrait ne pas être fixé", a commenté Charles Cockell, professeur à l'Institut de Recherche scientifique planétaire et spacial, Open University, Milton Keynes, Royaume-Uni. Cockell ne faisait pas partie de l'équipe de recherche. "Ce travail est nouveau car il montre la substitution d'un élément à un autre en biochimie fondamentale et de la structure biochimique", a ajouté Cockell. Ce n'était pas une découverte fortuite. Felisa Wolfe-Simon de l'Institut d'Astrologie de la NASA, qui a dirigé l'étude, a choisi le lac Mono car il est doté de niveaux élevés d'arsenic. L'arsenic et le phosphore sont chimiquement similaires; ainsi, elle a spéculé qu'un microbe exposé aux deux substances pourrait être en mesure de substituer l'un à l'autre. "L'arsenic est toxique principalement parce que son comportement chimique est vraiment semblable à celui du phosphore." "En conséquence, les organismes ont du mal à distinguer ces éléments séparément." "Mais l'arsenic est suffisamment différent pour qu'il ne fonctionne pas exactement comme le phosphore; il pénètre à l'intérieur et, en quelque sorte, gomme l'œuvre de notre machine biochimique", a expliqué Anbar. Les chercheurs ont recueilli la bactérie connue sous le nom de GFAJ-1 et l'ont exposée à des concentrations croissantes d'arsenic auquel elle a pu s'adapter et croître. Le microbe croît mieux avec le phosphore mais le fait qu'il peut vivre avec l'arsenic à la place soulève la possibilité qu'une forme de vie utilisant l'arsenic peut se produire naturellement, soit ailleurs sur Terre ou sur une autre planète ou la lune où l'arsenic est plus fréquent. Jamie S. Foster, professeur adjoint de microbiologie à l'Université de Floride, a dit que l'idée, selon laquelle l'arsenic pourrait être remplacé par le phosphore, n'était pas nouvelle; mais rien n'a jamais montré que cela pouvait marcher. L'arsenic était plus fréquent au début de l'existence de la Terre, dit-elle; ainsi, les chercheurs ont émis l'hypothèse que les premières formes de vie aurait pu l'utiliser. Cela suggère qu'il pourrait y avoir d'autres façons de former la vie, pas seulement la manière dont la vie sur Terre a été formée au début", a déclaré Foster, qui ne faisait pas partie de l'équipe de recherche de Wolfe-Simon. La recherche a été financée par la NASA, le ministère de l'Énergie et l'Institut national de la santé. Les deux derniers chiens d'exposition volés ont été retrouvé à Compton Les deux autres chiens d'exposition sur quatre volés de l'extérieur d'un motel à Bellflower ont été retrouvés, les shérifs du comté de Los Angeles l'ont anoncé jeudi. Les quatre chiens d'exposition - deux akitas et deux corgis pembroke gallois - ont disparu mardi lorsque quelqu'un a volé la camionnette Chevrolet Express dans laquelle ils avaient passé la nuit à l'extérieur d'un motel 6 de Bellflower, ont annoncé les autorités. Deux des chiens ont été récupérés mercredi après-midi et les deux autres ont été retrouvés en fin de soirée mercredi, a déclaré à Steve Whitmore, le porte-parole du département du shérif du comté de Los Angeles. "La bonne nouvelle, c'est que les chiens vont bien", dit Whitmore. "Ils sont en bonnes formes." "Ils ont été restitués à leurs propriétaires légitimes." Whitmore a refusé de dire précisément où les chiens avaient été trouvés, dans quel quartier et quelles étaient les circonstances de leur découverte. "Une enquête est en cours." "Nous ne voulons pas le dire", Whitmore a-t-il dit. "Nous suivons les ordres." Les propriétaires des chiens, Kristina Rickard et David Peek, n'ont pas pu être joints pour fournir un commentaire jeudi. Ils ont été réunis mercredi après-midi avec leurs deux Akitas dans un refuge pour animaux du comté situé à Downey. Les adjoints du shérif ont retrouvé la camionnette et les deux chiens séparément à Compton. Les Akitas - Trace, un mâle de 3 ans, et Didi, une femelle de 10 mois - étaient sains et saufs, ont annoncé les autorités. Mais Bunny et Peter, les corgis que Rickard et Peek avaient prévu de montrer à des concours régionaux cette semaine, pour le compte des propriétaires des chiens japonais, étaient portés disparu jusqu'à leur découverte mercredi soir. Peek et Rickard, qui vivent à Redding, sont en ville ce week-end dans le cadre du championat national "AKC/Eukanuba" de Long Beach, où ils comptaient présenter Trace. Les autres chiens étaient attendus pour participer aux compétitions d'autres épreuves prévues dans les jours précédant l'exposition "AKC/Eukanuba", a déclaré Peek au Times mercredi. La Californie du Sud est l'un des arrêts de la tournée d'exposition canine de presque un mois du couple. Lundi soir, Peek et Rickard ont vérifié dans le motel. Ils restent souvent dans les motels et garent leur camionnette à l'extérieur, juste à côté de la fenêtre de leur chambre. Ils ont emmené trois autres chiens - un chiot Boxer, un terrier Parson Russell et un épagneul breton - qui sont restés avec eux dans la chambre du motel. Mais ils ont laissé l'Akitas et le corgis, à la fourrure plus épaisse, dans la camionnette où il serait plus frais. Ils ont un peu ouvert les fenêtres, afin que les chiens puissent avoir de l'air frais. Peek et Rickard ont signalé le vol de la camionnette à 6 heures mardi. Peek a dit qu'ils offriraient une récompense à toute personne qui pourrait les conduire aux corgis, munis d'une micropuce implantée pour les identifier. Il n'est pas clair si une récompense a été octroyée jeudi. Le lion est prêt à rougir de nouveau, la restructuration de MGM n'attend plus que le feu vert final de la cour Après 18 mois de turbulences et d'incertitude, MGM a finalement obtenu le feu vert pour recommencer à zéro. Un juge fédéral des faillites de New York, a officiellement loué jeudi le plan "pré-emballés" par les créanciers selon lequel environ 5 milliards de dollars de la dette seraient effacés; ouvrant la voie à l'entreprise de divertissement, ayant 86 ans d'existence, pour concentrer ses efforts sur la production et la distribution de films et d'émissions de télévision. Avec la décision de jeudi, selon laquelle le plan satisfait aux exigences du code de la faillite des États-Unis, plus aucun obstacle juridique ne subsistent devant MGM pour se remettre à flot sous la tutelle des fondateurs d'Entertainment Spyglass, Gary Barber et Roger Birnbaum, qui deviendront les directeurs généraux de ce qui sera un studio allégé. Le personnel sera ramené à environ 320 sur 400 au départ. MGM n'émergera pas réellement du Chapitre 11 tant que JPMorgan Chase n'aura pas conclu une facilité de crédit de 500 millions de dollars, prévue pour financer les nouvelles opérations et productions de MGM. Elle est actuellement distribuée sous licence par la banque d'investissement, qui se heurte elle-même à 75 millions de dollars, et devrait être financée vers la mi-décembre. Le processus de restructuration du studio a débuté en mai 2009 lorsque la banque d'investissement Moelis & Co. a été engagée pour conseiller la direction sur la façon de placer ses finances étant donné qu'elle n'avait pas les moyens de payer les intérêts s'élevant à 300 millions de dollars par an. Au mois d'août, le directeur général, Harry Sloan, a été remplacé par Stephen Cooper, un ancien PDG d'Enron et un expert en redressement connu pour son travail chez Krispy Kreme Doughnuts. Les tentatives de Moelis et de Cooper pour résoudre les difficultés financières de MGM et satisfaire les plus de 140 créanciers du studio ont pris beaucoup plus de temps que prévu. Après plusieurs mois de discussions, les parties ont convenu, à la fin de 2009, de mettre la société en vente. Toutefois, la vente aux enchères a attiré peu de soumissionnaires parmi lesquels aucun d'entre eux n'était prêt à payer la somme de 2 milliards de plus dont les créanciers étaient à la recherche. Au printemps de cette année, il fallait tout refaire alors que l'équipe de MGM avait commencé à travailler sur un plan de restructuration qui, après des mois de désaccords et débats internes, a finalement été approuvé par les créanciers à la fin d'octobre. Lorsque MGM sort officiellement de la faillite dans les semaines suivantes, les entreprises Moelis et Cooper reçoivent des primes de plusieurs millions de dollars pour leur travail. Moelis & Co., qui a déjà obtenu 1,2 millions de dollars, recevra un paiement de 9,5 millions de dollars. Les entreprises de Cooper, qui ont collecté 375 000 $ par mois pour leurs services de direction de l'entreprise, recevront une "prime de succès" de 4 millions de dollars. Barber et Birnbaum compte relancer la production de MGM, qui n'a sorti qu'un seul film cette année, et mettre sur pied une liste annuelle de sept ou huit films qui sortiraient à partir de 2012. Ils ont également l'intention de co-financer deux films basés sur "le Hobbit", avec Warner Bros Le studio doit conclure un prêt distinct entre $ 265 000 000 et $ 275 millions pour financer sa part dans ces deux films, qui doivent être réalisé par Peter Jackson. L'investisseur Carl Icahn, qui détient environ 18% de la dette de MGM, a tenté de réaliser une fusion du studio avec Lions Gate Entertainment, où il est le principal actionnaire. Toutefois, les récentes discussions entre les deux sociétés n'ont pas abouti à un accord. Jouets Tech pour maintenir votre budget cadeaux en équilibre Bien que le principal candidat pour le jouet le plus merveilleux de cette année soit l'IPAD, suivi, peut-être, par le système de jeu vidéo de Microsoft, Kinect, les deux peuvent faire une brèche importante dans votre budget cadeaux. Considérez que, pour le prix d'un iPad, vous pouvez acheter cinq vélos BMX à 99 $ et qu'un jeu Kinect coûte le même prix que 10 cordes à sauter classique de perles, ou environ 48 boîtes de Play-Doh. Mais il y a des façons de garder votre budget cadeaux en équilibre. Récemment, j'ai visité trois vendeurs nationaux de jouets - Wal-Mart, Toys "R" Us et Wholesale Club de BJ - pour voir les jouets électroniques que je pourrais acheter pour moins de 80 $. Il est clair que le Law de Moore a évolué, le jouet technologique de cette année est susceptible d'avoir plus de force; tout en coûtant le même prix sinon un peu moins, comparativement à l'an dernier. En outre, alors qu'il y a généralement moins de nouveaux jouets associés à des sites Web, deux des plus connus de ce type, Webkinz et Club Penguin, ont davantage d'offres. Et les jouets à piles bouton sont en augmentation, ainsi que les jouets à piles rechargeables. Voici quelques recommandations. (Tous les prix sont à partir de Toys "R" Us, sauf si indication contraire.) Les Sing-a-ma-jigs (Mattel, 13 $ pour 3 ans et plus) sont des jouets en peluche de la taille d'un cochon d'Inde qui chantent une note lorsque vous leur presser sur le ventre. Une pression est égale à une note, et une deuxième permet de composer une chanson. Si vous en acheter plusieurs, ils chanteront en harmonie. Attention: une fois que vous commencez à appuyer, vous ne pouvez plus vous arrêter. Pour combiner le chant à la danse, Dance Mickey Star (Fisher-Price, 60 $ pour 2 ans et plus) est le meilleur choix. S'inspirant de la technologie d'Elmo Live de l'année dernière, la poupée animatronique de 14 pouces joue des jeux à tour de rôle comme Simon Says et peut faire la danse lunaire grâce à ses pieds articulés innovants avec blocage des roues. Les enfants qui ont essyaé le jouet utilise Mickey en tant qu'instructeur de danse alors que leurs parents se plaignent d'un manque de contrôle du volume. Si vous êtes un enfant des années 80, vous vous souviendrez d'Alphie, l'un des premiers jouets éducatifs informatisés. Il est de retour (Hasbro / Playskool, 40 $ pour 3 ans et plus), avec un sac à dos rempli de cartes de jeu questionnaire conçu pour transformer une balade en voiture en une session avec une auto-correction et un classeur de vannes. Si vous êtes méfiant lorsque votre enfant tient votre smartphone, voici trois alternatives autonomes. Le Mobigo de VTech (60 $, pour les 3 à 8 ans) est le moins cher et le plus facile à utiliser, avec un clavier qwerty, bien que les jeux n'éduquent pas aussi efficacement que l'Explorer Leapster (70 $, pour les 3 à 12 ans), il s'agit de la première grande révision de la gamme Leapster, avec un écran plus récent et plus lumineux. Aucune version n'est compatible avec les anciennes cartouches. L'iXL de Fisher-Price (90 $, pour les 3 à 7 ans) utilise un système de type iTunes pour offrir des jeux et des livres électroniques et est doté d'une entrée pour carte SD qui permet d'afficher des photos de famille. Enfin, Scrabble Flash (30 $, Hasbro, pour les 8 ans et plus) est un ensemble de cinq blocs à peine plus grand qu'une boîte d'allumette, chacun possédant son propre écran LED. L'objectif est de former des mots en plaçant les blocs en ligne avant que le temps ne s'écoule, c'est idéal pour un concours d'orthographe impromptu. De plus en plus, les jouets ont une sorte de connexion en ligne. En ne se basant que sur leur présence dans les magasins de jouets, les deux plus grands sont Webkinz et Club Penguin. Pour acheter à votre enfant un animal de compagnie en ligne du Club Penguin, par exemple, vous pouvez obtenir un Penguin Disney Club 2"Mix 'N Match Figure Pack, 5 $, pour les 6 à 12 ans) qui comprend une pièce marquée d'un code caché. Lorsque vous racheter le code en ligne, votre enfant reçoit suffisamment de crédits au magasin Club Penguin pour deux articles aux choix. Il peut s'agir de patins à roulettes ou d'un animal de compagnie jouet Puffle. Légèrement plus grand que le poil au bout de votre brosse à dents, Hexbug Nano ($ 10, pour 5 ans et plus) est le dernier micro-robots à pile bouton. La fausse bestiole se déplace rapidement sur 12 pâtes en silicone vibrantes dans des directions aléatoires. Il est amusant de faire un labyrinthe de blocs pour voir si elle peut trouver son chemin à travers. Elle est également solide. La nôtre a résisté à une chute de la table de la cuisine et même à un passage momentané dans la gueule de notre chien. Apporter un côté plus doux au maintien de l'ordre en Chine Tang Shenbin arpentait une place de la ville comme un sergeant urbain à l'entraînement en inspectant sévèrement ses charges nerveuses, en émettant à voix basse des ordres avec une autorité militaire. Il voulait que les membres féminins de chengguan - responsables imposants de l'ordre public en Chine, craints et méprisés pour leur répression arbitraire et leur penchant pour la violence - transmettent une certaine impression à un ensemble de spectateurs. "Tenez-vous droit!" "Soyez perçantes!" Montrez-leur, dit-il, "à quoi ressemblent les jolies filles!" Quatre filles ayant à peine passé l'adolescence en gants blancs, vêtues de vestes et de pantalons identiques de couleur olive, se figeaient au garde-à-vous. Quatre paires de chaussures noires à talon, alignées à la règle. Quatre chapeaux soignés parfaitement perchés au sommet de cheveux attachés par un noeud rayé en bleu et blanc. "Personnellement, je pense qu'elles ont une apparence moyenne ", a dit M. Tang, avec dédain. "Les modèles sont jolis." Plus d'un gouvernement a essayé de rafraîchir l'image des inspecteurs urbains de la Chine. Une ville a exigé que toutes les nouvelles recrues aient un diplôme d'étude supérieure. La province de Guangdong a échangé le gris-vert des uniformes contre un bleu soi-disant plus engageant. Wuhan, en Chine centrale, a remplacé les baisser-les-yeux par la manière forte:: en 2009, un rapport a signalé que 50 officiers avaient encerclé un chariot à snack incontrôlable en lançant des regards noirs, fermement pendant une demi-heure, jusqu'à ce que le colporteur remballe ses affaires et parte. Xindu, un district urbain de 680 000 d'habitants à Chengdu, a choisi de faire une grande opération d'image. Depuis 2003, le district a complété sa police de rue en milieu urbain de 13 femmes, spécialement choisies pour leur apparence, leur galbe et leur jeune âge. L'idée est de donner à la police dégrossie un côté plus doux, plus féminin. Malheureusement, même Scarlett Johansson pourrait avoir des difficultés pour attirer le regard sur cette brigade urbaine souterraine de la Chine Et pour cause, les critiques diront. Contrairement à la police, ces agents ne sont autorisés que pour faire respecter les ordonnances municipales en imposant des amendes ou d'autres sanctions administratives. Mais les médias chinois dépeignent les nouvelles d'une réalité différente. En Janvier 2008, les inspecteurs de la province d'Hubei ont battu à mort un observateur après qu'il a utilisé son téléphone portable pour les filmer en train de disperser une protestation contre une décharge de déchets. L'année dernière, un manuel de formation pour les inspecteurs de Pékin, dérobé et mis en ligne, décrit comment vaincre efficacement les délinquants sans émettre de sang. Cette année à Shanghai, un colporteur de pastèques a été abandonné avec une lésion cérébrale après une bagarre avec cinq officiers. Un jeu vidéo imprégné de violence, disponible par téléchargement en ligne, montre des inspecteurs chinois formés à l'assaut des vendeurs de rue. "Chengguan a marqué le gouvernement", a déploré l'an dernier China Daily, une publication nationale, après une énième polémique sur les tactiques. Le journal réclamait un "véritable nettoyage complet." Les sceptiques disent que l'approche en est bien loin. Après que le district a passé une annonce en octobre pour trouver huit nouvelles recrues féminines, un éditorial, paru dans The Beijing Evening News, s'est demandé si les femmes avaient de réels tâches ou si elles n'étaient qu'un divertissement touristique. La réponse semble être un peu des deux. L'annonce du district exigeait des candidates féminines, âgées entre 18 to 22 ans, d'avoir une belle silhouette et "les cinq traits du visage dans le bonne ordre." Elles doivent avoir une taille supérieure à la moyenne, soit de 1,6 mètres ou 5 pieds, 2 ½ pouces. La retraite à 26 ans est obligatoire. Les officiers ont déclaré que le travail était physiquement trop pénible pour les femmes de plus de 25 ans. "C'est leur image qui est importante", a dit un certain officier de district au Rednet.com, un site Web quasi-gouvernementale. "Premièrement, les qualités extérieures des candidates détermineront si elles conviennent; il s'agit de la taille, du poids, des traits du visage, etc" Ensuite viennent le tempérament et les "qualités intérieures." Les femmes du Chengguan sont comme des vases à fleurs, a-t-il dit, ajoutant: "En plus d'être des vases, elles auront d'autres responsabilités. Zheng Lihua, directeur adjoint du bureau de gestion du district de la ville, n'adhère pas à cette description. Mais il a noté que les exigences concernant la hauteur étaient la norme standard dans de nombreuses offres d'emploi chinoises pour les deux sexes. Tel est le cas de l'exigeance relative à l'ordre des traits du visage. Que cela signifie beau est un sujet de débat parmi les Chinois. Certes, les personnes handicapées ou défigurées ne doivent pas postuler. "Nous ne pouvons pas laisser une personne qui boite ou un bossu venir servir ici", dit M. Zheng. "Il ne donnerait pas une bonne image." Liu Yi, qui patrouille sur la place Baoguang près d'un monastère, est âgée de 22 et a les joues pommelées avec une bouche finement incurvées. Elle ne considère pas la mise en valeur de son apparence comme étant sexiste, at-elle dit. "Pensez-vous que j'ai l'air sexy dans cette uniforme?" a-t-elle demandé d'un air désabusé. Xu Yang, sa collègue aux fossettes âgée de 21 ans, dit: "Notre travail est de présenter l'image de la ville." Elles ne s'opposent pas à ce que leur mandat soit limité, disaient-ils, parce qu'elles nourrissent de plus grandes ambitions de carrière que de simplement chasser les vendeurs dans les ruelles où ils sont censés limiter leurs activités. Chaque matin, l'équipe affronte une douzaine de marchands ambulants qui se déplacent rapidement à pied ou à vélo, en essayant de vendre le plus possible de petits pains ou de bols de tofu avant de prendre la fuite. "Maître Wang, vous devez partir." "Nous vous l'avons déjà dit plusieurs fois!" , a dit Mme Xu alors qu'un vendeur se soit enfui à pied, abandonnant temporairement son vélo-charrette à nouilles. Les agents décrivent leurs fonctions plutôt comme monotones qu'ardues. "C'est à peu près le même chose chaque jour", a déclaré Huang Jing, âgée de 20 ans, qui étudie le marketing après le travail. "Grande routine." L'une des raisons est que les agents féminins n'ont pas le pouvoir de leurs homologues masculins de confisquer les biens des vendeurs. Elles ne peuvent que menacer de signaler les contrevenants à leurs supérieurs masculins. Cela tend à les protéger des expositions publics soudaine d'animosité contre la bureaucratie qui sont communes dans toute la Chine. Cette année, des centaines de citoyens à Kunming, la capitale de la province d'Yunnan, se sont révoltés après la propagation de fausses rumeurs selon lesquels les agents du chengguan avaient tué un vendeur. En une nuit, plus d'une douzaine de policiers et agents du chengguan ont été blessés, 14 véhicules du gouvernement ont été renversés ou mis à feu. Xindu a jusqu'ici échappé à une telle violence. Mais le calme n'est guère garanti. Juste deux pâtés de maisons de la placide place Baoguang, où les officiers de sexe féminin patrouillaient ce matin-là, plus de 50 personnes se sont rassemblées au coin de la rue. Les agents ont confisqué une moto qui était en train d'être réparée sur le trottoir plutôt que dans un magasin, comme le leur impose la réglementation. Le propriétaire de la moto criait au scandale. Un bras de fer de 15 minutes a suivi avant que les policiers, au visage sinistre, se soient frayé un chemin à coups de coude vers leur véhicule et soient partis à toute vitesse avec la moto et son propriétaire. Li Xuedong, 40 ans, un coordonnateur attaché à l'équipe masculine, est resté derrière, son badge blanc retourné pour cacher son nom. Comme les officiers de sexe féminin, les coordinateurs - hommes âgés de 40 ans ou plus - jouent purement un rôle de soutien. Contrairement à elles, ils ne sont pas formés en vue de maintenir une image cirée. "Parfois, nous nous battons verbalement." "Parfois, nous nous battons physiquement", dit M. Li said d'un ton neutre. "La plupart du temps, c'est le public qui commence." Les procureurs n'inculperont pas le sénateur Ensign Les procureurs du ministère de la Justice ont levé les accusations criminelles portées sur le sénateur John Ensign, découlant d'une affaire liée à un assistant d'une ancienne campagne et à ses efforts pour obtenir un travail de lobbying pour le mari de la femme, ont anoncé mercredi les avocats du sénateur. La décision met fin à la menace juridique la plus grave affrontée par M. Ensign, le républicain du Nevada qui était considéré comme un possible candidat républicain à la présidentielle de 2012 jusqu'à ce que le scandale autour de son affaire ne fasse les gros titres nationaux l'année dernière et nuisent à sa carrière. Le bureau de M. Ensign a déclaré qu'il était "très heureux" par la décision, résultat d'une enquête d'un an. Le sénateur pourrait encore être exposé à des mesures disciplinaires prises par le comité sénatorial d'éthique. Les avocats de M. Ensign ont déclaré que le ministère de la Justice avait "informé que le sénateur Ensign ne faisait plus l'objet de l'enquête et qu'il n'avait pas l'intention de maintenir d'accusation quelconque contre lui dans cette affaire." Le ministère de la Justice s'est abstenu de commentaire à ce sujet. L'annonce est venue comme une sorte de surprise pour de nombreux avocats d'éthique extérieurs au ministère de la Justice, selon lesquels il y aurait des preuves significatives indiquant que M. Ensign aurait conspiré à violer une interdiction pénale fédérale sur le lobbying. Des interviews, des e-mails et d'autres documents, d'abord communiqués en octobre 2009 dans le New York Times, indiquaient que M. Ensign avait aidé Douglas Hampton, qui était l'un de ses assistants, à obtenir un travail de lobbying lucratif pour gagner le silence de M. Hampton et de son épouse , Cynthia, à propos de l'affaire du sénateur avec elle. Mme Hampton a une fois servi à titre de trésorière lors d'une campagne d'Ensign. M. Ensign a contacté un certain nombre de bailleurs de fonds politiques pour trouver du travail pour M. Hampton et, ensuite, il a défendu leurs droits après qu'ils ont engagé M. Hampton pour faire du lobbying pour eux; conformément aux documents et aux interviews. Etant donné que M. Hampton avait récemment été un collaborateur de M. Ensign, il lui était interdit pour une année par la loi de faire du lobbying auprès de son ancien employeur ou du Sénat dans son ensemble. Les experts en éthique ont soutenu que l'accord inhabituel entre M. Ensign et M. Hampton, qui étaient des amis proches avant l'affaire, semble en contradiction avec l'interdiction dite de la porte tournante du lobbying. D'après la preuve qui a été rendue publique, "il semble y avoir une preuve prima facie d'un complot en vue de violer et de violation substantielle de la loi de la porte tournante", a déclaré Stanley Brand, un avocat de Washington qui se spécialise dans la défense de clients d'une enquête par le gouvernement. Bien que le juge du ministère ait refusé d'expliquer le raisonnement ayant conduit à la décision dans l'affaire Ensign, M. Brand et d'autres avocats en éthique ont dit que le ministère semblait se méfier des poursuites politiques après un certain nombre de revers encaissés de haut niveau par sa section de l'intégrité publique, y compris les décision prise l'année dernière d'abandonner les poursuites contre l'ancien sénateur Ted Stevens accusé de faute de poursuite. Les procureurs fédéraux ont clairement peur de prendre les armes, a déclaré Melanie Sloan, la directrice générale des citoyens pour la responsabilité et l'éthique à Washington, un groupe de défense qui a reçu plusieurs plaintes contre M. Ensign dans l'affaire. "This basically says high-ranking government officials can now assume the laws don't apply to them", she added. Paul Coggins, avocat principal de M. Ensign, a déclaré dans une interview qu'il avait reçu le lundi un appel téléphonique de la part d'un procureur du ministère de la Justice et un suivi le lendemain, lui disant que le ministère ne cherchait pas d'accusations contre son client. L'équipe d'avocats de M. Ensign avait coopéré avec les procureurs pour tenter de les persuader que le sénateur, tel que son bureau l'a réaffirmé mercredi dans un communiqué, "avait agi conformément à la loi." M. Coggins a refusé de préciser les arguments juridiques qu'il avait fait au parquet. "Je ne suis pas à l'aise d'entrer dans les détails de mes discussions avec le ministère de la Justice, sauf pour dire que nous pensons qu'ils ont pris la bonne décision", at-il dit. Le mois dernier, la Commission fédérale des Elections a décidé d'abandonner une enquête suite à une plainte indépendante par le groupe d'éthique, soutenant que le paiement de 96.000 $ par les parents de M. Ensign aux Hampton violait la loi électorale fédérale. La commission électorale a déclaré qu'elle n'avait pas suffisamment de preuves pour prouver que l'argent était tout sauf un cadeau. NV Energy, une importante société du Nevada qui a longtemps soutenu le sénateur, est une entreprise pour laquelle M. Ensign a aidé M. Hampton à trouver du travail de lobbying. Un e-mail envoyé en décembre 2008 a montré que, après que l'entreprise a accueilli M. Hampton en tant que lobbyiste, le chef de cabinet de M. Ensign, John Lopez, a communiqué avec M. Hampton et lui a dit qu'il "martelait" le ministère de l'Intérieur sur une question en litige. M. Ensign a également participé à un déjeuner avec M. Hampton et un autre client du Nevada, Allegiant Air, et il a demandé au secrétaire du transport de fixer une réunion au nom de la compagnie aérienne après avoir engagé M. Hampton à faire du lobbying. Quand les nouvelles de l'affaire ont fait surface l'année dernière, M. Ensign s'est excusé auprès de ses électeurs et a démissionné de son poste de leader au quatrième rang républicain au Sénat. Après avoir maintenu un profil bas pendant plusieurs mois, M. Ensign a déclaré il y a deux semaines qu'il avait l'intention de briguer un troisième mandat au Sénat. En annonçant que M. Ensign n'était plus la cible d'une enquête criminelle, sa porte-parole, Jennifer Cooper, a déclaré que le sénateur espérait que le comité d'éthique suivrait rapidement l'exemple du ministère de la Justice et mettrait fin à son enquête. Le sénateur Ensign se réjouit de poursuivre son travail acharné au nom du peuple du Nevada, dit-elle. L'appel de Cheshire pointera vers Twitter Une demi-douzaine d'entre eux étaient en train de taper au loin dans les rangées de la salle d'audience. Ils envoyaient toutes les minutes des rapports de témoignages horribles via Twitter. A la fin, la défense a dit qu'il y avait plus de 140 000 messages sur le procès de l'affaire de viol et les enfants attachés à leur lit dans une maison qui a été incendiée. Jeudi, le procès largement suivi de Steven J. Hayes, qui a été reconnu coupable du meurtre de trois membres de la famille Cheshire, dans le Connecticut, devrait déboucher sur une fin officielle où le juge imposerait la peine de mort, votée par le jury. Mais les avocats de M. Hayes ont déjà déposer des éléments au tribunal qui esquissent des arguments d'appel, susceptibles d'occuper les tribunaux pendant des années. Ce qui est provocant, c'est que les intenses reportages sur le procès - ainsi que l'utilisation généralisée et étendue par les journalistes du Twitter - ont créé une " atmosphère de cirque ", une saturation si répandue et instantanée avec des détails incendiaires que le jury a été mal influencé par les passions du public. La demande pourrait pousser les juges d'appel à débattre sur la question de savoir si les nouvelles technologies exigent des nouvelles règles dans les salles d'audience. "J'en ai fait l'expérience lors de ce procès; je pense qu'il y a un réel danger, l'introduction des nouvelles technologies dans les salles d'audience porte atteinte aux droits de la personne à un procès équitable", a déclaré Thomas J. Ullmann, avocat de M. Hayes, chef avocat. Le juge du procès, Jon C. Bleue de la Cour supérieure d'État, a laconiquement rejeté les revendications dans le jugement rendu la semaine dernière, affirmant que les médias étaient "soigneusement contrôlé" et qu'il n'y avait aucune preuve selon laquelle le jury aurait été animé par la passion. Mais cela ne semble pas être le dernier mot sur la question. Les cours d'appel reconnaissent depuis des décennies que la couverture médiatique des cas notoires peuvent soulever des questions sur l'équité d'un procès. Dans un jugement de 1966 qui a fait date, la Cour suprême des États-Unis a annulé la condamnation d'un ostéopathe de Cleveland, le Dr Sam Sheppard, pour l'assassinat de sa femme, soutenant dans sa décision qu'il y avait une "atmosphère de carnaval au procès " à cause des médias. Le crime est considéré par certains d'avoir été l'inspiration pour l'émission de télévision et le film "Le fugitif". Certains avocats ont déclaré que les tribunaux d'appel saisis pour revoir un demi siècle plus tard la condamnation de M. Hayes peut être curieux étant donné l'argument selon lequel de nouvelles règles pourraient être nécessaires pour gérer les moyens de communication des salles d'audience, inimaginables à l'époque du cas du Dr Sheppard. "Il y a une raison générale de s'inquiéter de l'impact des nouveaux médias" dans les procès de grande envergure, a déclaré John J. Donohue III, un professeur à l'école de Droit de Stanford qui a étudié la peine de mort au Connecticut et a écrit un rapport selon lequel elle a été arbitrairement appliquée. Le professeur Donohue affirme que certains juges d'appel pourraient être intrigués par l'idée selon laquelle la limitation de la communication instantanée à partir des salles d'audience pourrait permettre des procès plus juste. Le cas de Twitter n'en est qu'un parmi de nombreux autres décrits par les avocats de M. Hayes, susceptible d'être discuté pendant des années; ce qui retarde l'exécution. Les avocats de la défense affirment également, par exemple, que M. Hayes aurait subi un préjudice lorsque le juge Blue a refusé de leur permettre de mettre à l'épreuve les réactions des jurés potentiels en leur montrant des photos macabres de scènes criminelles lors de la sélection du jury. Certains des jurés ont déclaré avoir été horrifiés par les photos des victimes, Jennifer Hawke-Petit, 48 ans, et ses filles, Hayley, 17 ans, et Michaela, 11 ans. Les avocats de la défense affirment qu'ils vont également contester la constitutionnalité de la peine de mort et qu'ils soutiendront que le juge a injustement expulsé l'un des juré, qui avait été critique devant les procureurs, et qu'il a abusivement mis la pression pour un verdict en prenant la décision inhabituelle d'amener le jury à délibérer en un week-end. Les jurés n'ont pas été séquestrés. Mais leurs arguments sur l'effet de l'intense couverture médiatique du procès pourraient être la plus grande source d'intérêt. Ils ont noté dans une contestation contre le verdict, déposée le mois dernier, que le cas dominait la scène médiatique dans le Connecticut et qu'il était discuté pendant la campagne électorale par les candidats au poste de gouverneur et au Sénat des États-Unis. Ils ont maintenu que les médias informatiques ne cessaient d'attiser les flammes de l'émotion de l'affaire. "La bousculade quotidienne des tweets des médias, des caméras et des journalistes devant le palais de justice", écrivaient les avocats, "ne ressemblaient à rien de ce qui a avait été vu auparavant ici, à New Haven, et peut-être même à l'échelle nationale." Leur accent sur la couverture du système Twitter est controversé. Dans les interviews, certains journalistes ont déclaré que l'affirmation, selon laquelle les nouvelles instantanées étaient plus incendiaires que les communiqués remis plus lentement, était une vue luddiste qui appauvrirait la politique de la Cour régissant la couverture médiatique des futurs procès. Mais certains avocats ont déclaré que les cours d'appel étaitent souvent attirées par les arguments selon lesquelles les changements sociaux et technologiques nécessitaient une adaptation par les tribunaux. Les avocats de M. Hayes insistent sur cette revendication. Dans leur dossier, ils font une référence à la décision de la Cour suprême de 1966 qui avait renversé la condamnation du Dr Sheppard en raison de la couverture médiatique du procès et ils ont précisé qu'ils invoqueraient le besoin de nouvelles règles pour les nouveaux médias. "Cette affaire", écrivaient-ils",représente celui de Sheppard v. Maxwell du 21e siècle. " La civilité peut-elle rapprocher les clivages? Après une campagne marquée par l'invective et la négativité, un minimum de civilité a éclaté à Washington cette semaine. S'agit-il d'un signe avant-coureur d'une véritable coopération bipartite vers l'avant ou d'un moment illusoire avant le retour rapide à la lutte partisane dans la capitale? La réunion de mardi entre le président Obama et les dirigeants du Congrès n'a produit aucune percée sur les grandes questions qui doivent être traitées au cours de la session du "canard boiteux". Mais de toute évidence, il y a au moins eu une discussion polie sur les différences des deux parties ainsi que sur la reconnaissance de leurs responsabilités partagées à gouverner, plutôt qu'un autre épisode où chaque camp voulait marquer des points. vide de notation point partisan. La réunion publique de mercredi de la commission sur le déficit du président a été tout aussi civilisée, malgré les divergences politiques qui demeurent entre les membres. Il semble clair que l'interaction étroite de plusieurs mois a créé un respect mutuel transcendant le fossé idéologique; mais qui, toutefois, divise encore les membres. C'est à peine suffisant pour déclarer qu'une nouvelle ère de coopération est arrivée. Les deux parties sont maintenant dans une période d'essai et de mise à l'épreuve mutuelle en vue d'obtenir des signes de coopération et de compromis, tout en essayant d'évaluer les limites de l'opinion publique et de la patience des électeurs pour une guerre partisane renouvelée. C'est pourquoi la réunion de mardi et les commentaires ultérieurs des participants ont dévoilé un minimum d'exigences ou d'accusations. Les différences philosophiques entre Obama et les républicains sont trop grandes et trop profondes pour suggérer un changement rapide du climat qui a existé au cours des deux dernières années. Qu'il s'agisse de la fiscalité, des dépenses, des soins de santé ou les droits, les deux parties restent à des miles de distance. Pourtant, l'élection de novembre avait modéré Washington, au moins dans le court terme. "Il ne fait aucun doute que les choses ont changé sur le ton", a déclaré Pete Wehner, un fonctionnaire de l'administration Bush, maintenant au côté du Centre de Politique éthique et public. "C'est inévitable après les élections. Les élections suscitent des passions partisanes et, ensuite, elles s'estomptent. C'est bien." Sur certaines questions, notamment celles sur l'ordre du jour de la session de "canard boiteux", les républicains et les démocrates n'ont d'autre choix que de trouver une solution. Les réductions fiscales de Bush expireront à la fin de l'année, et personne n'est en faveur de cela. Les deux parties veulent trouver une façon d'en préserver une partie ou l'ensemble, de façon permanente ou temporaire. De même, un compromis est envisageable sur l'extension des allocations de chômage, ne serait-ce que parce que les républicains ne peuvent pas se permettre de donner l'impression qu'ils sont en faveur des réductions d'impôts pour les riches, tout en refusant les indemnités de chômage aux travailleurs sans emploi. Après la réunion de mardi à la Maison Blanche, plus d'optimisme plane sur un accord possible à propos des questions évoquées au cours de la session relative au "canard boiteux", avec la ratification du pacte "New START". Mais William Galston, de la Brookings Institution, avertit qu'une coopération fructueuse sur les problèmes les plus pressants de la session "lame duck" ne ménera pas forcément à une meilleure entente entre les deux partis lorsque le 112e congrès se réunira en Janvier. Au lieu de cela, dit-il, une période de désaccord est probable, voire inévitable. "Une fois que les choses qui doivent être faites le seront, la psychologie dans le court terme reviendra à l'une des confrontations", a-t-il dit. Wehner a aussi exprimé son scepticisme largement partagée selon lequel la civilité conduirait à une véritable coopération. "Je considère la plupart de ce qui se passe entre aujourd'hui et 2012 comme un pré-spectacle ou un shadow-boxing par rapport à l'événement principal de 2012, at-il dit. Les raisons en sont étroitement liées à la composition de la nouvelle majorité républicaine à la Chambre et aux électeurs présents au thé qui ont contribué à sa création. Toutefois les dirigeants républicains sont conscients des dangers s'ils vont trop loin, ils savent qu'ils doivent essayer d'être à la hauteur de leurs promesses de réduire les dépenses publiques et d'abroger la nouvelle loi sur les soins de santé. Ces positions partisanes sont d'ores et déjà claires dans les premières réactions aux recommandations de la commission du déficit qui comprennent de réformer le code d'imposition et d'augmenter certains impôts, de repousser l'âge de la retraite et de réduire les dépenses. Les co-présidents Alan Simpson et Erskine Bowles ont choisi l'une des tâches les plus difficiles à Washington et ont, selon eux-mêmes, imposé la question du déficit sur l'agenda public d'une manière qui ne peut être ignorée. Mais ils ont besoin de 14 voix à la commission, composée de 18 membres, pour émettre leur plan comme une recommandation officielle, et ils ont eu du mal à atteindre ce nombre. La plus grande résistance subsiste parmi les élus du groupe; ce qui suggère qu'il y ait sur les questions fiscales, du moins aujourd'hui, peu de motifs ou de volonté de compromis. Galston prévoit deux phases dans les combats entre la Maison Blanche et les républicains du Congrès. La première viendra l'année prochaine sous la forme d'affrontements partisans, étant donné que les républicains contestent Obama en matière de budget, d'impôts et de soins de santé; pour ensuite être suivie par une période de plus grande coopération bipartite. Quelle serait la cause du changement? L'opinion publique. Il est largement prouvé que, malgré l'esprit partisan de la récente élection, une majorité des Américains veut toujours voir les deux partis travailler ensemble. Si la confrontation mène à une impasse, comme en 1995, alors les deux partis observeront attentivement la réaction du public. Celui qui sera jugé en perte devra changer de cap et trouver des compromis. Mais ce serait néanmoins un point de vue optimiste. L'esprit partisan et la polarisation sont plus grands aujourd'hui qu'ils ne l'étaient au milieu des années 1990 et il semble y avoir un plus grand écart idéologique entre Obama et les républicains du Congrès qu'il n'y en avait alors entre le président Bill Clinton et les républicains. Dans le même temps, les militants des deux partis voient 2010 comme un simple prélude à une élection plus conséquente en 2012. Compte tenu de cette réalité, la civilité exposée cette semaine pourrait être appréciée par de nombreux Américains. Mais il faudra beaucoup plus d'efforts de la part des deux parties pour trouver un terrain d'entente sur les questions qui les divisent encore. Des documents américains divulgués décrivent Moscow comme un havre de la corruption Le contrôle de la ville est entre les mains d'une "Kleptocratie" et fait passer jusqu'au Kremlin une partie des pots-de-vin et de l'argent de protection qu'elle recueille, a signalé l'ambassade des Etats-Unis en Russie dans une note en février. La police et le Service fédéral de sécurité réalisent d'énormes rackets qui contribuent à expliquer le coût élevé de la vie à Moscou, a-t-il dit. Ils recueillent de l'argent non seulement d'entreprises légitimes mais aussi de groupes criminels organisés. Chaque couche de la bureaucratie - ce que le premier ministre Vladimir Poutine a appelé la "verticale du pouvoir" - prend sa part alors que l'argent chemine vers le haut de l'échelle. La note de service, qui a été envoyé à Washington sous le nom de l'Ambassadeur John Beyrle, a été postée mercredi par Wikileaks sur son site Web. La note est basée sur des sources dont les noms ont été expurgés. Elle a été rédigée alors que Iouri Loujkov était encore maire de Moscou; et il est en grande partie tenu responsable de la corruption. Il a été congédié en octobre par le président Dmitri Medvedev mais il y a depuis lors eu peu de traces de nettoyage. Loujkov et son épouse, Elena Batourina, qui possède une entreprise de construction de premier plan, ont toujours nié les accusations de corruption au cours des années; et il a gagné plusieurs procès en diffamation sur ces accusations. En septembre, il a déclaré ce qui suit à une chaîne de télévision russe, lorsqu'il était interrogé sur un documentaire suggérant qu'il était corrompu: "C'est fou, c'est à jeter, c'est n'importe quoi." Les Russes croient, à une écrasante majorité, que leur société est corrompue; selon les sondages. Mais il est inhabituel de trouver les renseignements énoncés dans un compte-rendu d'ambassade; et il est inouï de concevoir que ce serait à des diplomates d'un pays étranger à le faire. Le lien direct établi entre le gouvernement de la ville de Moscou et la criminalité a conduit certaines personnes à le nommer de "dysfonctionnel" et à affirmer que le gouvernement fonctionnait davantage comme une kleptocratie qu'un gouvernement", selon la note de l'ambassade. "Les éléments criminels jouissent d'une " krysha " (terme utilisé dans le monde criminel/la mafia qui signifie littéralement " toit " ou protection) qui passe à travers la police, le Service fédéral de sécurité (FSB), le ministère de l'Intérieur (MVD) et le bureau du procureur, ainsi qu'à travers toute la bureaucratie du gouvernement de la ville de Moscou. "Les analystes d'identifier une structure à trois niveaux dans le monde criminel de Moscou." "Luzhkov est au sommet." "Le FSB, le MVD et les milices sont au deuxième niveau." "Enfin, les criminels ordinaires et les inspecteurs corrompus se trouvent au niveau le plus bas." "Il s'agit d'un système inefficace dans lequel les groupes criminels comble un vide dans certains domaines où la ville ne fournit pas certains services." Le rapport indique que le FSB brasse l'argent des plus grandes entreprises et que la police ciblent les petites. Une source, a-t-il dit, "expliquait que les propriétaires d'entreprise de Moscou comprenaient qu'il était préférable d'obtenir la protection du MVD et du FSB (plutôt que des groupes du crime organisé) car, non seulement, ils ont plus d'armes, plus de moyens et plus de pouvoir que les groupes criminels mais ils sont également protégés par la loi. " "C'est la raison pour laquelle la demande de protection par les gangs criminels n'est plus aussi élevée." La note signale que, bien que la collecte de l'argent soit étendue, la protection elle-même peut être inégale; même ceux qui paient sont parfois soumis à une arrestation. Ceux qui ne paient pas rapidement voient leurs affaires fermer sous un prétexte ou un autre. Medvedev a évoqué plusieurs fois la lutte contre la corruption mais il a admis le peu de progrès. La note de l'ambassade transmet des comptes-rendus faisant état d'hommes qui apportent des valises, probablement remplies d'argent, jusqu'au Kremlin. "Dans sa lutte contre la corruption, Medvedev dépend des bureaucrates", a déclaré dans une récente interview Gueorgui Satarov, directeur du "think tank Indem" de Moscou. "Mais il fait partie de cette bureaucratie." "Il ne fait pas partie d'une classe politique car il n'en existe pas en Russie." Sans la politique, sans opposition, sans séparation des pouvoirs, a-t-il dit, la corruption est inévitable. Selon l'Indem, les coûts de la corruption s'élèveraient, à l'échelle de la Russie toute entière, à plus de 300 milliards de dollars par an. Le pays a été classé 154e dans un récent sondage sur la perception globale de la corruption par l'organisation non gouvernementale Transparency International (les pays sont classés du moins au plus corrompu). La divulgation de la note de l'ambassade américaine, qui n'a était réalisée que hier, tard dans la soirée, heure de Moscou, remuera avec certitude des mécontentements au sein du gouvernement russe; bien que Loujkov puisse être blâmé, dans une certaine mesure, pour les échecs de Moscou, cela pourrait être l'occasion pour le Kremlin de montrer qu'il est en train de résoudre le problème. Interviewé par la CNN par Larry King, Poutine a émis l'hypothèse que les documents de WikiLeaks pouvaient être une fabrication et a réagi avec colère devant les propos que des diplomates des Etats-Unis avaient divulgués en l'appelant Batman et en rapprochant Medvedev de Robin. "Le problème repose sur le fait qu'il s'agit de notre interaction, facteur important de la politique intérieure dans ce pays, dit-il. "Mais pour être honnête avec vous, nous ne soupçonnions pas que ce serait réalisé avec une telle arrogance, une telle pression et, vous le savez, en opposition à l'éthique." Les anciens combattants des Khmers rouges obligés d'affronter le passé Dans une salle de classe mal éclairée avec des murs en béton décrépits de mauvaise qualité, le directeur de l'école secondaire d'Anlong Veng a évoqué l'homme qui l'avait construite, le dernier chef des Khmers rouges, Ta Mok. "Tout le monde ici aime Ta Mok." "C'était un bon dirigeant; et il se souciait de son peuple", a déclaré Sreng Kor Ma, âgé de 42 ans. Connu comme "le boucher" pour sa brutalité, lorsqu'il était à la tête des Khmers rouges, ce commandant reste populaire dans ce bastion isolé d'anciens Khmers rouges au nord-ouest du Cambodge où il a fait construire des hôpitaux, des ponts et d'autres infrastructures; et où des milliers d'anciens soldats de l'organisation vivent encore aujourd'hui. Mais cette année, 12 ans après que les Khmers rouges se sont rendus au gouvernement, la loyauté de longue date est enfin remise en cause à Anlong Veng. En avril, un forum local de vérité et de réconciliation a permis aux victimes de faire face publiquement aux gens qui avaient participé au régime. En Juin, le gouvernement y a distribué un manuel de haute école qui, pour la première fois, enseigne l'histoire des Khmers rouges aux enfants de ses anciens soldats. Et, en juillet, un tribunal cambodgien, conjointement dirigé avec les Nations Unies, a prononcé sa première sentence concernant un ancien membre des Khmers rouges, en condamnant, à 35 ans de prison, l'ancien chef du tristement célèbre centre de torture de Tuol Sleng, Kaing Khek Iev, mieux connu sous le nom de "Duch". Devant cette évolution de la situation, l'anxiété a augmenté auprès des anciens combattants des Khmers rouges d'Anlong Veng; compliquant les efforts de réconciliation et leurs volontés de se réinsérer dans la société cambodgienne. "Il y a des ressentiments et de la peur parmi les anciens Khmers rouges mais ils sont impuissants pour faire quoi que ce soit", a déclaré Chhang Youk, directeur du Centre de documentation du Cambodge, un organisme indépendant qui mène des recherches sur le régime. "Pour eux, la vie sous les Khmers rouges était glorieux mais le régime est devenu un symbole du mal." "La situation génère des divisions au sein des familles." Sous le règne des Khmers rouges au Cambodge, de 1975 à 1979, environ 1,7 million de personnes ont été exécutées ou sont mortes de faim, de maladie ou de surmenage. Lorsque les Vietnamiens ont envahi et renversé le gouvernement de Pol Pot-Unis en 1979, le reste du régime et son armée ont fui vers la frontière du Cambodge avec la Thaïlande. Là, ils ont lancé une insurrection qui a duré jusqu'à ce que le dernier des mouvements se rende en décembre 1998. Alors que Pol Pot, Nuon Chea et Ieng Sary dirigeaient la guérilla de leur base située dans les montagnes de l'Ouest du Cambodge et dans la jungle, Ta Mok préparait une suite à Anlong Veng. Mais au milieu des années 1990, après qu'un accord de paix parrainé par l'ONU a conduit aux premières élections démocratiques du pays en 1993, de grands groupes de combattants Khmers rouges ont commencé à faire défection au gouvernement, culminant avec les capitulations d'Ieng Sary en 1996 et de Nuon Chea et de Khieu Samphan en 1998. Pol Pot est mort de causes naturelles en 1998 et Ta Mok, qui avait tenu tête, a été capturé par les forces gouvernementales en 1999 dans les montagnes à proximité de Dangrek. Il est mort dans une prison de Phnom Penh en 2006 en attendant son procès. Sans leurs bienfaiteurs, la plupart des anciens combattants khmers rouges ont sombré dans la misère noire, commune aux régions rurales du Cambodge; et nombreux sont ceux qui restent nostalgiques du mouvement. Bien que quelques officiers d'élite khmers rouges ont gardé leurs postes de dirigeant local en échange d'avoir déposé les armes, il s'agit d'agriculteurs non qualifiés au faible grade et dossier. "Ces personnes ont bénéficié de très peu de suivi après la capitulation", a déclaré Sok Leang du Centre pour la justice et la réconciliation qui organise des forums publics dans tout le Cambodge, y compris à Anlong Veng. "Ils sont imbibés de l'idéologie utopique agraire du régime." "Ils ont été élevés dans un cadre où faire des affaires est un concept étranger." Sor Lim, âgé de 55 ans, qui a rejoint les Khmers rouges comme adolescent en 1974, a combattu dans la jungle autour d'Anlong Veng avant de s'installer en 1998 comme pauvre cultivateur de riz. "La vie sous les Khmers rouges était bonne", a-t-il dit. "Ta Mok nourrit tout le monde." Mais maintenant, la vie est difficile parce que nous devons subvenir à nos propres besoins." Le tribunal des Khmers rouges en cours a également provoqué des soucis ici. Le tribunal devrait, au début de l'année prochaine, entamer le jugement de Nuon Chea, Khieu Samphan, Ieng Sary et de son épouse, Ieng Thirith, un autre ancien ministre khmer rouge. Le mandat du tribunal est de juger les hauts dirigeants et les principaux responsables des crimes mais il n'a pas dit s'il poursuivait au-delà de ces quatre cas. Il en faudrait plus pour calmer les craintes à Anlong Veng. Les dernières spéculations médiatiques se sont tournées vers Im Chaem, âgée de 64 ans, ancien chef de district dans la province de Banteay Meanchey sous le règne des Khmers rouges dans les années 1970. En 2007, elle a dit aux chercheurs du Centre de documentation du Cambodge qu'elle avait supervisé la construction du barrage de Trapeang Thma, un projet où des milliers de travailleurs forcés auraient trouvé la mort. Récemment, lors d'une soirée torride, Im Chaem revenait du travail au champ situé près de sa maison en bois sur pilotis, sur un chemin de terre en dehors d'Anlong Veng. Alors que le soleil jetait de longues ombres sur l'herbe desséchée, Im Chaem refusait de discuter de son passé au sein des Khmers rouges. Si le tribunal la convoquait, dit-elle, elle refuserait d'y aller. "Le Cambodge est en paix et stable", at-elle dit. "S'il y a plus de poursuites, il y aura la guerre." Le Premier ministre Hun Sen, qui a fait défection des Khmers rouges en 1978, a également averti à plusieurs reprises qu'une instabilité se produirait si le tribunal poursuivait plusieurs suspects; bien que les experts et les historiens contestent cela. "Le Cambodge doit creuser un trou et enterrer le passé, at-il dit. Mais affronter le passé est tout ce que le Cambodge doit faire pour aller de l'avant, dit Youk Chhang, du centre de documentation. "La réconciliation en termes khmer est de reconnecter les morceaux cassés, dit-il. "Nous devons mettre ces morceaux ensemble pour que nous puissions comprendre." Le centre a produit le premier manuel approuvé par le gouvernement sur les Khmers rouges, "Une histoire du Kampuchea démocratique, composé de 75 pages." Il l'a distribué à Anlong Veng en juin comme supplément aux manuels d'histoire du ministère de l'Education, conçus pour les hautes écoles, qui contenait moins de quatre pages sur les Khmers rouges. Comme dans la plupart du Cambodge, les jeunes d'Anlong Veng ne savent que quelques détails sur les Khmers rouges, en dépit des liens de la ville au régime. Touch Valeak, âgé de 19 ans, étudiant à la haute école d'Anlong Veng, a déclaré que le nouveau manuel aidait les étudiants à comprendre une partie importante de leur histoire. Mais ses parents ont réagi avec scepticisme quand il est revenu avec le livre à la maison pour étudier. "Ma famille rejette de nombreuses parties du manuel et le tribunal", dit-il. "Ils se méfient car ils ne savent pas exactement combien de gens le tribunal poursuivra." Une telle résistance a rendu le processus de réconciliation complexe et difficile, a déclaré Sok Leang. Mais les forums publics, le manuel et le tribunal commencent à avoir un impact, at-il dit. Pourtant, les Khmers rouges conservent un atrait puissant ici. Dans les hauteurs des montagnes de Dangrek, un chemin, envahi par les mauvaises herbes et parsemé de sacs en plastique, conduit jusqu'à un rectangle de suie noire, recouvert d'un toit de tôle rouillée. Le corps de Pol Pot a été brûlé ici sur une pile de pneus après sa mort en 1998. Nuom Sothea, âgée de 31 ans, vendeuse de téléphone portable en bordure de route, a dit qu'elle n'en savait pas beaucoup sur l'homme qui a été incinéré à cet endroit. "Mais il a un grand esprit; et de nombreux habitants y vont pour prier, dit-elle. C'était l'anniversaire de Nuom Sothea et, plus tard ce jour-là, elle a prévu de marcher vers le dernier lieu de repos de Pol Pot où elle laisserait un bouquet de bananes mûres dans l'espoir d'apporter de la chance. La Biélorussie accepte de renoncer à son stock d'uranium de qualité militaire Le gouvernement de la Biélorussie a annoncé mercredi qu'il allait abandonner son stock d'uranium hautement enrichi, un composant essentiel pour les armes nucléaires; cette décison s'inscrit dans le cadre d'une victoire surprise de la campagne du président Obama pour sécuriser les matières nucléaires dans le monde entier L'accord a été divulgué dans un communiqué conjoint publié après que le secrétaire d'État Hillary Rodham Clinton a rencontré ici le ministre des Affaires étrangères biélorusse, Sergei Martynov, en marge d'un sommet sur la sécurité. Le gouvernement américain avait essayé pendant des années de convaincre la Biélorussie de renoncer à l'uranium hautement enrichi et semblait avoir dégagé l'horizon au printemps dernier. Mais les responsables américains ont déclaré au Washington Post que certaines opérations classées ont été réalisées avec la Biélorussie au cours des deux derniers mois pour éliminer 187 livres de l'uranium de qualité militaire à partir d'un centre de recherche de la Biélorussie. Cela a ouvert la voie à un accord mercredi pour éliminer le reste de la matière d'environ 500 livres, selon un fonctionnaire qui a évoqué la condition de l'anonymat en raison de la sensibilité de la question. L'accord semble être l'un des résultats les plus importants du Sommet de Sécurité nucléaire de 47 nations, organisé à l'initiative d'Obama; où la Biélorussie était exclue. Apparemment, il a été profitable de procurer une invitation à l'ex-république soviétique à la suite du sommet, en 2012. "Je suis vraiment fasciné par le fait qu'ils veulent un siège au Sommet de Sécurité nucléaire de 2012 nucléaire Sommet de sécurité." "Cela me prouve que ce processus fonctionne", a déclaré Ken Luongo, président du Partenariat pour la sécurité mondiale, un groupe de promotion de la sécurité nucléaire. Clinton a qualifié l'accord "d'étape très significative, importante" réalisée par la Biélorussie. Obama s'est engagé à Prague en avril 2009 à sécuriser toutes les matières nucléaires vulnérables à travers le monde dans les quatre ans à venir. Depuis lors, le gouvernement américain a aidé six pays à se débarrasser de tout leur uranium hautement enrichi. La Biélorussie serait le septième. Une douzaine de pays l'ont fait sous l'administration de George W. Bush. Au moment du Sommet sur la sécurité nucléaire d'Obama, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a déclaré que la nation ne renoncerait jamais à son uranium. "Nous avons gardé de l'uranium hautement enrichi, des centaines de kilogrammes de ce qui est essentiellement de l'uranium de qualité militaire et de l'uranium faiblement enrichi", a dit alors M. Loukachenko. "C'est notre produit ... Nous n'allons pas fabriquer des bombes sales, et nous n'allons le vendre à personne." "Nous allons l'utiliser à des fins de recherche, c'est tout." La Biélorussie s'est rapprochée des États-Unis il y a quelques mois; cependant, en manifestant de l'intérêt à parvenir à un accord. La première mise en oeuvre pour éliminer l'uranium de la Biélorussie, en octobre, a été particulièrement compliquée car le matériel avait été légèrement irradié, ont indiqué des responsables. Il a été chargé sur un train spécial qui a parcouru plus de 1 300 miles jusqu'à une installation en Russie pour être stocké et éliminé, ont indiqué des responsables. La deuxième opération a été achevée lundi et a été réalisée par avion, selon les responsables. Le gouvernement américain a dépensé 13 millions de dollars dans ses efforts, en grande partie pour remplacer les installations de recherche de la Biélorussie avec de l'uranium faiblement enrichi; inadapté pour les armes. "Une coordination et une organisation minutieuses ont été mises en oeuvre en vue de renforcer la confiance"; conduisant ainsi à l'accord signé par Clinton, a déclaré Andrew Bieniawski, un responsable du département de l'énergie spécialisé dans la Réduction de la Menace mondiale. Selon les estimations du Centre d'Etude de Nonprolifération James Martin, la Biélorussie avait cette année au moins 88 livres d'uranium de qualité militaire, ainsi que des centaines de kilos d'uranium hautement enrichi. La Biélorussie cherche à éliminer ses stocks d'ici à 2012, selon une déclaration conjointe. Les relations entre la Biélorussie et les États-Unis sont tendues depuis des années, principalement en raison de la dure répression par Loukachenko des Droits de l'Homme. Mais la déclaration de mercredi suggérait un renouveau potentiel. "Tout en se félicitant des progrès sur ces questions de sécurité mondiale, les États-Unis et la Biélorussie ont reconnu qu'un respect accru pour la démocratie et les Droits de l'Homme en Biélorussie restaient essentiels pour améliorer les relations bilatérales; et indispensables au progrès du pays et de ses citoyens", a-t-elle déclaré. Le gouvernement n'a émis aucune objection aux vols de la CIA Le gouvernement n'a émis aucune objection aux vols de la CIA avec des prisonniers Talibans et d'Al Qaeda en direction Guantanamo a travers du territoire espagnol, selon un télégramme de l'ambassadeur des États Unis à Madrid. Cela est démontré par les documents filtrés (câbles) par Wikileaks au quotidien El País, qui ajoutent que la première vice-présidente du Gouvernement de cette époque-là, María Teresa Fernández de la Vega, avait demandé que l'Exécutif espagnol soit informé pour "pouvoir'démontrer qu'ils exerçaient une vigilance adéquate sur les avions étrangers qui traversaient Espagne". En juin de 2006, après un rapport du Conseil de l'Europe qui accusait de complicité dans des pratiques contraires au droits humains à une douzaine de pays, parmi lesquels Espagne, a eu lieu une réunion entre l'ancien ambassadeur nord-américain Eduardo Aguirre et Fernández de la Vega. La vice-présidente a reconnu que le rapport du Conseil "avait surpris le Gouvernement de Zapatero hors-jeu" et a insisté sur le fait qu'Espagne n'y avait rien à cacher. "De la Vega a souligné qu'Espagne n'a pas d'objection en ce qui concerne les vols d'intelligence par dessus du territoire espagnol." "Ils veulent seulement être informés" pour éviter qu'on les "prenne au dépourvu", relate Aguirre dans un câble. Le titulaire du Ministère d'Externe de cette époque-là, Miguel Ángel Moratinos, a signalé à l'ambassadeur que l'Exécutif espagnol "voulait donner à cette affaire le profile plus bas possible, même si, comme elle était aux mains des juges, le Gouvernement avait une capacité d'influence limitée". À son tour, au mois de janvier de 2007, le procureur Vicente González a transmis à l'Ambassade le fait qu'il n'allait pas bloquer l'initiative du juge de demander la déclassification des documents du Centre National d'Intelligence (CNI) et du ministère de la Défense sur les vols de la CIA. "Ces rapports ne contiennent aucun élément incriminant, aucune information sensible", a expliqué l'Ambassade après avoir parlé avec le procureur. Les États Unis ont montré quand même leur préoccupation pour "l'apparente coordination entre le juge espagnol et les procureurs allemands" plus que pour l'information déclassifiée de CNI o du ministère de la Défense. "Cette coordination entre les investigateurs indépendants compliquera nos efforts pour manœuvrer le cas discrètement entre les Gouvernements", regrette Aguirre. Au mois de mars de 2007 pendant un déjeuner entre l'ambassadeur des États Unis et le ministre d'Internes, Alfredo Pérez Rubalcaba, celui-ci lui a commenté que "même si les juges espagnols sont follement jaloux de son indépendance et feront ce qu'ils considèrent adéquat", il avait donné des instructions à ses collaborateurs "pour qu'ils évitent les commentaires d'une rhétorique enflammée, en essayant de rebaisser la température". L'ambassadeur exprime aussi sa préoccupation pour l'action du PP dans cette affaire. "En dépit de son orientation générale pro-américaine, notre expérience suggère le fait que PP certainement tirera parti de n'importe quelle indication selon laquelle le Gouvernement de Zapatero a toléré ou délibérément ignoré les actions des États Unis qui pourraient être interprétées comme possibles violations des droits humains, même si celles révélations-là ont des conséquences négatives pour le Gouvernement des États Unis", signale-t-elle. La parricide qui est passée aux aveux se plaignait en réseau de l'"accablement" d'être mère La jeune fille parlait de l'enfant lorsqu'il était déjà mort et elle avait un blog: "Terreur à la galicienne" Mónica Juanatey Fernández est "Muki" dans le réseau. Avec ce surnom qu'elle utilise dès qu'elle était petite, communiquait avec une cousine et au moins une amie; les deux originaires de Noia, le village de la Coruña dont elle est originaire. Les messages datent de 2008. Pour les entendre, il faut connaître sa vie sentimentale, que ABC construit avec l'aide des témoignages de ses parents. La jeune fille galicienne de 30 ans avait initié une relation en 1998 avec Iván Túñez, industriel. Leur relation a duré un an. Peu après qu'ils se sont séparés, l'on a su qu'elle était enceinte. Il a voulu savoir si le bébé était à lui, mais son ex ne l'a jamais laissé se faire l'épreuve d'ADN. On a découvert un autre nouvel petit ami peu après cela. L'élu fut Alberto, un jeun homme de Lousame, un municipe voisin. Avec lui, elle a cohabité pendant longtemps. César avait vécu avec eux. Lorsque la jeune fille est allée aux Îles Baléares pour sonder le marché de travail, le petit est resté avec son partenaire, qui l'a même accompagnée une semaine à Palma. Mais selon le contenu de ses communications, l'on entend que leur idylle s'est fracturé, ils se sont séparés. Au mois de mars de 2008 elle se trouve à Minorque, seule, et écrit: "Alberto est très étrange et vexé pour le fait que j'y suis venue à travailler." "Lorsque je le lui avait dit, cela lui a paru une bonne chose, mais bien sûr, il se donne compte maintenant de ce qui veut dire être avec l'enfant tout la journée et ne pas avoir la liberté de faire ce qu'il veut". Et puis, elle parle d'un message de mobile qu'elle avait juste reçu: "Je veux que tu rentres ce mois-ci ou tu me donnes une adresse pour t'envoyer l'enfant". Ella se plaint: "Si cela ne lui plaît pas, qu'il laisse le gosse avec ma mère, et je l'en prendrai lorsque je rentre", allègue-t-elle. Au mois de mai, elle parle de la rentrée à son village: "Cette semaine je m'en vais, mais j'y resterai seulement jusqu'au 19, car le 20 je dois me présenter à un poste de travail pour ne pas le perdre". Elle explique que si tout allait bien, elle aurait pris son aîné avec elle. "Il restera avec la personne correcte, c'est-à-dire avec moi, et je ne le laisserai jamais de ma vie avec une autre personne si cette personne n'est pas ma mère", intention douteuse, en prenant en compte leurs mauvaises relations. Au mois de juillet, il y a un autre post. Lorsqu'elle le tape, on suppose que l'enfant, qui était arrivé à l'île le 1 de ce mois-là, et il avait supposément été assassiné le 10, est mort. "César est content d'un côté, mais il ne l'est pas d'un autre." "D'un coté il est avec moi et cet endroit lui plaît un peu, mais d'un autre il va à l'école presque tous les jours". Elle parle d'un déplacement à Majorque. "Il y ira (l'enfant) à quelques heures d'été et comme ça j'épargne un peu d'argent de la baby-sitter". Le 17, des salutations et des plaintes. "Un bisou très gros de la part de César, qui me demande quand est-ce que tu viendras." "Alberto dit qu'il t'a envoyé je ne sais quels vidéos au courriel, tu vois, lorsqu'il le veut, il me trouve, merde". Le 30, un autre: "L'enfant est bien, el va aux heures d'été pour apprendre le catalan. Sur Víctor, son partenaire actuel, il y en a un: "Il m'avance de l'argent". Sur Internet elle a des messages dans des blogs dédiés à l'animation et au manga. Elle avait un de sien dans l'univers MySpace, maintenant bloqué, où son nom était "Muki la libératrice de la prison." "Terreur à la galicienne (épigraphe) ". Le dernier homme qui a vécu avec elle, vigile, déclare son regret pour se sentir coupable. Il ne veut pas penser que tout était passé pour qu'elle ne lui avait pas conté le fait qu'elle était mère célibataire. Mónica est entrée hier au pénitentiaire provincial de Palma, provenant du centre de détenus judiciaires de Minorque. L'avocat d'office, Carlos Maceda, a expliqué qu'elle ne se souvient pas comment les faits s'étaient passés, "et elle n'a pas eu non plus l'intention de faire du mal au mineur". Avant elle avait avoué avoir noyé César dans la baignoire et déposé son cadavre dans une valise. La défense et le procureur ont sollicité une épreuve psychiatrique. Les membres du Parti Populaire gagneraient 4 sièges dans le Congrès et le PSC en perdrait 9 Avec les résultats du 18-N, le PP pourrait être décisif dans les municipes de Lérida, Tarragona et Barcelona. Après l'importante augmentation de votes et députés enregistrée dans les derniers élections autonomiques, le PP catalan a déjà visé les générales car, même s'il y a du progrès ou pas, les perspectives sont plus que positives, car le numéro de votes que cette formation obtient dans ces comices double normalement celui qu'elle reçoit dans les catalanes. Ainsi, les populaires catalans ont obtenu 610.473 votes aux générales de 2008, pendant que aux autonomiques de 2006, ils en avaient obtenu 316.222. Le dimanche passé, le PPC a obtenu 384.091 votes. Si l'on maintient cette tendance ascendante, désirée d'un détournement de votes du PSC et la fidélisation de l'électorat du PP, les analystes de cette formation ont calculé le fait que, s'il y aurait des élections générales, le PPC pourrait passé de 8 à 12 députés dans le Congrès, pendant que CiU en gagnerait aussi quatre (il en a maintenant 10) et PSC en perdrait ni plus ni moins de 9 députés (il en a 25). Ces calcules constateraient que la place catalane est fondamentale pour PP et PSOE. Selon l'analyse des populaires, ERC perdrait un député - il en a trois maintenant - pendant que ICV garderait un député ou en gagnerait un. Mais si l'agenda électorale se maintient, le plus prochain rendez-vous aurait lieu en mai de 2011 pour les comices municipales, où les populaires peuvent aussi être décisifs à la fin de l'hégémonie socialiste dans les quatre capitales de province et dans leur relais à la tête du Conseil Général de Barcelona, une des administrations qui manipule le budget plus élevé - 661 millions d'euros pour 2011-. Tant les nationalistes comme les populaires sont d'accord avec le fait que PSC pourrait perdre les mairies de Barcelona, Tarragona, Lérida et Gerona, où les socialistes n'obtiendraient la majorité non plus la possibilité de recourir à leurs partenaires traditionnels, ERC et ICV. En tenant compte du débâcle républicain, il ne serait pas fantaisiste que cette formation perde sa représentation dans la mairie de Barcelona - il est nécessaire d'obtenir le 5% des votes-. Le PP a augmenté son numéro de votes dans les quatre capitales et pourrait être une force décisive en Barcelona, Lérida et Tarragona. Les nationalistes sont convaincus du fait qu'ils peuvent être les protagonistes de la chute dans la capitale de Tarragona, où ils ont gouverné avec le PP avant l'actuel maire socialiste, Josep Félix Ballesteros. À Lérida, le PP a enregistré seulement une différence de 500 votes par rapport à PSC, dont le maire, Àngel Ros, maintient de très bonnes relations avec Mariano Rajoy - pendant cette dernière campagne, ils se sont retrouvés plusieurs fois. Les populaires ont enregistré du progrès aussi dans des autres municipes importantes comme Badalona, Castelldefels ou Reus. À présent, le PP est présent dans 34 gouvernements municipaux à Catalogne et aspire à former des listes dans un numéro maximum de localités. La cellule catalane a facilité des milliers de passeports à Al Qaida A part les sept détenus à Barcelone, en Thaïlande il y en a eu trois Les sept pakistanais et le nigérien détenus par des agents du commissariat Général d'Information de la Police de Barcelone formaient une cellule jihadiste qui, dirigée dès la Thaïlande, facilitait des passeports à des différents groups Al Qaida, entre lesquels "Les Tigres pour la Libération de la Terre Tamil" (LTTE) et "Laskar e Taiba" (Let), le dernier étant l'auteur des attentats de Bombay qui ont causé la mort de 106 personnes en 2008. Le Ministère des Internes a donné une grande importance à ces investigations, au point de s'assurer du fait qu'avec "l'opération Kampai" a "été débilité" l'appareil de falsification d'Al Qaida à niveau international et "par conséquent, sa capacité opérative". Les investigateurs calculent que la cellule, dans les deux ans pendant lesquels elle a été active en Catalogne, a pu envoyé des milliers de passeports à Thaïlande, ou ils étaient falsifiés et puis distribués aux groupes qui intégraient la galaxie criminelle Al Qaida pour que ses "combattants" puissent passer les frontières européennes et d'autres pays occidentales avec une impunité totale. La cellule démantelée n'est la seule que le réseau jihadiste tenait opérative en Europe, c'est pour cela que dans les investigations ont participé, à part des services thaïlandaises, d'autres unités policières européennes, c'est pourquoi dans le territoire de l'Union Européenne il pourrait y avoir les jours suivants des coups similaires à celui enregistré la nuit du mardi passé à Barcelone. En coordination avec cette opération (l'on a détenu les pakistanais Junaid Humayun, Atiqur Rehman, Jabran Asghar, Malik Iftikhar Ahmad, Mohammad Saddique Khan Begum, Tanveer Arshad et le nigérien Babatunde Agunbiade), en Thaïlande on a déroulé une autre, avec la capture des pakistanais Muhammad Athar Butt et Zeeshan Ehsan Butt et le thaïlandais Sirikanlaya Kijbumrung. Ils étais ceux qui dirigeaient depuis Bangkok la cellule implantée en Espagne et dans d'autres pays européens. Le réseau catalan - dont une partie a été frappée en 2009 - volait principalement des touristes les passeports qui satisfaisaient les conditions marquées par le nommé "Front Islamique Mondial". C'est-à dire les documents devaient être à nom de jeune hommes âgés entre 25 et 45 ans, avec une validité de plusieurs années et sans des visas estampées. Les investigateurs soulignent que jusqu'à présent l'on n'a trouvé aucun détail qui connecte les détenus en Catalogne avec l'attentat de Bombay, même si l'auteur de cet attaque, "Laskar e Taiba", a été un des groupes récepteurs des passeports volés en Espagne et puis falsifiés en Thaïlande. Néanmoins il faut rappeler le fait que quelques jours avant de que cet attentat soit commis, de Catalogne l'on a envoyé à travers une agence de transferts quelques milles de dollars qui ont été "investis" pour acheter des cartes de mobiles qui ont été utilisées après par les intégrants du "commando" qui a tué 106 personnes. La Police s'est emparé d'une abondante documentation. PP demande à Mas qu'il suspende la complicité fiscale Le leader de PPC, Alicia Sánchez-Camacho, a eu l'occasion hier d'exposer personnellement à Artur Mas ses conditions pour appuyer son investiture en tant que président de la Generalitat, identiques aux celles exposées pendant la campagne et qui se résument à donner priorité à la récupération de l'économie et le manque d'aventures philo-souverainistes comme est la complicité économique que le dirigeant nationaliste désire aborder à la moitié de son mandat. La présidente des populaires catalans est arrivée au rendez-vous avec Artur Mas avec la sûreté qui donne le fait d'avoir obtenu 18 députés aux élections le dimanche passé, un nombre plus que suffisant pour se faire aimer, car le candidat de CiU nécessite qu'au moins une des formations qu exerceront l'oppositions s'abstienne dans la votation de l'investiture. D'une possible entente avec le PP dépendent les futures alliances que les nationalistes désirent maintenir dans le Congrès pendant les élections générales, mais, pour le moment, les conversations que Mas a ces jours avec le reste de leaders politiques se font en clé catalane. Et en ce qui concerne la présidente du PP, pour appuyer une investiture "il faudrait éliminer tous les discours souverainistes et indépendantistes", et la complicité économique - similaire à celle du Pays Basque - que le leader convergent désire soumettre même au référendum. Les deux dirigeants ont en commun leur pari pour faire maigrir l'appareil politique d'une administration autonomique très exagérée et l'élimination de l'impôt appliqué à successions et donations. Des détails de la négociation sur l'investiture de Mas s'occuperont de la part de PC, Jordi Cornet et Dolors Montserrat. Mas s'est réuni déjà avec Joaquim Nadal (PSC) - qui a promis une opposition dure - , Joan Herrera (ICV) et aujourd'hui il le fera avec Joan Puigcercós (ERC), Albert Rivera (Ciutadans) et Joan Laporta (Solidaritat Catalana). Le gériatrique affirme que les morts n'ont pas été dues au "manque de mesures" Les propriétaires du centre d'Olot n'élimine pas la possibilité de que leur infirmier de nuit ait tué plus de 11 personnes âgées Les responsables du gériatrique La Caritat d'Olot (Gérone) ont offert hier une conférence de presse pour souligner les préjudices causés à l'institution par le comportement criminel de Joan Vila Dilmé, l'infirmier qui a tué au moins onze personnes âgées dont il était responsable dans l'intervalle qu'il y a travaillé. Le directeur de la résidence, Joan Sala, s'est présenté accompagné par l'avocat du centre, Joan Cañada et a annoncé que "le désir de La Caritat serait celle de pouvoir exercer l'accusation contre le responsable" pour les morts mais "la légalité et responsabilité nous obligent à assumer la situation processuelle de responsables civils". Et à part de la discréditation sociale que l'entité puisse souffrir pour ne pas avoir détecté à temps les activités criminelles de l'infirmier de nuit, la grande menace pour La Caritat prend maintenant la forme d'une importante indemnisation que les représentants légaux des parents des victimes calculent déjà. Joan Vila Dilmé a avoué que le premier crime date de l'août 2009 et qu'à partir de ce jour-là il n'a pas cessé de tuer. Le juge a mentionné dans la sentence qu'il ordonnait l'exhumation de huit corps - anciens patients du gériatrique - care il soupçonnait qu'en beaucoup de cas aucun docteur n'explorait personnellement les décédés mais, étant donnée l'âge et les pathologies des patients, la formalité avait lieu par téléphone. La Caritat, à travers son directeur, a nié catégoriquement hier cette situation et a mentionné que "le manque de mesures ne peut avoir été en aucun moment la cause de ce qui s'est passé". L'avocat de La Caritat a ajouté que "dans cette affaire il y a seulement un indice d'imprudence de la part de n'importe quelle autre personne que ne soit l'accusé". La personne déjà baptisée comme "l'Ange de la Mort" a avoué avant-hier 11 assassinats et a détaillé qu'il a commis le premier crime le 29 août 2009 et un mois et demi plus tard il a tué une seconde grand-mère. Dans ce cas il lui a provoqué la mort en lui injectant une sobre-dose d'insuline, à différence du premier crime qu'il avait commis avec un mix de pastilles sédatifs. Le directeur de La Caritat a mentionné le fait que c'est compliqué de contrôler l'accès du personnel du centre aux médecines. Les injections d'insuline et le cocktail de sédatifs avaient été le mécanisme employé en six des neuf crimes que l'infirmier, dans son désir de soulager la souffrance des internes, utilisait pour les tuer. Mais les analyses de laboratoire clarifieront si Vila ne ment pas en disant qu'il a cherché pour ses premières victimes une mort moins cruel ou par contraire il les a brûlé à l'intérieur en les donnant lessive comme il a déjà avoué qu'il a fait avec les trois femmes qu'il a tué dans l'intervalle 12 - 17 octobre. La Caritat ne croit pas les déclarations de l'infirmier de nuit, non plus le nombre d'assassinats avoué, ils n'éliminent pas la possibilité de que le nombre soit plus grand et justifient leur attitude par les différentes versions que Vila a donné dans ses visites au Tribunal de Première Instance et le manque de logique dans le changement de la manière de tuer après avoir commis avec succès huit assassinats. C'est pour cela qu'ils déclarent qu'ils resteront à disposition de la justice pour éclaircir la portée des faits. BCE menace Les investisseurs ont réagit brusquement hier à la menace d'hier de Trichet qui prévenait que "les marchés ne doivent pas sous-estimer notre capacité de réaction". Les différentiels des périphériques ont clos à la force et les actions des banques européens ont subi plus de 5%. Néanmoins, nous ne devons pas non plus sous-estimer la capacité de BCE de se tromper et l'euro a à peine enregistré une incrément, ce qui est un signal soucieux. Ce qui s'est produit hier est typique d'un marché liquide qui de la même manière qu'il s'écroule, il se récupère, mais motivé par des clôtures de positions courtes et très spéculatives. L'investisseur institutionnel tardera à perdre le peur. Il y a un mois, BCE nous a cité aujourd'hui pour retirer des mesures de liquidité et il devra se rétracter demain pour la quatrième fois dans deux années et celles qui en restent. Bundesbank exigeait la finalisation du plan d'achat de dette publique à cause de son inefficacité et l'élimination de toutes les mesures extraordinaires de liquidité à terme et laissant seulement accès illimité à la semaine. Après la crise irlandaise espérons qu'on prolonge les mesures de liquidité actuelles "au moins jusqu'au mars" et maintienne la vente aux enchères trimestrielle à accès illimité à la fin du trimestre pour garantir la liquidité au moins jusqu'au mois de juin. Nous espérons que l'on continuera avec le programme d'achat d'obligations et que l'on donne même la signal de l'intensifier. S'ils n'accomplissent pas les expectatives générées, ils renverseront l'excellente réaction des marchés hier et s'ils continuent aveuglés pour retirer les mesures de liquidité, que Dieu nous aide! De même que pendant leur réunion du mois de mai dans laquelle ils ont affirmé qu'ils n'avaient même pas envisagé l'achat d'obligations et ils ont collapsé les marchés, l'histoire se pourrait répéter demain. BCE doit être croyable et persistant. Au mois de mai il a annoncé le bazooka lundi et mercredi il a dit qu'il avait déjà acheté beaucoup, en provoquant un nouveau effondrement sur le marché. Hier l'enchère de traites à un an en Portugal a été très pauvre. Le Trésor a émis seulement 500 millions au 5,28% par rapport à 750 millions au 4,81% de l'enchère antérieur. Même ainsi, les types en Portugal ont baissé 30 points de base dans toute la courbe, et réfléchissant clairement un changement de sentiment de marché après les paroles de Trichet. En Irlande on a publié les chiffres du trou d'Allied et Bank of Ireland. Les chiffres estimées représentent 10.000 millions à court terme et 15.000 potentiels et ils ont un délai jusqu'au février pour obtenir du capital privé ou ils seront nationalisés. Même si Irlande n'a aucune crédibilité après ne pas avoir détecté le problème en juillet avec l'essai de stress, les chiffres sont assumables dans le Plan d'Assistance et aident à réduire d'incertitude. Néanmoins, le mardi prochain, le Gouvernement devra obtenir l'approbation parlementaire de son nouveau budget et il n'a pas encore un appui suffisant, par conséquent Irlande reste dans un foyer d'incertitude. Angela Merkel a modéré le ton de son discours pour relâcher la tension avant le prochain Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement le 14 décembre dans lequel il est nécessaire de trouver un compromis politique qui démontre que nous sommes une union et que nous interprétons tous la même partition. Le problème est qu'Allemagne désire interpréter Wagner et le reste l'hymne de la joie de Beethoven. En Espagne, le président a eu l'opportunité de présenter hier le plan de mesures que le Conseil des Ministres approuvera vendredi. Reforme des pensions, transparence dans les communautés autonomes et entités financières, réduction du déficit, libéralisation, privatisation, mesures pour réactiver l'emploi sonnent aux ouïes des investisseurs comme les quatre saisons de Vivaldi. Le double effet Trichet et ZP explique le fait que la Bourse espagnole a subi le 4.5%, le double que le reste des Bourses européennes. À différence de février, la réaction du Gouvernement et du Banque d'Espagne a été rapide et radicale et nous bénéficions de l'effet surprise. Aujourd'hui il y a un enchère-clé d'une obligation à trois ans qui sera bénéficiée par l'effet Trichet, par conséquent nous espérons que celui-ci se résolve avec une forte demande et aide à dissiper les doutes sur notre capacité de refinancement. Pour Espagne demander un Plan d'Assistance serait une auto-immolation. Ils nous donneraient une ligne de liquidité dont nous n'avons pas besoin, le Trésor a plus de 40.000 millions en liquidité disponible, le triple par rapport à mars, à de types très chers et ils coupent l'accès aux marchés sine die. Néanmoins, la stratégie doit continuer à être celle de l'épouse de César, "à part de l'être, le paraître". Courage, nous pouvons nous en sortir! Le président d'Eulen contestera le conseil de Vega Sicilia demandé par ses fils La tempête ne cesse pas dans le conflit ouvert dans le sein de la famille Álvarez, propriétaires d'Eulen et El Enebro. David Álvarez, fondateur du groupe, contestera, car il le considère "nul de droit", le conseil judiciaire de El Enebro le prochain 16, sollicité par cinq de ses sept fils dans lequel ils essayeront de faire valoir leur majorité et s'emparer des organes de gestion de la firme titulaire de Bodegas Vega Sicilia. David Álvarez et ses fils Jesús David et María José accordent leur batterie légale pour le nouveau chapitre de leur litige pour le contrôle d'une part du group. Le fondateur du holding plus grand de services d'affaires pour les compagnies ne paraît pas être disposé à céder dans son litige pour être présent dans les organes de direction de El Enebro. De son conseil d'administration il a été exclus par cinq de ses sept fils qui se sont nommés administrateurs dans l'assemblée des actionnaires du 18 janvier cette année dont la contestation est enregistré au Registre du Commerce et des Sociétés. Le conseil judiciaire de El Enebro pour le prochain 16, convoquée par le Magistrat Commercial Numéro 2 de Madrid, a ouvert de nouveau la boîte de tonnerres au sein de la famille Álvarez. Le recours au juge pour fixer l'assemblée est, jusqu'à ce que le conflit se résolve, le seul mécanisme qui garantie la convocation de l'assemblée. Le dernier mouvement de Juan Carlos, Pablo, Emilio, Marta et Elvira Álvarez Mezquiriz est qualifié par David Álvarez comme un "recours désespéré des demandeurs ses cinq fils pour essayer, a travers une argutie processuelle, en fraudant clairement la Loi et en abusant du droit, de valider et corriger l'assemblée radicalement nulle le 18 janvier", selon ses porte-paroles officiels. Cette argumentation sera la base pour que, une fois l'assemblée a lieu, soit contestée en considérant que celle-ci est "nulle de plein droit". Les mêmes protagonistes, qui maintiennent un discret silence, ont déjà essayé sans succès que le magistrat convoque une assemblée en juin. Dans El Enebro, une société patrimoniale et titulaire de Bodegas Vega Sicilia, entre autres actifs, les fils de David Álvarez contrôlent le 100% du capital. Le fondateur du group de services sollicite néanmoins l'usufruit sur 51% du capital, selon les protocoles familiers. Cette affaire est la question de fond que le juge doit décider après l'audience sur la demande de contestation pour laquelle il n'y a pas encore une date signalée. Red Bull triomphe en F1 avec une arme secrète de Siemens Un logiciel crée des améliorations sur les voitures à temps réel. Dès que Red Bull es entré dans le monde de la Formule 1 en 2004, son histoire dans ce sélecte univers de la vitesse a été marquée par la surprise et par le succès. Dans un premier moment, personne n'a tenu en compte les options d'une nouvelle écurie qui venait d'arriver, malgré la trajectoire ascendante des derniers saisons, le passé novembre, dans la dernière phase du championnat ils ont tous parié sur le triomphe de Ferrari de Fernando Alonso. Sans baisser l'habileté comme pilote du champion, l'allemand Sebastien Vette, non plus la capacité du moteur Renault qui propulse sa voiture, dans le monde de la Formule 1 on parle de la légende de l'"arme secret" que la compagnie multinationale Siemens a mis aux mains de Red Bull pour le transformer dans un équipe gagnant. Il s'agit en réalité d'un puissant logiciel de simulation de processus que la compagnie allemande a lancé sur le marché en 2007 avec des objectifs très éloignés de la haute compétition automobilistique. Nommé PLM, ce puissant instrument informatique a été utilisé pour créer des chaines de montage des usines fabricantes de tout le monde, des stations d'énergie, des instruments de haute précision. L'objectif est reproduire, simuler fidèlement le produit ou le processus avant de le construire d'une manière réelle, en évitant ainsi les défauts et coûts évitables. PLM a facilité le développement des appareils photo de Canon, des avions de Sukhoi ou des plus célèbre véhicules utilitaires de Nissan. Siegfried Russwurm, responsable de la division industrielle de Siemens, explique le fait que l'utilisation de cet instrument informatique dans son usine de Formule 1 a permis Red Bull de créer et exécuter "dans peu d'heures, presque en temps réel", les modifications, changements et améliorations détectées pendant les courses et essais. Russwurm explique que les écuries de l'an 1992 avait une moyenne de 10 techniciens dans leurs équipes qui était capables d'introduire un maximum de trois ou quatre améliorations sur les véhicules chaque saison. Dans l'équipe de Red Bull travaillent aujourd'hui 180 jeunes professionnels de haute qualification qui, équipés de puissants équipements informatiques analysent et projettent tout sorte de modifications sur les bolides. Le dirigeant de Siemens a expliqué que le logiciel PLM est capable d'analyser et améliorer tous les éléments des bolides de Red Bull excepté le moteur, qui est responsabilité exclusive de Renault. On modifie les matériaux, le combustible, l'aérodynamique et les éléments de sécurité. Les changements peuvent passer de la réalité virtuelle du simulateur à la réalité dans moins de 24 heures, grâce à des systèmes avancés de production par laser et autoclaves de haute technologie. Comme unique limitation de cette folie du perfectionnement technologique il y a le montant de 40 millions de dollars que chaque équipe de Formule 1 peut dépenser comme limite chaque saison pour faciliter la concurrence. Red Bull a implanté l'usine de haute technologie pour créer et produire ses bolides dans une localité à 50 kilomètres de Londres. Ce sont deux bâtiments où les visites, spécialement pour les journalistes, sont restreintes. Tout ce qui se passe là-bas est considéré "top secret". Le personnel pour ce devoir compte 580 personnes, ci-inclus deux pilotes, le champion Vettel et Mark Webber. Le héro de la Formule 1 de Red Bull, sans doute, est le récent champion Sebastian Vetell. Entre les immenses ressources technologiques que la marque de boissons énergétiques a met au service de sa participation dans les circuits, il y a d'autres protagonistes cachés, dont l'activité est inestimable et la notoriété nulle. Le directeur de technologie de l'usine, Steve Nevey, affirme qu'il y a cinq ans on pourrait affirmer que les progrès de R+D dans le cas de voitures de courses apportaient le 50% des victoires et les pilotes étaient responsable du reste. Aujourd'hui ces pourcentages ont changé et la technologie représente le 85% du succès, pendant que les pilotes apportent le 15% de la valeur ajoutée. Nevey avoue que les Vettel ou Webber ne seront jamais remplacés par l'informatique, car "ils sont des gladiateurs imprévisibles". HP installera dans deux années 20 magasins propres avec des distributeurs locaux Hewlett-Packard (HP) a inauguré en Barcelone son premier magasin exclusif en collaboration avec son associé Pont Reyes. Ce sera le premier du réseau de 20 commerces entre 80 et 100 mètres carrés que la multinationale prévoit installer en Espagne pendant les deux années prochaines. La compagnie comptabilisera cette initiative avec les 16 zones déjà présentes dans des centres multimarque comme PC City, Carrefour, Saturn et El Corte Inglés. La vice-présidente de HP Espagne, Helena Herrero, a donné comme exemple le magasin remanié situé sur la Gran Vía de Barcelone, propriété de Pont Reyes, avec laquelle ça fait 30 ans qu'elle collabore. Le group nord-américain a préparé un plan pour implanter 200 points de vente de marque en Europe en 2013, stratégie qui inclut les 20 établissements espagnols. Les premiers ouverts ont été ceux de Bucarest (Roumanie) et Belgrade (Serbie) la semaine passée, celui de Barcelone étant le troisième. Herrero n'a pas voulu révéler les prochaines magasins possibles, même si elle a avoué que Madrid pourrait être la destination suivante. La directrice de HM systèmes personnels a assuré que la philosophie pour l'implantation des magasins sera toujours la même, avec l'appui d'un distributeur local avec de l'expérience et connaissance du secteur. Le group nord-américain conseille et s'occupe de la conception du mobilier exclusif des magasins (avec des produits qui peuvent être touché d'une manière interactive), qui en Europe tiendront une image identique. De plus, HP couvre la formation du personnel des établissements. Helena Herrero a nié que c'est un système de franchise et a souligné que le réseau exclusif de commerces prétend "améliorer le service offert aux clients et aux PMEs dans l'achat, l'assistance, la post-vente et même l'emballage". Le magasin de Barcelona inclut un espace avec un programme pilote pionnier à niveau mondial qui résout les possibles problèmes des équipements informatiques de HP en garantie. Un service en ligne connecte avec une centre technique situé en Maastricht (Hollande). "Ainsi, dans 10 minutes nous pouvons résoudre des problèmes qui peuvent souvent prendre même deux jours." "Ce système est conçu spécialement pour les MPEs et utilisateurs, car les grandes compagnies ont contracté déjà des services d'assistance technique", a remarqué hier Helena Herrero. Sabadell parie sur 'voler' un million de clients à ses rivaux dans trois ans Plus optimiste que d'autres dirigeants, l'administrateur délégué de Banco Sabadell, Jaime Guardiola, pense que 2011 sera une année dur pour le secteur bancaire, mais rejette initialement une nouvelle crise de liquidité et prédit la fin de la guerre du passif. Malgré cela, il prévoit un effondrement des marges des intérêts, que l'on essayera de compenser partiellement avec des incréments des commissions et du prix du crédit. Sabadell attends capter dans trois ans un million de clients particuliers, sa tâche à accomplir. Sabadell a trouvé une voie à exploiter pendant les trois futurs années et pouvoir survivre ainsi dans un environnement économique très compliqué. Le banque mettra en marche en 2011 un nouveau plan directeur qui tiendra une va labilité de trois ans. L'objectif, à part de survivre sans nécessité de recourir aux subventions publiques de FROB, est de gagner une cote de marché par la captation d'un million de nouveaux clients particuliers - 700.000 si l'on déduit ceux qui puissent sortir du banque-, sa grande tâche à accomplir, car jusqu'à présent ce banque avait gâté plus les PMEs et les sociétés que le client particulier. Cette année il a capté 250.000 clients particuliers et 50.000 sociétés. Sa cote de marché aux particuliers est de 3,5%, pendant qu'aux sociétés elle dépasse le 10%. Une autre base du plan 2011-2013 est le pari sur productivité, ou ce qui est la même chose, d'austérité, avec la réduction de coûts comme objectif, dont les provocations seront expliquées par le banque lorsqu'il présente les résultats de l'exercice. Peu de banques osent à présent de fixer des objectifs et les faire publique, car la crise financière a dérangé tous les plans du secteur bancaire mondial. Sabadell, en fait, finalisera cet année son plan directeur Optima, établit il ya a quatre ans, même si initialement le plan était pour trois ans, mais la situation du marché a déterminé sa prolongation pour un exercice de plus. Les clients qui laissent échapper les caisses d'épargnes seront son principal objectif. Pendant un petit-déjeuner organisé par APIE, Guardiola a insisté sur le fait que 2011 sera une année "difficile et transcendantale". L'exécutif, de fait, pense que la sortie de la crise en Espagne "sera lente". De plus, dans deux ou trois ans ce sera "très difficile de créer des postes de travail", ce qui est fondamental pour la survivance de l'affaire bancaire, a insisté-t-il. Et même s'il pense que la guerre du passif - qui pénalise les marges - se réduit, le prix des primes de risque que les banques et caisses payent pour ses émissions pour obtenir de liquidité se déplacent déjà au prix du crédit pour compenser la chute des marges. "L'aspect de la liquidité et du financement est structural et sera un facteur de pression sur le crédit." "Nous n'avons pas serré le robinet, mais les différentiels sont plus hauts", a reconnu Guardiola. Banesto a déjà donné des ordres à son réseau de limiter le crédit à long terme et augmenter le prix des différentiels - voir CincoDías du 22 et 27 novembre-. Il a avoué aussi que la tendance du secteur bancaire maintenant "est d'augmenter les commissions", mais "il y a un cadre compétitif". Le plan directeur de Sabadell se base sur la croissance organique même si, comme toujours, le groupe n'élimine pas la possibilité de réaliser des opérations corporatives. Ce n'est pas en vain qu'il assure qu'en Espagne "on sollicitera de plus grosses dimensions." "Tout bougera l'année prochaine", a assuré-t-il. Il affirme que les nécessités de capital "augmentent énormément" et quelque entité financière espagnole pourrait entrer aux numéros rouges. Et il mentionne que le FROB peut remplacer le marché dans la captation de fonds dans le cas de nouvelles recapitalisations. Après avoir assuré que Sabadell peut survivre à la clôture temporelle des marchés, il a diminué l'importance du fait que quelques bancaires prédisent déjà comme une nouvelle crise de liquidité. Il signale que l'on ne peut pas émettre, mais au contraire de ce qui s'est passé en juin, l'on peut obtenir du financement à court terme à travers de repos, ce qui atténue la crise. CECA rejette la possibilité d'une seconde vague de fusions parmi les caisses Le directeur général de CECA, José Antonio Olavarrieta,a rejeté hier la possibilité d'une nouvelle vague de fusions de caisses d'épargnes et a insisté de nouveau sur la rapidité avec laquelle s'exécute la restructuration du secteur. Lorsque le procès de concentration des caisses d'épargnes espagnoles a commencé, il y a eu plusieurs entités qui ont assuré qu'elles n'allaient pas participer dans cette première phase et qu'elles se réservaient pour la seconde phase. Néanmoins, le directeur général de la Confédération Espagnole de Caisses d'Épargnes (CECA), José Antonio Olavarrieta, a rejeté hier la possibilité de la production de cette nouvelle vague d'opérations. "Je pense que la plus grande partie des fusions a été réalisée, on ne peut pas dire que l'incorporation de Cajasol dans le groupe de Banca Cívica soit une seconde phase, ce sont des ajustements." "La plupart a été réalisé complètement; il est possible qu'au lieu de 17 on aille à 13 ou 14, mais tous les grands processus ont été réalisés déjà sous la tutelle du Banque d'Espagne, qui a collaboré beaucoup dans cette opération aussi", a souligné le dirigeant. Dans les déclarations pendant un petit-déjeuner de l'Association des Dirigeants et Exécutifs d'Aragón (ADEA), Olavarrieta a exposé que le processus de concentration se réalise "à la plus grande vitesse possible et nous devons être très satisfaits de la manière qu'elle se réalise dans les délais qu'on a fixé dans le passé, non pas maintenant, dans les plans d'affaires avec le Banque d'Espagne", a emphatisé-t-il. "Le passage de 45 caisses avec une moyenne de 28.500 millions de volume des actifs à 17 avec 75.500 millions est un procès sans égal dans l'histoire, en réduisant le numéro d'entités par 62% pour qu'elles soient beaucoup plus grandes pour être conforme à Bâle", a souligné-t-il. Olavarrieta a reconnu qu'"il y a une série d'opinions assez peu heureuses sur la lenteur du processus" qui démontrent "un manque de sérosité et de sens", car "ce que le Banque d'Espagne fait est rappeler qu'on doit respecter le délai avant la fin de l'année". Le directeur général de CECA, José Antonio Olavarrieta, a assuré hier que Espagne a le système financier le plus rigoureux de toute Europe et "probablement" du monde et il a attribué aux personnes qui le mettent en doute un "manque de connaissance". Le dirigeant a mentionné que étant donnée l'actuelle conjoncture économique, "nous pouvons rester très tranquilles" avec la situation des entités financières et des caisses d'épargnes, un système qui a commencé un processus de concentration "très important" et "va à la vitesse plus grande possible". Il a rappelé aussi que le secteur bancaire espagnol s'en est bien tiré des épreuves de stress que BCE a réalisé en juillet. Zapatero et la ligne rouge allemande Berlin a opté pour rester dans l'euro, mais il a établit les conditions pour toute l'Union. Les tensions des marchés ont provoqué une doble réponse gouvernementale. D'un côté, José Luis Rodríguez Zapatero a annoncé de nouvelles méthodes d'ajustement, qui varient de réductions fiscales pour les PMEs, régulation des agences privées de placement ou suppression des 426 euros d'aide aux chômeurs sans contribution professionnelle à la privatisation du 49% d'AENA, de la gestion des aéroports de Barajas et El Prat et du 30% des Loteries de l'État. D'un autre, la vice-présidente Elena Salgado, avec le soutien de l'ancien président Felipe González, s'unit aux critiques de la chancelière Angela Merkel en ce qui concerne sa responsabilité de détacher la crise actuelle. Comment faut-il interpréter ces mouvements? Il faut mentionner que la position de Merkel n'est pas un erreur dans sa politique communicative. Au contraire, c'est une autre restriction du difficile processus de redéfinition de l'euro. Et là l'Allemagne a une vision radicalement nouvelle de ce que doit être son futur, qui choque avec celle de maintenir les anciennes traditions de la plupart de ses partenaires. Face aux résistances européennes, en Allemagne l'on commence à spéculer sur les trois possibles sorties de la crise. La première, un euro fort, intégré par elle-même, Autriche et Hollande, entre autres pays, et le sud abandonnerait la zone monétaire. La deuxième, la récupération du Mark, même si maintenant cela semble de la science fiction, avec un courant d'opinion très favorable, près d'un 50% de la population. La troisième, une nouvelle conception de l'euro, en ligne avec les propositions allemandes pour un plus grand control macro-économique, rigueur budgétaire, des amendes aux pays qui les transgressent, de possibles suspensions de paiements d'un d'eux et extension au secteur privé des coûts des ajustements potentiels. La position allemande est claire et ça fait longtemps qu'elle se définit, par conséquent maintenant il n'y a pas de place pour des excuses. D'abord, en 2009, lorsque tant FMI comme la Commission Européenne stimulaient les déficits, le Gouvernement allemand a inventé une reforme constitutionnelle pour les empêcher à partir de 2016. Cela a été le premier signal de divergence entre ce qu'Allemagne pensait qu'on devait faire (plans de rigueur fiscale et stabilité des finances publiques) et ce que ses partenaires européens, ci-inclut la France, pratiquaient. Le deuxième coup du pays centre-européen a été lorsque Merkel a difficilement prolongé la décision de sauver la Grèce. Dès ce moment-là elle a fait l'objet d'une critique féroce, mais la vérité est que le consensus politique en Allemagne et l'opinion publique et la publiée étaient contre la rescousse de la Grèce. Finalement, vers la fin d'octobre, Merkel exprime de nouveau une position claire, en demandant la reforme des traités de la Union pour faire possible la rescousse d'un pays et obliger en même temps aux prêteurs privés de supporter une part du coût. Cette position a été interprétée comme anti-européenne, car elle a précipité la crise irlandaise et le reste. Mais sa proposition, bien qu'un peu édulcorée, a été approuvée et, les mois suivantes, nous devrions assister au processus de reforme de la Union qui fasse possibles ces mesures à partir de 2013. Allemagne a tracé une ligne rouge qu'elle ne pense pas croiser. Et elle nous dit à tous que, même si maintenant l'on doit prendre des mesures avec lesquelles l'on n'est peut être pas trop d'accord, à partir de cette date là l'ancien fonctionnement de l'euro aurait fini. 2013 signifiera la naissance d'une nouvelle zone monétaire, dans laquelle les pays qui transgressent les règles seront sévèrement sanctionnés, ils peuvent être obligés à se déclaré en cessation de paiements et, dans ce cas-là, le secteur privé supportera aussi une parti des coûts. Allemagne nous signale que nous devons suivre un sévère chemin de croissance avec des taux élevés d'épargne et investissement, modération dans la consommation, des améliorations dans la productivité et compétitivité et des soldes extérieures positifs. Une alternative basée sur la dette et la construction, avec des énormes trous dans la balance de paiements, comme celle qui a présidé la croissance espagnole dans les années du boom, ne sera simplement pas tolérée. La mise est claire. Et ce serait mal de ne pas l'entendre. Il ne s'agit pas seulement de reconduire le déficit public au 3% en 2013. Ce qu'on nous demande est beaucoup plus dur. Et ce qu'il ne doit absolument pas faire dans ces circonstances est de nous tromper nous-mêmes. J'espère que les turbulences actuelles laissent arriver vers nous une tranquillité plus grande. Et qu'on sache saisir l'opportunité qu'on nous a donné, jusqu'au printemps de 2013. Il semble que le président Zapatero l'a aussi entendu de cette forme et sa double déclaration (les reformes promises après la réunion du passé samedi avec les grandes entreprises et l'annonce d'hier des nouvelles mesures) suggère que, malgré les critiques de Merkel, on a ouvert le chemin à la thèse qu'il faut mettre de l'ordre à la maison. Mais la ligne rouge qu'Allemagne a tracée est là, et ils ne semblent pas la déplacer. Et parmi les possibilités que l'on envisage, on ne peut pas exclure celle d'abandonner une zone monétaire trop bourrée de pays peu sérieux. Et dans ce cas-là, Allemagne nous pourra toujours dire qu'elle nous en avait averti. Sport et fraude de la loi Les ruses similaires à celle d'Alonso et Ramos contre Ajax démontrent l'ingéniosité mais non la volonté d'échapper à une sanction. L'expulsion ourdie en principe par deux joueurs de Real Madrid (Xabi Alonso et Sergio Ramos) pendant le match du 23 novembre contre Ajax dans la Ligue des Champions a fait couler beaucoup d'encre sur le caractère anti-sportif de tel comportement et si les deux joueurs devraient être sanctionnés par l'UEFA. Comme on le sait, quelques minutes avant de terminer le match (que leur équipe déjà gagnait clairement), les deux joueurs ont délibérément perdu le temps lorsqu'ils ont commis des fautes pour déterminer l'arbitre de leur montrer le deuxième carton jaune. Ainsi, et vu que Real Madrid finira par être leader de son groupe, les deux joueurs accompliront la sanction réglementaire pendant le match prochain du match de barrage contre Auxerre et pourront passer sans cartons à la prochaine phase. Finalement, le comité de discipline d'UEFA a sanctionné avec deux matchs l'entraîneur de l'équipe, José Mourinho et de différentes sommes économiques aux joueurs impliqués. La provocation d'un carton jaune dans des circonstances comme celle-ci ou similaires n'est pas une pratique nouvelle, sinon plutôt fréquente dans le monde du football. Elle est si répandue qu'elle fait parti de l'ethos, des règles non-écrites, mais suivies, de ce sport. Une partie du débat apparu dans le cas relaté se doit au fait que ceci a eu comme protagoniste un équipe de l'entité de Real Madrid (qui dans son hymne affiche la noblesse et l'honneur et qui dans des occasions passées a condamné à une amende à ses joueurs pour des actes analogues) et à la dramatisation orchestrée, semble-t-il, par Mourinho, qui ajoute un épisode de plus à son dilatée histoire de technicien histrionique et provocateur. En tout cas, le débat demande si ce type de comportement pas interdit expressément par le règlement contredit les principes du sport, c'est-à-dire, si avec ces actions l'on commet un fraude de loi; car, en effet, elles sont des actions respectueuses avec le règlement sportif, mais semblent éluder son sens. La question est d'examiner le type de préjudice qu'ils provoquent à l'esprit sportif. Un des biens qui comprend l'esprit sportif est l'intégrité physique des joueurs adverses, un aspect qu'avec ces actions n'a pas été met en danger, c'est-à-dire il n'y a pas eu de jeu violent. Un autre de ces biens auquel on fait allusion avec le jeu correct est éviter que l'équipe des joueurs infracteurs profite d'une manière injuste de l'équipe contraire, ce qui n'est pas le cas non plus. Cependant, le fait paradoxale de l'action des joueurs du Real Madrid est qu'elle ne s'accommode pas à ce que l'on caractérise normalement comme tricherie o fraude de la loi, car sa violation des règles n'a pas été réalisée en cachette pour essayer d'éviter la sanction, mais leur action a précisément essayé d'être le plus évidente possible pour recevoir la pénalisation de l'arbitre. Ils attendaient et ils ont accepté volontiers la sanction. Une autre question est le type d'avantage que les infracteurs obtiennent des les fautes intentionnées examinées. Ici il semble nécessaire de constater que l'on ne met pas dans une situation de désavantage au rival et l'on n'obtient un avantage dans le même match non plus, car évidemment le résultat de l'action suppose le fait de laisser leur propre équipe avec moins de joueurs. Et ce n'est pas une stratégie utile pour le prochain match non plus, car le club ne pourrait pas compter sur ces joueurs. Évidemment l'avantage consiste dans le fait que les joueurs commenceront la prochaine phase de la Ligue des Champions sans des cartons qui puissent menacer leur participation à un futur match. Mais cela est un avantage à long terme, avec un certain degré d'indétermination, car l'équipe pourrait être éliminé tout à coup et à part cela, avec cette action les joueurs accomplissent un match de sanction et passent au second cycle de cartons, dans lequel la suspension due à l'accumulation des cartons se produit avec un de moins qu'au premier cycle. De sorte que, gravir les échelons, ce n'est pas si clair que cela soit un avantage. En définitive, ces actions ne sont pas contraires à l'esprit sportif, duquel fait quand même partie la prise de décisions stratégiques qui favorisent le profit au maximum de ce que les règles permettent. Dans notre cas, les joueurs n'ont pas actionné pour éviter l'application de la sanction (cela serait en effet un cas claire de fraude de la loi),m sinon ils ont choisi plutôt le moment dans lequel ils se sont soumis à elle. Ils ont pris une décision stratégique sans déjouer la pénalité ni fuir celle-là. Même si la frontière entre le génie et la fraude de la loi est diffuse, dans cette occasion je pense qu'on a eu un cas claire de génie. La polémique, me semble-t-il, apparaît à cause de deux facteurs: car il y a eu deux auto-expulsions et à cause de la manière de transmettre la directrice pour les provoquer. Le mal provoqué aux principes du sport par ces actions n'est pas autant éthique comme esthétique. Offensive des offertes pour capter les dîners de Noël pour groups en BCN La dictature du calendrier concentre cette année une avalanche de réservations pour les jours 16 et 17. Il y a une prolifération de célébrations autofinancées par les employés qui désirent dépenser entre 20 et 30 euros. Comme le touron et la loterie, lorsque décembre arrive reviennent aussi les dîner de groups avant le Noël qui continuent à être le ballon d'oxygène pour les restaurants et divertissement de Barcelone, mais qui à cause de la crise ont déboucher dans une offensive te prix ajustés pour pouvoir capter au client majoritaire: presque tous veulent dépenser entre 20 et 30 euros en dîners ou repas, coïncident les hommes d'affaires et associations du secteur interviewés. Pour achever de compliquer la comptabilité, le calendrier de cette année (comme la nuit de la Saint Sylvestre tombe vendredi) a concentré les demandes dans la semaine du 13 décembre, ayant comme résultat jusqu'à présent une avalanche de réservations de dîners pour les jours pic (le 17 et le 17) et presque rien la semaine antérieure. Depuis 2008, qui est l'origine des temps difficiles, il ya beaucoup de compagnies qui ont éliminé les dîners collectifs pour des raisons budgétaires. Pour maintenir la tradition, beaucoup d'employés les organisent en payant de leurs propres poches. N'importe quelle est la conjoncture, ils demandent tous des prix de bataille, confirme le président de Gremi de Restauració de Barcelona, Gaietà Farràs. Le représentant de la patronale, à présent, n'ose pas à prédire comment seront les fêtes ce mois. "Les gens réfléchit beaucoup avant de réserver." "Ils veulent sortir mais ils payent beaucoup d'attention aux prix", mentionne-t-il. L'affaire ira bien "pour ceux qui donnent qualité à bon prix et avec un bon service", ajoute-t-il, et rappelle que les clients ont la tendance à descendre un échelon avec la crise, de sorte que la tranche autour des 25 euros est devenu majoritaire dans la demande. Dans un sondage dans de divers établissements du centre on constate le collapse de demandes pour la nuit du 17. Le groupe Soteras indique qu'il y a un authentique boom de demandes pour ce vendredi-là, avec la prétention de dépenser moins de 30 euros, à laquelle ils ont répondu en adaptant leurs menus à la conjoncture, avec des formules complètes de 25 à 35 euros. Dans le cas d'un autre group des plus puissants, Andilana, avec 16 établissements dans la ville (Hostal de la Rita, Market, La Fonda et autres), la particularité du calendrier a supposé plus de réservations anticipées, même dès le début du mois de novembre. "Nous avons fait l'impossible pour maintenir les mêmes prix de l'année passée, avec des menus pour tous les goûts de 19,95 à 30 euros", détaillent-ils. AN Grup, qui comprend El Mussol, Attic, QuQu et un totale de 23 locaux, se maintient optimiste après avoir détecté un essor de la facturation depuis le deuxième semestre et de bonnes, bien que concentrées, perspectives d'affaires pour le Noël. Des sources du group mentionnent que le 18 sera aussi un jour hyper-actif au niveau de groups d'amis qui célèbrent en avance les fêtes. À leur six menus de group ils ont ajouté un pour le noël, avec 30 euros ou plus comme budget célèbre et la perception de qu'il y a une prédisposition à dépenser un 10% plus que l'année passée au lieu d'exiger plus de détails, comme le vin catalan fabriqué selon la méthode champenoise - 'cava'. Ils voient aussi les premiers signes d'amélioration dans certaines compagnies invitent de nouveau leurs employés et la sensation que le volume des groups a augmenté un peu. De la part du patronat Fecasarm (qui inclut des entités comme l'Association de Bars, Restaurants et Divertissement de Barcelona), son vice-président, Enric Gomà, confie dans la possibilité de commencer à voir le final du tunnel et soutient que globalement les réservations sont "animées", même si les clients "négocient au maximum". Cela est vrai, l'espoir en ce qui concerne les festivités n'a pas baissé, indifféremment de qui paye, indique-t-il. Le programme nucléaire pakistanais génère une grande inquiétude aux États Unis Islamabad produit des armes atomiques à "un rythme plus rapide que n'importe que autre pays". Les filtrations de Wikileaks confirment la connexion entre les Taliban et Pakistan. Le contenu de la correspondance entre l'ambassade américaine de Pakistan et le Département de l'État des États Unis filtrée par le portail Wikileaks confirme les énormes inquiétudes que provoque à Washington le programme nucléaire pakistanais. À part les détails éclairants et savoureux qu'offrent sur le contenu des conversations et pensées des représentants diplomatiques nord-américains accrédités à Islamabad, les documents révèlent le fait que la coopération entre les deux pays dans le domaine de la sécurité atomique, au lieu d'augmenter, "décroît" et que l'instable pays asiatique produit des armes nucléaires "à un rythme plus rapide que n'importe quel autre pays du monde". La particularité du programme nucléaire pakistanais - le fait que les armes ne sont pas assemblées, mais elles sont emmagasinnées par components pour rendre difficile leur destruction en cas d'attaque - est une des principales raisons de soucis à Washington. C'est ainsi que l'ambassadeur à Pakistan, Anne W. Patterson, énumère dans un rapport avant la visite de l'ancien conseiller de Sécurité Nationale, James Jones: "La proximité de certaines installations nucléaires du territoire sous attaque Taliban, la dispersion des matériaux nucléaires dont le bruit court et la vulnérabilité du transport de matériaux atomiques". Le grand nombre de personnes impliquées dans les arsenaux nucléaires et dans les programmes de missiles est envisagé, non pas seulement par les États Unis, mais aussi par la Russie, comme proliférant et une raison pour maintenir la garde. "Pakistan a du embaucher du personnel avec des strictes croyances religieuses pour protéger les installations nucléaires; étant donnée la baisse des niveaux éducatifs et culturels, les organisations extrémistes ont plus d'opportunités pour recruter des gens qui travaille dans les programmes nucléaires ou de missiles" a déclaré l'expert Yuri Korolev, du Ministère d'Externes russe pendant une réunion avec ses homologues américains. Le nouveau de la documentation filtrée par le portail de Julian Assange est la coopération chaque fois plus réduite entre les États Unis et Pakistan dans le domaine de la prolifération nucléaire et l'élevé degré pakistanais de production de armas nucléaires. Une dépêche de l'Ambassade en mai, qui qualifie comme "frustrante" la communication avec Pakistan, soutient ce qui suit: "La transparence est fréquemment inexistante; les offres d'aide restent sans réponse ou sont éliminées". Dans un autre message, Peter Lavoy, fonctionnaire de l'Intelligence Nationale pour le sud de l'Asie, constate que "malgré la catastrophe économique, Pakistan produit des armes nucléaire à un rythme plus rapide que n'importe quel autre pays du monde". L'ambassadrice Patterson demande aussi à Washington, pendant une visite du chef de l'Armée, le général Ashfaq Kayani, qu'il fasse comprendre "très clairement" au responsable que "l'Armée de Pakistan doit finir avec l'appui tacite aux groups terroristes". À la chasse du chef de Wikileaks Obama nombrera à un haute responsable pour la lutte anti-terroriste pour éviter les nouvelles infiltrations. Interpol émet une alerte rouge pour suivre les mouvements et localiser à Assange. Tout les aspects liés à Wikileaks et son fondateur, Julian Assange, forme un compliqué labyrinthe où il est difficile à avoir une certitude sur les faits. Hier Interpol a émis une "alerte rouge" pour "localiser et suivre les mouvements" d'Assange. Néanmoins, il ne s'agit pas d'un ordre d'arrestation traditionnel. En plus, celui-ci n'est pas nouveau, sinon il datte du 20 novembre. Et celui-ci n'a rien à voire avec la dernière filtration de plus d'un quart million de documents diplomatiques des États Unis mais avec les accusations d'abus sexuel que l'australien affronte en Suède. En plus, l'avocat créateur de Wikileaks, Mark Stephens, assure que "la police sait où et comment contacter Monsieur Assange". Le 20 le corps policier international ayant le siège à Lyon (France) a dicté l'ordre à demande de Suède, mais il ne l'a pas fait public jusque hier, après avoir reçu l'autorisation des autorités de ce pays. Ainsi, les 188 pays d'Interpol ont reçu l'indication d'identifier ou localiser Assange "pour obtenir son arrestation provisionnelle et son extradition". Même si Interpol ne peut pas donner l'ordre d'arrestation d'un individu affecté par une alerte rouge, beaucoup d'entre les pays membres, selon les explications de l'organisation, considèrent l'appel red notice une voie libre pour l'arrestation --que le corps national de la police doit réaliser -, spécialement s'ils ont un accord bilatéral d'extradition, comme c'est le cas de Suède et Angleterre, où l'on pense qu'Assange se trouve. Le mouvement a indigné aux avocats d'Assange, qui hier ont publié une lettre dénonceant le fait que le fondateur de Wikileaks, de 39 ans, s'est montré disposé à répondre par vidéo-conférence aux questions des autorités suédoises. Ils rappellent aussi qu'Assange a sollicité et obtenu le permis pour sortir de Suède du procureur de son cas, que l'on compare au célèbre Lavrentiy Pavlovich Beria, chef de la sécurité de Stalin. "Cela semble être une chasse, non pas une persécution légale", dénonce la missive. Pendant que le monde le cherche - et en Australie sa mère défend l'innocence de son fils -- Assange continue à se trouver dans un endroit inconnu, mais il ne se tait pas. Le lundi il a accordé dès un endroit indéterminé un interview au directeur de la revue Time à travers Skype, une conversation dans laquelle il a demandé la démission de la secrétaire de l'État des États Unis, Hillary Clinton. "Si l'on peut montrer qu'elle a été responsable pour avoir donner des ordres aux diplômés américains qu'ils épient à l'ONU en violant les traités internationaux que les États Unis a signé, elle devrait démissionner", a dit-il. Son opinion a été insultée hier par le secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, qui a qualifié comme "ridicule et absurde" la demande de démission. "Je ne suis pas du tout sûr pourquoi l'opinion d'un type avec une page web devrait nous intéresser", a déclaré-t-il pour la CNN. Obama lui-même a chargé un haute responsable de la lutte anti-terroriste, Rusell Travers, d'empêcher de nouvelles fuites de documents. L'essai du porte-parole du président Barack Obama de réduire l'importance d'Assange contraste avec les opinions que les politiciens et commentateurs conservateurs proclament ces jours. Peter King, le congressiste qui à partir de janvier présidera le Comité de Sécurité Nationale dans la Chambre Basse a demandé au Département de l'État qu'il étudie la possibilité d'inclure Wikileaks dans la liste d'organisations terroristes "pour confisquer ses fonds et poursuivre à toute personne qui leur fournisse des contributions ou assistance". Encore plus loin est allé Tom Flanagan, un conseiller du président canadien Stephen Harper, qui a du revenir sur ses déclarations après avoir dit qu'Assange devrai "être assassiné". "Obama devrait le transformer en objectif et user un avion sans équipage ou quelque chose similaire". Une personne qui n'a pas demandé des excuses a été Mike Huckabee, ministre baptiste, ex-gouverneur d'Arkansas et possible candidat à la présidence. "Celui qui se trouve dans le Gouvernement qui a filtré les informations est coupable de trahison et tout ce que ne soit pas une exécution serait une punition trop aimable", a déclaré-t-il pour Fox. Puigcercós cherche la paix en ERC avec des clins d'œil aux adeptes de Carod Le leader républicain permettra au parti une votation secrète sur sa continuité. Huguet propose une exécutive plus plurale et la fin du système d'assemblée. Joan Puigcercós semble avoir trouvé la recette pour résoudre la énième révolte interne à l'intérieur d'ERC, sans nord à cause de la perte de 11 députés et la moitié des votes. Le président du parti est conscient du fait que sa menace de démission n'est pas suffisante pour les adeptes de l'ancien leader Josep Lluís Carod-Rovira, mais en même temps il sait que l'influence de ce secteur est maintenant aussi diluée que son menteur et que cela ne peut absolument pas lui donner des maux de tête qu'il avait avec d'autres courants éteints. C'est pour cela que le leader de Esquerra essayera gagner ses nouveaux critiques avec des clins d'œil qui lui permettent se blinder jusqu'aux élections municipales. Pour commencer, Puigcercós a annoncé hier que plus de 200 conseillers nationaux d'ERC pourront se prononcer sur sa continuité en secret. Par des bulletins de vote, non pas en levant la main. Si les carodistes veulent véhiculer un certain vote de pénalisation au président, ils le pourront faire sans aucun peur aux représailles. En fait, le chef de rangs veut éviter l'image de division et celle de soumission à sa personne. Dans plusieurs interviews il a affirmé qu'il ne se considérerait pas ratifié avec la moitié plus un des votes, mais il a ajouté, sans mentionner les pourcentages, qu'un résultat "à la bulgare" ne serait bon non plus. Les personnes proches à Carod exigent au président un peu plus que mettre sa position à disposition de la militance, un geste que ne vaut pas lorsque Puigcercós contrôle l'organe maxime entre les congrès. Mais car ils ne disposent pas d'une majorité suffisante pour forcer des démissions, ils essayeront d'agréer avec l'exécutif une feuille de route jusqu'au mois de mai. Pour cela, ils espèrent participer à l'élaboration du document de réorientation stratégique que la direction soumettra à la votation du conseil national le 18. Son intention est d'appuyer Puigcercós en échange de la promesse de celui-ci de programmer le congrès pour l'automne de 2011, ce que les dirigeants considèrent comme un fait sûr. Le leader d'ERC a avoué que la "polyphonie" affecte la stabilité et que son objectif est faire qu'une fois pour toutes l'organisation soit capable de laver son linge salle en famille. Dans cette ligne, l'article que l'actuel conseiller Josep Huguet a signé dans son blog résulte symptomatique. Considéré l'idéologue de Puigcercós, le titulaire d'Innovació a pensé que le fait que le leader sera ratifié "en échange de divers objectifs" c'est comme si s'était fait. Et il en a énuméré cinq, dont il souligne deux. Le premier, "recomposer" l'exécutif pour qu'il représente au moins 90% de la militance, c'est-à-dire, inclure de nouvelles figures qui proviennent du secteur adepte de Carod. Le second peut être le caractère de grande nouvelle. Huguet propose qu'ERC liquide d'une fois pour toutes l'assemblée comme mécanisme de fonctionnement. Ainsi, il défend une reforme des statuts qui permette la réalisation des congrès à travers de délégués élus par suffrage. Finir avec le modèle d'assemblée, une exception dans le système de partis espagnols, a été une obsession de l'équipe de Puigcercós, qui a lutté déjà dans ce sens dans les deux derniers congrès. En fait, le convulse conclave de 2008 a chargé la direction de réviser le modèle d'assemblée dans un congrès spécifique de reforme des statuts. Cette réunion reste inachevée, car la marée interne des derniers années ne recommandait pas aborder ce sujet. Maintenant, sans des secteurs critiques à l'affût, le moment pourrait être bon pour le reprendre et le fermer pour toujours. 23 exécutés en novembre; 290 en 2010 Selon la MILENIO de l'État de Mexique, on a enregistré une baisse de 4 cas par rapport à 2010. En novembre on a exécuté 23 personnes dans l'État de Mexique, quatre moins que le mois antérieur selon MILENIO de l'État de Mexique. Entre les assassinats on mentionne ces de trois femmes et la découverte de deux corps coupés dans Valle de México. Pendant l'avant-dernier mois de l'année on a enregistré 390 morts en théorie liés au crime organisé. Entre les cas l'on mentionne celui d'un cadavre trouvé à San Diego de los Padres Cuexcontitlán, municipe de Toluca. Le sujet avait au moins trois coups d'arme de feu et le coup de grâce à la tête, à part des pieds et mains attachées avec un câble. Le lendemain, le cadavre d'un sujet a été trouvé dans une valise à l'intérieur du port-bagage d'un véhicule abandonné dans la rue Mixtecas dans la Colonia Santa Cruz Acatlán, du municipe Naucalpan. Très tôt le matin jeudi, le quatre, les propriétaires de terres exploitées en commun ont trouvé un corps avec des signes de torture et au moins trois coups de feu létales dans le thorax, sur l'autopiste près de Tenango-Ixtapan de la Sal, dans le secteur qui croise le municipe Villa Guerrero. Près du corps on a trouvé un message signé en théorie par l'organisation criminelle La Familia Michoacana. Un jour après à Nezahualcóyotl un monsieur de 50 ans a été assassiné avec huit coups de feu lorsqu'il sortait de sa maison pour initier les travaux de collecte d'ordures. Le sept novembre, deux sujets de 30 ans, ont été tués par un impacte de coup de feu à la tête chacun dans la colonie San Pedro Xaloxtoc, municipe de Ecatepec. À Chalco, avec le coup de feu de grâce dans le front on a trouvé le cadavre d'un homme sur un chemin solitaire de Colonia El Naranjo et sous le corps on a trouvé une balle percutée d'arme de feu de calibre 25. À Ecatepec, parties d'un corps humain ont été trouvées dans le canal d'eaux noires de la colonie Plaza Golondrina. Les corps d'urgence ont réalisé une recherche exhaustive du reste des membres du corps, mais ils n'ont pas été trouvés. Les résidents de Tepotzotlán ont alerté sur la découverte d'un cadavre qui se trouvait à Peña Colorada, les mains attachées derrière et les yeux bandés. L'homme avait une blessure produite par un coup d'arme de feu dans la nuque. À la moitié du mois l'on a rapporté l'exécution de deux hommes qui avait été enveloppés dans des couvertures et abandonnés dans le coffre d'un véhicule dans les rues du département Villas de la Hacienda dans le municipe Atizapán de Zaragoza, on a découvert en même temps avec les victimes deux messages d'avertissement de mort. Un jour plus tard, une boîte de carton qui contenait une tête humaine a été trouvée dans la colonie Valle de los Reyes, dans le municipe de Los Reyes La Paz. Dans une colonie proche l'on a trouvé enveloppé dans un sac en plastique noir le reste du corps avec un message signé par L'Incorrigible. Le 17, enveloppées en couvertures, deux femmes ont été trouvées dans le hameau Zoquiapan du municipe de Ixtapaluca et le matin suivant l'on a localisé le cadavre d'un homme en Huixquilucan qui avait été enveloppé dans une couverture jaune et bleue, étant en principe identifié avec le nom Mario Ríos, d'accord avec un message que ses exécuteurs avaient laissé à côté de lui. À Ixtapaluca, avec des coups d'arme de feu dans la nuque l'on a trouvé le corps sans vie d'une femme dans le hameau de San Francisco Acuautla. Sur la peau de la femme l'on a détecté des tatouages de Santa Muerte et des colliers avec son image. Vers la fin du mois, l'on a trouvé au bord d'un automobile le cadavre d'un homme dans le municipe de Zinacantepec avec au moins trois impacts de balles et un message signé par un group criminel. Deux jours après, les cadavres de deux hommes avec la tête enrubannée et un message ont été trouvés dans la communauté de Puente de Piedra, à Santiago Tepatlaxco. Devant les corps il y avait un message signé en principe par une organisation criminelle, qui disait: "Voilà ce qui se passe avec ceux qui ne s'alignent pas". À Ecatepec, avec des signes de torture et avec les mains et pieds attachés, l'on a trouvé deux corps à l'intérieur d'un taxi abandonné derrière le Centre de la Justice de la colonie San Agustín. Le dernier jour du mois, les corps de deux hommes ont été trouvés dans les municipes de Los Reyes La Paz et Nezahualcóyotl. Le premier d'eux avait été décapité dans la colonie Cuchilla Ancón et avait été enveloppé dans des sacs en plastique noirs, attaché avec un ruban cannelle et un message à côté; pendant que le deuxième avait été torturé et trouvé dans un sac en plastique dans les rues de Colonia Juárez. Près de lui, les agents ont trouvé un bristol avec un message. China maintient les objectifs de réduire les gaz à effet de serre Le représentant de ce pays dans la COP16 a assuré que son pays a fait des énormes efforts pour réduire la trace de charbon et a détaillé qu'il maintient son offre de réduire jusqu'à 2020 entre 40 et 45 pourcent ses émissions de gaz à effet de serre. La Chine maintient son offre de réduire entre 40 et 45 pour cent ses émission de gaz à effet de serre avant 2020, a assuré Su Wei, représentant de ce pays à la COP16. Dans sa première apparition publique dans la 16è Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP16), Su Wei a assuré que son pays a fait des efforts énormes pour réduire la trace de charbon et reconvertir son industrie. De fait, a exposé-t-il, les derniers quatre années son pays a inverti 245 millions de dollars dans les efforts de diminuer l'émission des gaz à effet de serre. Néanmoins, il a mentionné clairement que la Chine ne modifiera pas ses objectifs, mais elle continuera à travailler ensemble avec la communauté internationale dans ce domaine. Il a mentionné que la stratégie chinoise dans le domaine du changement climatique se divise en quatre domaines: dialogue; construction de capacités; construction d'institutions et appui aux programmes pilote. On a enregistré des progrès dans tous ces domaines, ci-inclut l'approbation, l'année passée, d'une nouvelle Loi de l'Energie, qui reconnaît les objectifs abordés en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre, a expliqué-t-il. D'un autre côté, il a souligné qu'en Chine, les autorités fédérales ont travaillé d'une manière coordonnée avec les gouvernementales et locales pour atteindre les objectifs d'épargne d'énergie, utilisation d'énergie efficiente et réduction des émissions. En plus, a déclaré-t-il, il y a des divers plans pluriannuels en cours ou achevés, tant financés par le gouvernement chinois comme par les gouvernements d'autres pays. Par exemple, a mentionné-t-il, le Programme d'Utilisation Efficiente d'Énergie, qui a été implémenté pendant les cinq derniers années et qui a reçu des investissements de l'Organisation des Nations Unies (ONU), le gouvernement et l'initiative privée. Il y a aussi un projet provincial de changement climatique, un autre pour le changement des lampes à incandescence par des lampes économes et un autre d'atténuation et adaptation, a détaillé-t-il. À la même table, Martin Krol, conseiller scientifique du gouvernement de ce pays en ce qui concerne le changement climatique, a assuré que les efforts de la Chine ont été plus grands de ce que l'on en pense. Par exemple, a exposé-t-il, l'émission per capita de gaz à effet de serre dans la Chine est de trois tonnes par personne, pendant qu'aux États Unis elle est de 100 tonnes; la Chine est responsable du 9% de la contribution historique dans la contamination. De même, elle a fait des efforts sans précédent dans l'use de l'énergie, comment augmenter un 20% l'efficience énergétique dans les cinq derniers années et prévoit en faire un autre similaire vers 2020, a déclaré-t-il. Expulsion légale d'Espino: César Nava Le dirigeant national de PAN a détaillé que l'ancien dirigeant paniste a le droit de s'adresser à la Commission d'Ordre National à réclamer ce que de droit. Le dirigeant national de PAN, César Nava Vázquez a assuré que l'expulsion de Manuel Espino Barrientos a été légale et que l'ancien dirigeant paniste a le droit de s'adresser à la Commission d'Ordre National à réclamer ce que de droit. Dans l'interview antérieure à la prise de proteste de Gabino Cué Monteagudo en tant de gouverneur de l'état, il a dit qu'en tout cas, l'expulsion d'Espino est une décision adoptée au niveau local. "Il s'agit d'une décision autonome de la Commission d'Ordre de Sonora." "Monsieur Espino a le droit de s'adresser, le cas échéant, en faisant une réclamation à la Commission d'Ordre du Conseil National, de sorte que celle-ci est une décision prise dans le sein d'un organe compétent", a noté-t-il. D'autre côté, il a éclairé que ce n'est pas le moment de penser à 2012 et il n'y a jamais eu sur la table de négociation une alliance pour la candidature présidentielle. Nava Vázquez s'est déclaré convaincu du fait que Acción Nacional serait plus fort après les élections internes du prochain 4 et 5 décembre où l'on devrait élire un successeur. "Cela (une alliance en 2012) est un aspect qui n'a jamais été sur la table de négociation, au moins pour le moment, cela a été une approche pour les élections locales qui a eu du succès et a atteint son objectif", a mentionné-t-il. Le dirigeant paniste a mentionné que PAN est appuyé par 71 années de dialogue, raison pour laquelle "la concurrence interne ne nous fait pas peur; au contraire "nous la savourons et nous fait plus forts", a déclaré-t-il. Il a dit que sans doute le conseil saura élégir le/la meilleur dirigeant/e dont Acción Nacional a besoin pour les trois années suivantes, donc il donnerait le relève "à la personne déterminée par le conseil." "Je suis complètement tranquille et ouvert, je serais fier de laisser le bureau de président du parti à n'importe quel des cinq". Il a prévu que le relance enregistré par le parti aux élections passées du 4 juillet se verra réfléchit à la prochaine dispute, même si "ce n'est pas encore le moment de penser à 2012." "Pour le moment il s'agit d'accompagner le gouverneur Gabino Cué dans cette tâche". Dans ce cadre, il a souligné que les trois gouvernements qui émanent des alliances en Oaxaca, Puebla et Sinaloa seront le drapeau et seront une raison d'observation dans tout le pays, de sorte que l'on s'est fait "beaucoup d'espoirs en ce qui les concerne, et je suis sûr que Gabino sera à la hauteur des expectations". Lorsque l'on a demandé sur les critiques de PRI contre le président Felipe Calderón à cause de son discours pendant ses quatre années de gouvernement, César Nava a demandé aux priistes de réfléchir sur les six années des anciens présidents Ernesto Zedillo et Carlos Salinas de Gortari. "Si le PRI pense que les gouvernements de Zedillo y Salinas ont été meilleurs que ceux de Fox y Calderón; qu'ils commencent à les défendre; qu'ils sortent de 'armoire", a dit-il. Il a déclaré que le titulaire de l'Exécutif fédéral peut faire des expressions comme celles qu'il a fait dans son discours dans l'Auditoire National, car dans le pays il n'y a pas de bâillon, et moins encore de la censure. Obama promeut en Twitter la loi à faveur des étudiants sans papiers "Si tu est d'accord avec l'approbation de la Loi Dream Act, appelle tus sénateurs et demande-leur d'approuver cette législation", a Twitté le président américain dans le populaire réseau social. Le président Barack Obama s'est réunit aujourd'hui à la mobilisation nationale pour appuyer la Loi Dream Act, pour légaliser les étudiants sans papiers, avec un message dans son compte personnel du réseau social Twitter. "Si tu est d'accord avec l'approbation de la Loi Dream Act, appelle tus sénateurs et demande-leur d'approuver cette législation", a Twitté Obama. Son court message maintient ouvert un lien cybernétique avec un document plus ample qui demande au public de contacter immédiatement les sénateurs, car le vote à la législation est imminent. "Avec un vote que l'on espère bientôt, maintenant c'est le moment pour écouter ta voix", signale-t-il. Le message a été divulgué après les 42 sénateurs républicains ont menacé de bloquer le vote de toute législation si l'extension des réductions des impôts de l'époque de Bush et le financement du gouvernement se prolongent. Un tel blocage, annoncé dans une lettre signée par les 42 sénateurs républicains, pourrait affecter le vote de la Loi Dream Act et d'autres projets comme la ratification du nouveau traité START avec la Russie contre la prolifération des armes nucléaires. Questionné sur le blocage républicain de la Loi Dream Act et d'autres projets, le porte-parole présidentiel Robert Gibbs a déclaré qu'il est confident qu'une fois le problème fiscal est résolu on pourra fixer une agende pour le reste des projets. "Je pense qu'on a beaucoup de temps..." "Nous sommes tous d'accord qu'il faut résoudre ce problème fiscal avant la fin de l'année..." "Je pense que nous pouvons obtenir un accord à un moment donné en ce sens et puis nous pourrons planifier la séquence du reste", a dit-il. Le leader de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a annoncé mardi qu'il allait demander un "vote de clôture du débat" pour la Loi Dream Act, raison pour laquelle l'initiative pour légaliser les étudiants sans papiers pourrait être votée à partir du jeudi prochain dans le Sénat, même si le plus probable serait la semaine prochaine. La version sénatoriale de la Dream Act ou la Loi du Rêve Américain légaliserait 800 mille jeunes qui sont arrivé aux États Unis avant l'âge de 16 ans, ils sont restés dans ce pays les cinq dernières années et ils ont été acceptés par une institution d'éducation supérieure ou par l'Armée. Mais les partisans nécessitent 60 votes pour approuver l'initiative, raison pour laquelle ils nécessitent le concours d'un grand nombre de républicains, dans des moments où les organisations partisanes du projet protagonistes un intense lobbying pour garantir l'approbation de la Loi. Les démocrates, la majorité desquels appuie la Dream Act, ont 58 places. Néanmoins au moins un d'eux, le sénateur Ben Nelson de Nebraska, a dit qu'il voterait en contre et seulement un républicain a exprimé son appui pour la loi, Richard Lugar de Indiana. C'est pour cela que les partisans de la Dream Act nécessitent le vote de plusieurs républicains si d'autres démocrates décident voter contre l'initiative. Entre les républicains les plus courtisés il y a les sénateurs Maine, Olympia Snowe et Susan Collins, et le sénateur sortant George Lemieux, de Floride, qui a complété le mandat su sénateur Mel Martínez. D'autres républicains qui ont appuyé dans le passé la Dream Act sont Orrin Hatch, de Utah, et Kay Bailey Hutchinson, de Texas, mais ils ont déclaré qu'ils n'allaient pas l'appuyer dans une autre occasion. Un autre républicain qui l'a appuyé, John McCain, n'a pas défini sa posture jusqu'à présent. Même si la Chambre des Représentants a une version différente, les analystes sont d'accord avec le fait que les obstacles plus grands de la Dream Act sont dans le Sénat. Avec la littératures on met le doigt sur la plaie La seconde étape des Plaisirs de la langue a été une promenade dans laquelle les participants ont fait étalage de la narration "Le sexe dans la langue, je le comprends, mais... le doigt sur la plaie? qu'espère-t-on de moi?", a demandé l'écrivain Luisa Valenzuela invitée a ouvrir la seconde étape des Plaisirs de la langue, un cycle qui célèbre la littérature en espagnol et qui cette fois a utilisé le sous-titre de sa question (pendant une autre foire la table ronde a été dédiée au Sexe dans la langue, a expliqué-t-elle). Le doigt sur la plaie"...nous met dans l'embarras", a lancé doucement l'écrivain argentine au public, la plupart des jeunes, qui s'étaient réunis à la Foire Internationale du Livre de Guadalajara (FIL) pour écouter cette table modérée par Marisol Shultz et à laquelle ont participé Valenzuela, Sergio Ramírez, Mayra Montero et Luis García Montero. Luisa Valenzuela a lu un texte dédié à Gonzalo Celorio que Shultz a défini après comme une grande histoire, avec Luisa en première personne en tant que protagoniste qui cherche savoir quelle est la "plaie", elle va d'un médecin à un autre, sans obtenir une réponse, seulement des pistes dans le même fil narratif. De l'infectiologue elle sort convaincue: "la patience n'est pas mon fort, elle est peut-être ma plaie". À la fin, après une frustré approche avec le traumatologue qui lui a coupé le souffle au milieu du couloir, mais qui lui explique que plaie n'est pas un terme scientifique; c'est le psychanalyste que révèle le mystère: "la plaie est ce qui est ouvert en réalité, le symbolique est la cicatrice". La protagoniste soupirât soulagée et conclut: "sur la plaie j'ai seulement pu savoir que c'est qui est ouvert en réalité et qu'elle n'existe pas", mais convaincue du fait que les plaisirs et les pièges de la langue doivent être très liés entre eux. Valenzuela, l'écrivain, a joué avec les deux. Le Nicaraguayen Sergio Ramírez a exposé aussi une ravissante narration qu'il a intitulé Éloge à l'invention, où le doigt sur la plaie n'est pas nombré mais à un moment donné est découvert. Avec des touches de réalisme magique, il parle d'une fameuse ensorceleuse qui touchait des nuages, faisait retourner des gens qui s'étaient allé loin ou réparait des vertus qu'une damoiselle avait perdu, une narration que vire pour parler ensuite l'Amérique, la grande nouvelle qui a eu dès le début ses propres chroniqueurs et cita à Bernal Díaz del Castillo qui critique les excès des narrations des capitans conquérants. "Cervantes qui nous a inventé tous (les écrivains) s'est moqué des faux témoins qui apparaissaient dans les histoires présentées comme réelles, mais d'une aitre manière on n'aurait jamais conté l'histoire de l'Amérique avec une imagination qui manquait même du pudeur". Néanmoins, a souligné-t-il, "les fous et les menteurs ont la meilleur imagination" et ici la réalité converge avec le mensonge, on ne sait plus quelle part de la narration appartient à une bande ou une autre, où la littérature de fiction atteint son apogée. On appelle cela de fait la 'tradition de Cervantes'. "C'est grâce à son héritage que l'on est ce que l'on conte". À son tour, l'écrivain Mayra Montyero a annoté et applaudi la variété d'interprétations provoquées par l'invitation de la FIL avec sa table ronde Le doit sur la plaie. La Cubaine-portoricaine a met le sien sur la grande plaie de la violence sociale que son pays traverse - et l'Amérique Latine partage - produit des disputes du trafique et de la vente de drogues. "Je pense que la bonne littérature, la bonne poésie les bonnes chansons renferment un engagement tacite que n'est pas bien sûr prémédité", a indiqué-t-elle, après citer que la réalité de la littérature est la communication et la dimension de l'engagement qui s'établit entre l'auteur et les lecteurs, et que c'est une "réaction chimique" de ce dernier. La soirée est finie avec l'intervention du poète espagnol Luis García Montero qui a souligné aussi "ce doit sur la plaie de l'écrivain engagé". Il a considéré que dans un monde qui vit en grande vitesse aussi en ce qui concernent les habitudes intellectuelles et le control des consciences qui tourne à l'avantage des dogmatismes, "derrière chaque affirmation il y a un petit non et derrière chaque négation il y a un petit oui". "Pour être les maîtres de nos propres sentiments et être les maîtres de la réalité, nous devons nuancer: et nuancer signifie beaucoup de fois poser le doigt sur la plaie et déranger les personnes qui se sentent très commodes en pensant en caricature, en blanc et noir, en idées établies et sans nuance et déranger aussi aux pouvoirs qui préfèrent un monde en blanc et noir", a dit-il, en invitant à récupérer le sens d'écrire. Romano à la chasse de son premier titre Rubén Omar Romano a eu trois défaites dans des finales il a eu des hauts et des bas dans sa carrière, mais il a su atteindre trois fois la série décisive. Avec le duel de Santos Laguna et Monterrey dans la finale, il y a en plus deux styles différents qui se confrontent, marqués par leurs techniciens, qui trouvent entre eux un contraste marqué par les résultats. Rubén Omar Romano a eu trois défaites dans des finales, il a eu des hauts et des bas dans sa carrière, mais il a su atteindre trois fois la série décisive, même si jusqu'à présent il n'a pas mis dans le mille et c'est pour cela que cette occasion est très spéciale pour lui. L'Argentin a fini par se consoler avec la médaille de sous-champion, il est resté un pas derrière les gagnants et curieusement avec le même équipe il a joué des finales consécutives. Le stratège santiste est arrivée à sa première finale en tant qu'entraineur dans le Tournoi d'Ouverture 2002, lorsqu'il tenait les rênes de Morelia avec lequel il a perdu avec un résultat global de 4-2 contre Toluca; ultérieurement, dans la Clôture 2003 il est aussi arrivé au duel décisif et a perdu de nouveau avec le résultat global de 3-1 et cela a été précisément contre Rayados. Avec Santos Laguna déjà, dans le Tournoi Bicentenaire 2010, de nouveau contre les Diablos, Rubén a souffert de nouveau un revers, car son équipe a fait un match égale de 2-2 contre les Choriceros après 210 minutes de jeu, mais dans la série de penalties il a obtenu un avantage pour 3-1 avec deux opportunités pour obtenir le titre et finalement trois de ses joueurs ont raté de 11 mètres et il a souffert le saut au résultat de 4-3. Rubén a perdu deux finales avec les Diablos Rojos et une avec Monterrey, son rival au tournoi, par conséquent il ne veut pas avoir la même sort, il essaie de se détacher du maléfice pour pouvoir fêter pour la première fois un titre, même s'il affirme que pour lui l'institution est plus importante. "Je veux être champion, je ne veux rompre aucune statistique, cela est pour un club, non pas pour une passion que j'ai et par conséquent j'obtiendrai le titre, mais ce que j'ai mentionné avant est plus important", a commenté le timonier lorsque l'on lui a demandé quelle seraient ses points faibles dans les finales. Il se souvient beaucoup de la finale dernière, de laquelle il assure qu'il a beaucoup appris, "l'unique leçon que nous pouvons retenir c'est que jusqu'à ce que l'arbitre ne siffle le final, nous ne pouvons pas fêter, nous sommes préparés dans la ligne, les joueurs aussi, car la dernière fois, avec deux penalties pour tirer nous étions déjà préparés à courir et je crois que cela est une leçon, avant la fin du match l'on ne peut pas fêter". Il sait que cette série pourrait se définir par penalties, ce qui ne l'inquiète pas, car il confie en ses joueurs: "On ne cherche jamais à arriver à la série de penalties, on essaie de finir dans le délai régulier, mais parfois il ne nous reste que nous préparer, le tournoi antérieur nous avons été préparés, malheureusement le destin nous a fait un mauvais tour, parfois ce sont les émotions ou l'angoisse de tenir le titre entre nos mains, mains il nous a échappé, cela nous a servi comme leçon pour cette finale et nous espérons qu'on n'arrive plus dans cette situation-là". Romano a maintenant l'occasion de ne plus être un technicien sous-champion et goûter pour la première fois la gloire offerte par les titres. L'Union Européenne change les règles pour l'obtention du visa Les personnes doivent aller aux centres de Service pour les Demandeurs de Visa avant leur interview dans la Section Consulaire; le cout le temps d'attente sera plus réduit. À partir du 10 janvier 2011 la procédure de traitement des visas à l'Ambassade et consulats des États Unis changera. Avec la nouvelle procédure, la majorité des demandeurs devront se présenter aux centres de Service pour les Demandeurs de Visa (ASC, selon ses sigles en anglais) avant leur interview dans la Section Consulaire. Le personnel d'ASC prendra l'information biométrique du demandeur, qui sera révisée par la Section Consulaire avant l'interview. La nouvelle procédure présentera certaines avantages pour les aspirants, parmi lesquelles on mentionne les suivantes: Le coût total pour traiter le visa sera plus bas, il ne sera plus nécessaire de faire un paiement pour obtenir un rendez-vous, un autre paiement pour le traitement du visa et un autre pour que le service de courrier livre le document. L'aspirant réalisera un paiement unique qui couvrira les trois services. Le tarif actuel restera le même: l'équivalent de 140 dollars pour un visa de touriste, 150 dollars dans le cas de visas avec demande (ci-inclut les visas pour des travailleurs temporaires) et 390 dollars pour les visas de commerçants et investisseurs. Les personnes qui désirent renouveler leur visa ne devront pas se présenter à un interview avec le Représentant Consulaire, ils se présenteront seulement à la ASC plus proche où ils présenteront les documents et l'on prendra leur empreintes. À cause du fait que l'information biométrique sera prise dans l'ASC, les demandeurs qui désirent un deuxième rendez-vous pour être interviewés dans la Section Consulaire y resteront moins de temps qu'auparavant. De même, les demandeurs de visa aux Consulats de Ciudad Juárez, Monterrey et Nuevo Laredo ne paieront plus le tarif extra de service de 26 dollars. Pour d'autres informations sur la nouvelle procédure pour solliciter le visa, visitez la page suivante http://mexico.usembassy.gov/boletines/sp101201_Visas-FAQs.html NASA annoncera la découverte de vie extraterrestre L'agence spatiale des États Unis a cité la presse pour présenter demain une découverte qui aura de l'impact sur la recherche des être vivants dans l'espace. L'Administration Nationale de l'Aéronautique et de l'Espace (NASA) des États Unis communiquera demain, jeudi, une découverte astrobiologique, qui pourrait prouve la théorie de l'existence de la vie extraterrestre. La découverte sera présentée dans une conférence de presse demain jeudi, à 13:00 heures au siège de la NASA à Washington pour des experts en astrobiologie, la science qui étudie l'origine, évolution, distribution et futur de la vie dans l'Univers. Lorsqu'elle a cité la presse, la NASA a assuré qu'elle présenterait qui aura de l'impact sur la recherche de la vie extraterrestre", ce qui a suscité des spéculations de la part des experts d'autres pays. La découverte pourrait démontrer la théorie selon laquelle il y a des créatures similaires à nous et dans des ambiants hostiles que l'on pensait inhabités et mettrait sur la table la possibilité de devenir des êtres intelligentes comme les humains si ses conditions de vie sont améliorées. Il semble qu'on parle d'un microbe découvert au fond du Mono Lake dans le Parc National Yosemite, Californie, qui vit dans un ambiant que l'on pensait trop venimeux pour n'importe quelle forme de vie, car le lac est riche en arsénique. De toute forme, la créature utilise l'arsénique comme une manière de vivre et cette capacité nous fait penser qu'une vie similaire pourrait exister sur d'autres planètes qui n'ont pas notre atmosphère bénévole. Selon les astrobiologistes, si ces organismes utilisent l'arsénique dans leur métabolisme, cela prouve qu'"il y a une autre forme de vie, une seconde forme de vie, différente à celle que nous connaissons". L'agence spatiale communiquera la vraie portée des découvertes dans la conférence de presse de demain, jeudi. À la conférence participera la géobiologie Pamela Conrad, qui étudie la possibilité de vie sur Mars; et le biologiste Steven Benner, un des scientifiques qui étudient Titan (le plus grand satellite de Saturne), sous la perspective de que sa chimie est similaire à celle de la Terre. Germe PRD, PT, Convergencia et Patrón 'bloc' opposant Avec des reformes à la Loi Organique du Congrès, on fait possible l'arrivée du 'bipartisme', dénonce-t-on. La 60è venait de s'installer lorsque dans le Congrès apparaissait un bloc opposant dirigé par les députes de PRD, PT, Convergencia et Jesús Manuel Patrón Montalvo, qui s'est déclaré indépendant et les quatre questionnaient une chose: l'arrivée du 'bipartisme' aux Chambres. Avant d'initier la session d'installation de la 60-e Législature, Felipe Manzanarez Rodríguez, de Convergencia; Ezequiel Reynoso Esparza, de PT; Javier Corvera Quevedo, de PRD; et Patrón Montalvo, 'tonnaient' contre la reforme de la Loi Organique, car celle-ci les excluait, Avec cette reforme, ont réitéré-t-ils, on initie le 'bipartisme' car maintenant il y a deux personnes, du même nombre de partis, qui contrôlent le Congrès. Ces quatre députés, à coté de Gloria Margarita Santos Aguilar, coordinatrice de PRD, ont été les seuls à voter contre le Directoire présidée par le PANiste Salvador López Brito et Luis Antonio Cárdenas Fonseca, en qualité de vice-président. Corvera Quevedo a mentionné qu'avec ces reformes de manière institutionnelle on constitue la marginalité politique de la part de PRI et PAN. Il a mentionné que les jours suivants ils parleraient aux représentants de PAN et PRI pour modifier le schéma en partant d'une volonté politique et s'ils ne l'ont pas, ils seront de nouveau asservis par les deux partis et de cette manière finira la coalition opposante. "Jusqu'ici est arrivé (la coalition opposante), c'est ce que je regarde, car nous sommes exclus, de toute décision, ils n'ont même pas la déférence politique de considérer l'opinion du reste". Felipe Manzanarez Rodríguez, de Convergencia a mentionné qu'avec PRD, PT et Patrón il y a des coïncidences et c'est pour cela qu'ils forment un groupe plural. On ne peut pas permettre, a poursuivit'il, que le Congrès, après avoir été monopolistique, soit maintenant "duopolistique". "Ce n'est pas l'esprit de la reforme de la loi qu'il y ait un bipartisme éternel dans le Congrès". Pour commencer, ce groupe commence avec 5 législateurs et ils parlent maintenant à d'autres collègues pour qu'ils soient plus nombreux, a abondé le Convergent. Ezequiel Reynoso Esparza, de PT, a expliqué qu'à présent le Congrès s'est transformé dans un 'butin' entre deux, en faisant allusion à PAN et PRI. "Avant il y avait seulement un parti, maintenant ils le divisent entre deux". Patrón Montalvo a demandé de respecter la personnalité du député, de lui donner sa place aux tables de négociation. "Qu'ils ne laissent pas par des accords cupulaires dehors à 5 qui seront probablement 9 députés, maintenant aux cinq qu'on nous voit, séparés dans de différentes fractions, nous avons décidé de nous unir pour chercher une place dans la table de négociation, c'est là le problème, que dans la reforme qu'ils ont fait, qu'ils ont décidé, nous sommes dehors et nous ne sommes pas d'accord avec cette reforme-là". $200 millions de plus pour "la fournisseuse" La Mairie de Mazatlán paye un autre cheque à la questionnée propriétaire de la compagnie de matériel électrique. Un autre cheque d'environ 200 milles pesos a faveur de Lorena Guadalupe Camacho Palazuelos a été émis par la Mairie. Avec celui-ci, le montant que l'on a payé ce second semestre à la propriétaire de la compagnie de matériel électrique s'élève à 1 million 200 milles pesos. Selon la page de transparence du Municipe, ce dernier cheque numéro 9258447 a été émis le passé 16 novembre pour le montant de 200 mil 144.56 pesos, en concept de "liquidation de compte fournisseurs". Le trésorier Luis Miguel López Moreno avait dit que la Commune paierait d'autres montants à cette fournisseuse, qui a été observée par l'Audit Supérieur de l'État pour vendre à un prix plus haut. Ce que l'on n'a pas rapporté c'est le total de la dette et, par conséquent, combiens de chèques seront émis encore à faveur de Camacho Palazuelos. "On n'a rien acheté, on lui paie simplement ce qu'on lui doit, comme au reste des fournisseurs", a dit-il dans une interview. Les derniers chèques ont "réapparu" le dernier trimestre de l'année: le 24 septembre, deux le 15 octobre, le 19 d'octobre, le 29 d'octobre et ce dernier, le 16 novembre. Même si la fournisseuse n'a pas encore publiée dans le Journal Officiel de l'État, selon les prévisions de la Loi lorsqu'une entreprise est questionnée par ASE, pour éviter que d'autres gouvernements utilisent ses services, le Trésorier a assuré qu'ils n'ont pas utilisé ses services de nouveau. Tout ceci, après le 25 juillet Noroeste avait publié une révision des chèques que la Mairie émet à ses fournisseurs, en révélant que dans l'intervalle mars 2008 - juillet 2010, dans le triennat du Maire Jorge Abel López Sánchez, le Municipe à payé Camacho Palazuelos plus de 10 millions de pesos, a travers de 42 chèques. Il a aussi réalisé des transactions avec Jumapam, en encaissant des chèques de plus de 3 millions de pesos. Les sites touristiques doivent être soignés Les entrepreneurs touristiques regrettent l'accident du touriste étranger à cause des mauvaises conditions du rond-point Sánchez Taboada à Mazatlán. Après la tombée d'un touriste étranger dans un creux du rond-point Sánchez Taboada, le secteur touristique de Mazatlán a demandé aux autorités qu'elles prêtent attention aux zones et sites qui se trouvent en mauvaises conditions et projettent une mauvaise image du port. Salvador Barraza Rubio, président de l'Association des Commerçants de Zona Dorada, a rappelé qu'ils ont plusieurs fois sollicité que l'image de la destination soit soignée et et de nouvelles activités doivent remplacer les autres que les touristes trouvent mauvaises. Il a dit que le mauvais état des rues et trottoirs a affecté car les touristes y viennent à se promener et ils voient le désordre et évitent les commerces proches. "Les politiciens ne savent que signifie fermer une entreprise un jour et ils ne connaissent pas la fortune que l'on perd, ailleurs ils ne faisaient pas les travaux pendant si longtemps et sans une planification adéquate". L'hôtelier José Ramón Manguart Sánchez a dit que la chute du touriste a expose le manque de prévention et entretien de la part de la Mairie. "Le municipe devra assumer sa responsabilité et éviter que cela passe de nouveau, comment le faire, donc a travers d'un entretien préventif et ne faire seulement le correctif", a dit-il. "Nous désirons jouir d'une ville propre, car non seulement à cause du fait que cela est une zone touristique doit-on l'entretenir, mais comme habitants qui méritent un endroit propre pour y vivre et la Mairie doit changer sa stratégie pour bien entretenir la ville". Il y a d'autres sites qui sont négligés et incomplets, a dit-il, comme par exemple Escudo et Venadito de Mazatlán. "Aujourd'hui, parce que le touriste vienne, cela ne dépend seulement de la promotion, il doit y avoir un bon produit, une ville qui ait de la propreté dans ses plages, boulevards, entretien permanent des attractions touristiques", a dit-il. "On ne leurs a prêté l'attention qu'il faut et ce type de faits souligne quelque chose qui est notoire pour tous, l'entretien est nécessaire". Raúl Llera Martínez, sous secrétaire de Promotion Touristique, a déclaré que la récupération des sites touristiques de Mazatlán est urgente, car ils ne sont pas utilisés correctement et projettent une mauvaise image. Il a parlé d'une série d'endroits qui doivent se mettre en ligne en ensemble avec le municipe et être une priorité pour avoir la ville à jour, propre, ordonnée et qu'elle soit attractive car elle a une vocation touristique. "Heureusement Mazatlán offre beaucoup de sites et endroits historiques et culturaux qu'on devrait ordonner d'abord, nettoyer et nous mettre en ligne pour les faire attractifs pour les pouvoir ajouter à l'inventaire que nous avons pour faire la promotion de cette destination". IP demande des résultats au Congrès Eduardo Dávalos, président de CCE, a proposé que les députés assument la grande responsabilité d'être un exemple pour un mieux Sinaloa à cause des divers provocations auxquelles se confronte. Le secteur d'affaires de Mazatlán sollicite une Législature de travail digne et libre d'accords entre les partis et l'Exécutif gouvernemental, car Sinaloa est convulsionné et se confronte à des grandes problèmes. Hier l'on a installé la 60-è législature formée par sept forces politiques, 19 députés de PRI, 13 de PAN, trois du Parti la Nouvelle Alliance, deux de PRD, un de PT, un de Convergencia et un de PVEM, en total 40 représentants populaires. La liste d'expectatives que les nouveaux intégrants du Congrès gouvernemental est une gestion propre et engagée avec la société et les différents secteurs qui ont besoin d'un travail législatif responsable et que les mêmes modèles de esprit de parti ou paternalisme ne se répètent pas. Eduardo Dávalos, président de CCE, a proposé que les députés assument la grande responsabilité d'être un exemple pour un mieux Sinaloa à cause des divers provocations auxquelles se confronte. "Nous espérons que les députés exercent réellement leur droit, libres d'accords entre les partis car la coutume est qu'ils font des pactes pour veiller leurs propres intérêts et ils se transforment en mascarade de carnaval des gouvernants et des leaders des fractions parlementaires". C'est pour cela que je demande qu'ils certifient l'engagement d'établir les ponts nécessaires que font le Gouvernant actuel progresser. "Nous veillerons qu'ils font un travail digne et surtout engagé avec la société et les secteurs car les gens de Sinaloa les ont donné leur vote de confidence dans les élections passées. José Ramón Manguart Sánchez, président de l'Association des Hôtels Tres Islas, a considéré qu'une des grandes provocations des 40 représentants populaires est celle de pousser et ajouter des forces en cherchant la croissance économique de l'État, car à présent la situation économique est très compliquée. "Le plus important c'est qu'ils poussent la croissance économique, qu'ils génèrent des stimulations pour l'investissement et l'infrastructure et cela d'une manière stimulera la génération de postes de travail". En ce qui concerne l'activité touristique, il a demandé que les nouveaux législateurs lui donnent l'importance qu'elle a dans le budget gouvernemental pour consolider le Secrétariat de Tourisme Gouvernementale. "J'ai compris que c'est le deuxième Secrétariat de l'État avec un budget plus réduit et c'est incongru comme activité économique importante et génératrice de devises et investissement et qui rivalise directement avec l'agro-industrie". À part du fait qu'il faut classifier des ressources à des projets touristiques détonateurs qui aident à donner sureté à l'État et actualiser la Loi de l'Alcool que les législatures antérieures n'ont pas pu résoudre. On cherche roi mage Poupées, voitures et bicyclettes, entre autres jouets, sont le désire des enfants de la famille Coronado Valenzuela. Pour leurs parents, le prochain jour des Rois Mages sera difficile à accomplir leurs illusions, car leur foyer est formé par ni plus ni moins que 12 personnes et un chevreau. Toutefois, Adelaida, Isabel, Jesús, José Alfredo, María Guadalupe, Isaías, José Juan et Miguel ne perdent pas l'espoir que Melchior, Balthazar et Gaspard leur porteront les jouets et les vêtements qu'ils désirent tant. La famille habite une humble maison de Colonia Salvador Allende et ils vivent au jour le jour car leur père n'a pas un emploi stable. "Parfois c'est très difficile pour nous, car mon époux n'a pas de boulot, mais nous vendons des mandarines et des patates...et l'après-midi je sorte avec les 'plèbes' à vendre dans la rue", dit Cayetana Valenzuela Andrade, la mère des petits. Adelaida, de 4 ans, désire une poupée ou une bicyclette, et sa sœur Isabel, de 3 ans, voudrait une poupée Barbie. À son tour, José Alfredo, de 10 ans, aspire depuis longtemps à avoir un 'monster truck' et pour son petit frère Jesús, de 8 mois, Cayetana suggère des vêtements de taille pour un an. "Il m'a dit (José Alfredo), 'j'aimerais avoir ce monster', mais je lui ai dit 'on verra, mon fils', car il était très cher", se souvient avec tristesse Cayetana. Pour les enfants plus grands, qui était à l'école, des vêtements et des chaussures seraient l'idéal. María Guadalupe, de 11 ans, chausse la taille 12; Isaías, de 10 ans, chausse la taille 10, pendant que Miguel, de 8 ans, chausse la taille huit. José Juan, de 14 ans, a besoin d'une pair de chaussure de sport, donc une pair de la taille cinq et demi ou six l'aideraient beaucoup. Si vous voulez aider à faire réalité le rêve des enfants de la famille Coronado Valenzuela vous pouvez participer dans la campagne On Cherche Roi Mage, en donnant un jouet ou de l'argent à la réception de Noroeste. 14 présumés trafiquants de drogue arrêtés Une dizaine de perquisitions ont été réalisées en Estrie, mercredi, dans le cadre du démantèlement d'un réseau de production et de vente de cannabis. Quatorze personnes ont été arrêtées et feront face à diverses accusations. Les perquisitions se sont déroulées à Sherbrooke, Orford et Stoke, majoritairement dans des lieux qui auraient servi à la production de drogue. "Environ 750 plants de cannabis, quatre kilos de haschich, de l'argent et des équipements qui servaient à la production ont été saisis", a indiqué Louis-Philippe Ruel, porte-parole de la Sûreté du Québec. En tout, onze hommes et trois femmes ont été arrêtés, dont les deux têtes dirigeantes présumées de ce réseau, deux hommes de Sherbrooke. Les personnes arrêtées devaient comparaître au palais de justice de Sherbrooke dans les heures suivant leur arrestation. Elles pourraient faire face à des accusations de production de cannabis, de possession dans le but d'en faire le trafic, de complot et de vol de services, entre autres. Ces perquisitions ont eu lieu à la suite d'une enquête de longue haleine, qui a duré tout près d'un an. "C'est de l'information reçue du public qui nous a permis de procéder à ces arrestations", a précisé M. Ruel. Quelque 70 policiers du module régional d'enquête de l'Estrie de la Sûreté du Québec, du Service de police de Sherbrooke et de la Régie de police Memphrémagog, ont pris part à cette opération policière. La migration clandestine pourra se poursuivre sans problème Le projet de loi des conservateurs qui, selon le gouvernement, devrait régler le problème des bateaux chargés de migrants clandestins, va de toute évidence être battu alors que les trois partis d'opposition ont fait savoir mercredi qu'ils ne pouvaient pas l'appuyer. "Je m'appuie fortement sur la Charte." "Je me tiens debout avec un parti qui a créé le granite sous vos pieds", a déclaré le chef libéral Michael Ignatieff, alors qu'il était entouré de députés après la tenue de la réunion hebdomadaire du caucus. Les libéraux prétendent que le projet de loi tel que proposé, qui permettrait de détenir jusqu'à un an toute personne provenant d'un navire identifié comme transportant des immigrants clandestins, violerait la Charte canadienne des droits et libertés. Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a également indiqué qu'il ne pouvait appuyer le projet de loi, parce qu'il s'en prend à la mauvaise cible. "Nous sommes contre et il semble que tous les partis de l'opposition soient contre, alors on verra ce que le gouvernement fera", a déclaré M. Duceppe. La critique du NPD en matière d'immigration, Olivia Chow, a rejeté du revers de la main les critiques voulant que son parti ne soit pas assez ferme concernant les immigrants clandestins. "Les néo-démocrates sont d'accord pour qu'on prenne des mesures contre les passeurs de clandestins et c'est ce que nous faisons par l'entremise d'un autre projet de loi, le C-35", a indiqué Mme Chow. "Nous n'appuyons pas le projet de loi des conservateurs parce qu'il s'en prend aux réfugiés et emprisonne les enfants pendant au moins un an", a expliqué Mme Chow. Le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, a accusé les partis d'opposition de jouer à la politique et d'ignorer la volonté des Canadiens. "Les Canadiens disent massivement aux députés qu'ils ne tolèrent pas ce genre de migration clandestine, ces opérations criminelles qui ciblent le Canada et qui traitent le pays comme un paillasson." "Ils s'attendent à ce que le Canada prenne des mesures fermes", a réagi le ministre Kenney. Le gouvernement n'a pas annoncé un vote de confiance sur son projet de loi, ce qui aurait pu mener le pays à des élections advenant son rejet. Un conservateur a cependant dit à l'Agence QMI que le gouvernement allait demander un vote pour que chaque député qui s'opposera s'explique ensuite devant ses électeurs. La nouvelle unité ne fait pas l'unanimité Malgré l'annonce de la possible création d'une unité permanente pour lutter contre la corruption et la collusion par Jean Charest, de nombreux observateurs continuent de demander la création d'une commission d'enquête publique sur le sujet. Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, soutient que cette idée ne date pas d'hier: Québec aurait consulté le Department of Investigation de New York à ce sujet dès janvier dernier. La métropole possède une unité permanente sur la corruption depuis 1870. Pourtant, l'annonce de mardi en a surpris plus d'un. Il faut dire que lors d'une rencontre du Conseil permanent sur les services policiers du Québec, le 29 octobre dernier, cette mesure n'a jamais été discutée malgré la présence de Robert Dutil. Il n'en fallait pas plus pour que le critique péquiste en matière de sécurité publique, Stéphane Bergeron, qualifie cette annonce de "lapin sorti d'un chapeau" et de "solution bricolée sur le coin d'une table". Le ministre Dutil a quant à lui répondu à ceux qui craignent que le pouvoir politique ait trop d'influence sur la possible future unité. "Vous allez voir le résultat quand on va l'annoncer, se contente-t-il d'affirmer." "On est conscient de ce problème-là." Pour le président de la CSQ, Réjean Parent, rien ne peut remplacer la mise sur pied d'une enquête publique. "Plus M. Charest s'obstine à ne pas vouloir créer cette commission d'enquête, plus les gens pensent comme vous et moi qu'il a quelque chose à cacher", explique-t-il. "Le seul moyen d'avoir une commission d'enquête, c'est la démission de Jean Charest", explique quant à lui Yves Boisvert, professeur d'éthique et de gouvernance à l'École nationale d'administration publique. Pour sortir de cette impasse, il suggère donc à Québec de donner un mandat spécial au vérificateur général afin qu'il enquête sur la collusion et la corruption. "On doit être capable d'élargir le mandat du vérificateur général", tranche-t-il. Il estime également que Québec pourrait donner au vérificateur les mêmes pouvoirs qu'à un commissaire, lui permettant ainsi d'obliger des gens à témoigner. La création d'une escouade permanente n'est pas le seul projet dans les cartons du gouvernement Charest. Québec demanderait également à Ottawa de modifier le Code criminel afin d'être mieux adapté à ce type de crime. Cette demande émanerait du procureur de l'opération Marteau, qui a informé le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier que la jurisprudence n'est pas explicite dans ce genre d'enquêtes. Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Vic Toews, a quant à lui confirmé que son collègue de la Justice, Rob Nicholson, se penche présentement sur certains amendements liés à ce dossier. Lors de l'opération Printemps 2001, qui frappait les groupes de motards, même si le Code criminel n'était pas adapté, 131 personnes ont été arrêtées. Ottawa a par la suite fait adopter la Loi sur le gangstérisme. Rivières sous haute surveillance Plusieurs cours d'eau demeurent sous haute surveillance en raison des fortes précipitations qui se sont abattues sur plusieurs régions de la province depuis mardi. Un glissement de terrain est survenu mercredi après-midi, à Shawinigan, en Mauricie. Deux maisons ont été évacuées de façon préventive. En soirée, un autre glissement se serait produit à Saint-Lin-Laurentides, dans Lanaudière. Une route s'est affaissée. De mardi à mercredi soir, de fortes précipitations se sont abattues sur plusieurs régions, soit de 40 à 70 millimètres de pluie. De 20 à 40 millimètres de pluie supplémentaires étaient attendus d'ici jeudi soir, selon les régions. Les secteurs au nord du fleuve et dans la vallée de l'Outaouais étaient les plus touchés. Ils pourraient recevoir jusqu'à 100 millimètres de pluie au total. Comme il faut additionner ces précipitations à la fonte de la neige déjà accumulée dans certains secteurs, on craint le débordement de plusieurs cours d'eau. Des avertissements d'alerte d'inondation ont été émis mercredi soir par la Sécurité civile du Québec pour les rivières Ouareau et l'Achigan, dans Lanaudière. Les rivières du Nord, à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, et du Chêne, dans Lotbinière, faisaient quant à elles l'objet de veilles d'inondation et demeuraient sous surveillance. Dans la région de Lanaudière, les fortes précipitations ont entraîné le débordement de certains lacs, à Sainte-Julienne, à Sainte-Marcelline-de-Kildare ainsi qu'à Rawdon. À Saint-Calixte, un pont temporaire a été emporté en raison des fortes pluies. Dix résidences ont dû être évacuées par mesure préventive. En Outaouais, le débordement de certains lacs a entraîné la fermeture de plusieurs chemins, notamment dans la municipalité de Mansfield-et-Pontefract. La Sécurité civile demeure sur un pied d'alerte et surveille la situation de près, a indiqué Annik Bouchard, conseillère en sécurité. Le Centre de prévision des crues du Québec a pour sa part émis mercredi des avertissements de fortes crues pour plusieurs rivières, notamment Maskinongé, L'Assomption, Ouareau, l'Achigan, Batiscan et du Loup. Dupont partiellement blamé L'animateur de radio de Québec Stéphane Dupont a subi un revers partiel devant le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) pour des propos controversés sur l'assistance sociale et les Haïtiens de même que sur son langage grossier en ondes. Le CCNR juge que M. Dupont et son équipe de CHOI 98,1 FM avaient le droit d'exprimer leurs opinions, mais que certains propos contenaient de "l'information inexacte sur l'assistance sociale, des représentations indûment négatives des Haïtiens et du langage grossier qui ne convient pas aux émissions diffusées pendant la journée". Le Conseil a également conclu qu'une discussion sur le suicide, y compris la diffusion du nom de deux personnes qui s'étaient suicidées, n'ont pas enfreint les codes sur la radiodiffusion. Le CCNR avait reçu plusieurs plaintes au sujet de commentaires faits pendant des émissions diffusées entre 2008 et 2010. La première décision a été rendue à la suite d'une plainte du Front commun des personnes assistées sociales du Québec. Le groupe se plaignait que les montants cités dans l'émission étaient inexacts. Les animateurs doivent présenter des renseignements solides plutôt que trompeurs. Concernant le suicide, l'animateur Stéphane Dupont avait estimé que le suicide est un geste de lâche. La majorité des membres du Comité ont conclu que le message véhiculé était que le suicide ne doit pas être vu comme une solution aux problèmes de la vie. "La majorité du Comité considère que les épisodes mis en cause de "Dupont le midi" ont abordé un sujet délicat de manière équitable et appropriée." Aucun blâme n'a donc été retenu à son endroit. Le dernier litige portait sur des déclarations qui ont suivi le tremblement de terre en Haïti. Stéphane Dupont et Jean-René Dufort s'étaient alors livrés à un face-à-face médiatique qui avait suscité beaucoup de réactions. L'animateur de CHOI a déclaré qu'il n'avait fait aucun don pour aider les Haïtiens parce qu'on ne pouvait pas savoir avec certitude que les gens nécessiteux recevraient vraiment l'argent. Le Comité croit que ces commentaires n'étaient pas abusifs, mais que leur effet cumulatif constitue une représentation indûment négative des Haïtiens. "J'ai déjà purgé ma suspension de trois jours là-dessus." "Mon dossier est vierge depuis un an et demi", a déclaré l'animateur. Dans toutes les décisions, le Comité dénonce la diffusion de langage grossier. Dans chaque cas, le radiodiffuseur CHOI-FM a collaboré "au-delà de son obligation". Les conséquences sont minimes pour la station qui devra, entre autres, annoncer ces décisions une fois pendant les heures de grande écoute dans un délai de trois jours. Un roi du kung-fu à Montréal Le Montréalais d'origine algérienne Nacereddine Zemmal a un parcours extrêmement particulier. L'athlète qui excelle en "sanda" (kung-fu "full contact"), en kickboxing et en boxe thaï monte sur les tatamis et les rings du monde à la recherche de nouveaux défis. "J'ai commencé à pratiquer les arts martiaux comme le kung-fu et le kickboxing il y a 12 ans, en Algérie, a expliqué Zemmal, installé dans la métropole depuis 2008 pour évoluer chez les professionnels." "Dans mon cas, je cherche des combats un peu partout, puisque pour ceux qui n'aiment pas le jeu au sol présent en arts martiaux mixtes, les compétitions sont rares en Amérique du Nord." Récemment, celui qui travaille à titre d'agent de sécurité et comme commis pour la compagnie UPS a justement délivré de mauvaises nouvelles à ses rivaux, remportant deux médailles d'or au Championnat du monde amateur de la World Karate and Kickboxing Association (WKA), du 23 au 30 octobre, à Édimbourg, en Écosse. "J'ai remporté les catégories de kickboxing full contact et de boxe thaï, a-t-il expliqué." "Actuellement, je me prépare à aller en Chine pour la Coupe du monde de san shou." "Les combattants qui ont terminé parmi les quatre premiers lors du dernier championnat du monde dans chaque catégorie étaient invités." "J'ai remporté le bronze en 2009 à Toronto." "En 2005, au Vietnam, j'ai terminé huitième." "En 2007, en Chine, j'ai conclu le tournoi au cinquième rang, alors que je suis arrivé troisième à Toronto en 2009, a-t-il ajouté." "Ce qui est intéressant, c'est que j'ai progressé à chaque compétition." "À ce rythme, je serai premier cette fois-ci ou l'an prochain!" Le "san shou" ou "sanda" est une discipline originaire de Chine où les coups de poing et de pied, de même que les projections au sol, sont autorisés. Les duels se déroulent originalement sur une plate-forme et plus rarement dans un ring. Le pugiliste le plus renommé issu de cette forme de combat est l'Américain d'origine vietnamienne Cung Le, bien reconnu dans le monde des arts martiaux. Si Nacer Zemmal n'a à retenir qu'un seul événement dans sa carrière, il répondra assurément sa présence au super tournoi "King of Sanda", le Super Bowl du kung-fu. "Cette compétition est la plus relevée et la plus prestigieuse en Chine, a expliqué le sympathique gaillard." "C'est un peu l'équivalent du Stade Lumpinee (le plus gros stade de Thaïlande)." "Ç'a été une super expérience." Zemmal a remporté son premier combat, en demi-finale de sa catégorie (80 kg), avant de perdre en finale. "Celui qui m'a vaincu était un vrai pro, a-t-il analysé." "Il y a quatre combattants par catégorie (80 kg, 85 kg, 90 kg et 90 kg)." "Les gagnants des demi-finales s'affrontent en finale de leur catégorie." "Ensuite, les vainqueurs de chaque catégorie se font face afin de couronner un seul champion, le roi du kung-fu." 450 millions en contrats sans appels d'offres Hydro-Québec a accordé de gré à gré 450 millions de dollars en contrats à des firmes d'ingénierie pour le projet hydroélectrique Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert. Au cœur de cette avalanche de plus de 100 contrats, c'est un consortium formé des firmes BPR, Dessau, Groupe SM et Axor qui a obtenu le plus important, celui de la gérance du projet, pour une somme de 295 millions de dollars sans appel d'offres. Ce consortium appelé Énergie gérance a été constitué en 2004 de façon concomitante au choix d'Hydro-Québec de confier au secteur privé sa responsabilité de gérer cet important projet hydroélectrique de 5 milliards de dollars. Au début de 2005, le consortium Énergie gérance décrochait le lucratif contrat sans qu'il y ait eu d'appel d'offres public. Pour le Parti québécois, le recours à des consortiums d'entreprises pose un sérieux problème éthique qui risque d'éliminer la concurrence et provoquer une hausse des prix. "C'est la nouvelle façon de faire de la collusion et d'abattre la concurrence." "C'est-à-dire que les gens, au lieu de faire ça de façon secrète, maintenant le font de façon ouverte", a déclaré hier le député péquiste Sylvain Simard en conférence de presse. Plus tôt en matinée, M. Simard a soulevé la question à l'Assemblée nationale parce qu'il dit voir difficilement comment l'intérêt du public peut être servi de cette façon. La ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a répliqué en après-midi, niant vigoureusement qu'il y ait eu collusion pour ce contrat. "Je commence à avoir mon voyage", a-t-elle pesté, soutenant que le PQ avait été "malhonnête" et avait "manqué de rigueur". Elle a dit que "ce serait la moindre des choses" que le PQ s'excuse. La formule des consortiums est une pratique courante dans le monde entier. Il s'agit habituellement d'une alliance limitée dans le temps qui permet à deux ou plusieurs entreprises de regrouper leurs expertises respectives afin de répondre à un appel d'offres pour un projet complexe. Le projet Eastmain comporte un haut niveau de complexité compte tenu de l'ampleur des travaux. Le chantier est en cours et doit s'échelonner jusqu'en 2012. Toutefois, le contrat a été attribué sans que le jeu de la concurrence agisse; il y a eu négociation. Aussi, la formule des consortiums n'est plus une exception au Québec, même pour des projets relativement simples. Comme le révélait la semaine dernière Le Devoir, la formule des consortiums dans le secteur du génie-conseil fait l'objet d'une enquête au gouvernement. Un survol rapide du registre des entreprises du Québec permet de dénombrer plus de 200 consortiums, dont certains semblent permanents. Ainsi, la firme Dessau travaille en partenariat avec la plupart de ses principales concurrentes, dont CIMA+, Génivar, SNC-Lavalin et autres Roche et Tecsult. Chaque combinaison, et il y en a des dizaines, ramène à une seule et même personne morale, soit Dessau. Pour ce qui est du consortium Énergie gérance, la ministre Normandeau a souligné que "le territoire de la Baie James répond à des dynamiques de main-d'oeuvre particulières et qu'Hydro-Québec y répond de façon particulière depuis les années 70". Le grand patron du projet Eastmain, Réal Laporte, de la Société d'énergie de la Baie James (SEBJ), a donné une explication qui a fait sourciller sur le fait que le contrat de gérance du projet a été accordé de gré à gré. "Si tu vas en appel d'offres et qu'il y a peu de soumissionnaires, tes prix vont être plus élevés." "Tu as deux choix: soit que tu prends les gens qui sont dans ce marché-là et que tu dis: on va négocier une entente satisfaisante et avec un bon prix." "Mais l'idée, c'est que ce n'est pas le prix qui est important, c'est la compétence des gens", a affirmé M. Laporte. Ce contrat accordé au consortium Énergie gérance fait partie d'une longue liste de contrats de plus de 50 000 $ obtenue par le Parti québécois. Les contrats ont été octroyés par Hydro-Québec ou la SEBJ pour le projet Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert. Après vérification, Le Devoir a compté 109 contrats de génie-conseil accordés entre 2002 et mars 2010 à des firmes ou à leurs filiales, notamment des laboratoires de sols. SNC-Lavalin a raflé 22 contrats, Génivar en a obtenu 16, Tecsult 14 et Dessau 10, sans compter sa participation à Énergie gérance. Tous les contrats ont été négociés. Ils totalisent 449 783 344 $, y compris le contrat à Énergie gérance de 295 131 564 $. Sylvain Simard a laissé entendre que les quatre firmes qui composent le consortium (BPR, Dessau, Groupe SM et Axor) sont "bien connues au Parti libéral du Québec". La ministre Normandeau a laissé tomber que le PQ est également lié à ces firmes qui le "financent", avant de préciser qu'il s'agissait plutôt de ses dirigeants. Baromètre de la consommation responsable - L'étiquette "verte" n'inspire pas confiance Plus vert, mais franchement sceptique. Le consommateur québécois fait très peu confiance aux acteurs du développement durable, mais également aux marques équitables et aux certifications écologisantes pour guider ses choix. Pis, même s'il baigne dans un univers médiatique où les messages en faveur d'une consommation plus responsable pullulent, il déplore un manque d'information crédible, carence qu'il qualifie même de frein à son engagement, indique le Baromètre de la consommation responsable, dont la première lecture a été livrée hier. Même s'ils ont fait augmenter la consommation de produits dits socialement responsable en 2010, les Québécois semblent toutefois accorder très peu de crédit à ceux qui essaient de leur vendre. Deux tiers d'entre eux disent en effet ne pas croire l'engagement environnemental des entreprises tout comme la publicité verte des compagnies, révèle l'outil de mesure élaboré par l'Observatoire de la consommation responsable de l'Université Sherbrooke. Autre constat: la moitié des consommateurs doute de la fiabilité des certifications officielles apposées sur les produits dits équitables, mais aussi de la crédibilité des produits et des marques s'affichant comme étant écoresponsables, indique le Baromètre. Dans la même veine, le discours des politiciens sur ce thème est pris au sérieux par seulement 14,6% des Québécois. L'information en matière de consommation responsable semble toutefois primordiale pour stimuler ce pan de la consommation animé actuellement par près du tiers des consommateurs québécois. En effet, le vide et le caractère douteux de l'information calmeraient les ardeurs de 46% des consommateurs. C'est le deuxième frein identifié par le Baromètre, après le prix plus élevé de ces produits. Par ailleurs, un tiers des Québécois se disent aussi méfiants envers les performances alléguées des produits ou services verts qu'on cherche à leur mettre entre les mains. Sur une autre note, les consommateurs ont été près de la moitié en 2010 à avoir changé leur habitude et surtout changé de marque d'un ou plusieurs produits pour répondre à leur conviction. À hauteur de 61%, ils ont aussi favorisé des achats auprès de commerçants de leur quartier et privilégié l'achat de produits alimentaires cultivés dans leur région, indique le Baromètre. Plus vert et responsable - l'indice de la consommation responsable a atteint 64 sur un maximum de 100 pour cette année - , l'Homo consumus du Québec aime se présenter comme le roi du recyclage qui cherche à réduire son empreinte environnementale en se préoccupant de la protection des animaux. Mais sa conscience sociale et écologique semble toutefois rester à l'extérieur de sa voiture, indique le Baromètre: en 2010, à peine 28% des Québécois ont indiqué avoir utilisé le transport en commun ou ont préconisé le covoiturage pour défendre leurs intérêts verts. La marche et le vélo ont été également soutenus par 39,1% des participants à cette vaste enquête comportementale, qui vient de prendre son premier cliché. Un prêt de l'État pour le rachat d'eXcentris Le gouvernement du Québec, à qui on a demandé de s'engager financièrement dans le rachat du complexe de cinéma eXcentris par la Société Angus et le Parallèle, accepte de collaborer, mais à concurrence d'un prêt seulement. La Société de développement Angus et le Parallèle, qui espéraient un don de sept millions de dollars du ministère de la Culture pour racheter à Daniel Langlois le complexe cinématographique eXcentris sur le boulevard Saint-Laurent en lui redonnant sa pleine vocation cinéphilique, n'obtiennent pas ce qu'ils réclamaient. Le gouvernement accepte de s'impliquer dans le dossier, mais à ses propres conditions. Plutôt que le don attendu, le gouvernement du Québec propose un prêt dont le montant serait d'ailleurs inférieur aux attentes initiales, lequel pourrait constituer une solution viable à des conditions avantageuses, du moins de l'avis des sources issues des officines de l'État. Un premier plan d'action et une demande de 12,8 millions avaient déjà été rejetés par Québec le printemps dernier, mais les requêtes ont depuis été revues à la baisse. Une proposition et un plan d'action ont été envoyés à la ministre St-Pierre par le président de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), François Macerola, qui pilote le dossier d'eXcentris. Il lui a fait parvenir un ultime rapport il y a une dizaine de jours. Mais la contre-proposition du cabinet est parvenue à la SODEC mardi. Le Parallèle et Angus ont jusqu'au 31 décembre pour y répondre. Il semble toutefois que l'hypothèse du don de l'État doive vraiment être écartée. Rappelons que l'Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec s'opposait à un investissement direct de l'État pour appuyer le rachat d'eXcentris, arguant que le ministère de la Culture n'a pas à financer des projets immobiliers, ce qu'il n'a pas fait pour d'autres salles de cinéma. Mais plusieurs intervenants du milieu réclamaient au contraire une aide économique substantielle. Daniel Langlois, le maître de céans, a pendant dix ans porté à bout de bras le cinéma d'auteur dans ses locaux du complexe après avoir financé lui-même sa construction, ce qui pouvait justifier une dérogation de la part du Conseil du trésor. Le manque de salles pour les films indépendants est criant à Montréal, et eXcentris avait su fidéliser sa clientèle. La Société Angus et le Parallèle, avec à leur tête Christian Yaccarini, pilotent, de leur côté, une campagne de financement au privé, espérant recueillir 700 000 $ pour pousser à la roue de l'acquisition. Depuis le printemps 2009, un seul des trois écrans, Le Parallèle, continue à diffuser des films à eXcentris. Le but des futurs acquéreurs est de rouvrir les trois salles le 27 février prochain en projetant le très beau film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux. Mais Christian Yaccarini n'a pas rappelé Le Devoir et on ignore ce que lui et son groupe pensent des propositions à la baisse qui leur sont faites. Le voile levé sur un Canada complexé... Les nouveaux câbles diplomatiques américains divulgués par WikiLeaks lèvent le voile sur ce que les États-Unis considèrent comme le complexe d'infériorité des Canadiens envers les Américains, mais ils trahissent du même coup le sentiment de supériorité de ces derniers envers le Canada. Ainsi, les diplomates américains s'étonnent que chaque électeur canadien n'ait pas les relations canado-américaines à l'esprit en allant voter et croient que la visite du président Obama a aidé le gouvernement conservateur à faire adopter son budget en 2009! Les quatre nouvelles communications entre l'ambassade américaine à Ottawa et Washington, étalées sur la place publique hier, offrent davantage de détails croustillants que du contenu substantiel à se mettre sous la dent. Un câble daté du 22 septembre 2008, soit en pleine campagne électorale fédérale, relate à quel point les États-Unis ne font pas partie des enjeux discutés par les chefs politiques. Au grand étonnement de l'ambassadeur américain en poste à Ottawa, David Wilkins. M. Wilkins offre quelques explications à cette situation. "Un complexe d'infériorité canadien presque inhérent conditionne peut-être les leaders politiques canadiens à parler d'enjeux intérieurs du quotidien plutôt que de faire porter cette élection sur les États-Unis (comme lors de la campagne sur le libre-échange de 1988) ", écrit-il. Les États-Unis sont donc, conclut-il, "le proverbial éléphant de cette élection: omniprésent, mais potentiellement trop menaçant pour en parler". L'ambassadeur comprend d'autant moins ce "silence assourdissant" que les deux pays ont une intense relation politique et économique. "Logiquement, estime-t-il, la capacité d'un candidat, d'un parti et encore plus d'un chef de parti à gérer cette relation essentielle devrait être un facteur-clé que les électeurs ont à l'esprit en allant voter." L'autre expression de ce sentiment d'importance se lit dans le câble envoyé le 22 janvier 2009 par Terry Breese, chargé d'affaires à Ottawa, préparant le président Barack Obama à sa première visite à Ottawa. "Votre voyage aidera à assurer la survie du gouvernement lors du vote de confiance début février sur le budget fédéral, par lequel le Canada affichera son premier déficit en plus d'une décennie à cause d'un plan de relance de 30 à 40 milliards de dollars", écrit M. Breese. Nulle part n'est-il fait mention que le gouvernement a dû proroger le Parlement avant Noël pour éviter d'être renversé par la coalition et que les partis d'opposition rendaient sa survie conditionnelle à la qualité du plan de relance proposé. Une autre communication, datée de janvier 2008 et signée de l'ambassadeur Wilkins, prévient Washington de l'image de plus en plus négative que les séries dramatiques diffusées à CBC renvoient des États-Unis. L'ambassadeur s'inquiète des émissions Border, Little Mosque on the Prairie, Intelligence et H2O, dans lesquelles on observe des références peu subtiles à Maher Arar, à la "No-Fly-List" ou encore aux enlèvements pour interrogatoires musclés de la CIA. Un autre câble relate que, lors de leur première rencontre bilatérale, Hillary Clinton a demandé à son homologue français Bernard Kouchner si l'Europe était prête à accueillir certains prisonniers de Guantánamo. M. Kouchner a répondu oui, mais sur la base du "cas par cas". À la fin de la rencontre, est-il écrit, "il a remis un papier à la secrétaire d'État à propos d'Omar Khadr, un musulman de 15 ans d'origine canadienne." "La secrétaire a accepté de revoir le dossier". Notons enfin que les esprits s'échauffent concernant le site WikiLeaks. Tom Flanagan, un ancien conseiller très proche de Stephen Harper, a déclaré sur les ondes de CBC que le responsable de cette fuite massive devrait être "assassiné". Il s'est fait l'écho de Mike Huckabee aux États-Unis. Un plan mondial pour rénover l'éclairage L'ONU a proposé hier à Cancún un plan de rénovation de l'éclairage domestique, commercial et industriel dans 100 pays en vue d'obtenir une réduction de gaz à effet de serre (GES) qui correspond presque au tiers de la réduction additionnelle qu'il faut réaliser pour stabiliser le climat planétaire d'ici 2020. Ce plan ambitieux se situe dans la foulée des grands projets concrets que l'ONU espère faire adopter à Cancún pour compenser l'absence d'engagements contraignants de réduction par les pays industrialisés. Selon le plan déposé hier, si les ampoules incandescentes qui monopolisent encore de 50 à 70% du marché étaient remplacées par des ampoules fluocompactes ou, mieux, par des ampoules à diodes électroluminescentes (DEL ou "LED" en anglais), l'essentiel des 1,8 milliard de tonnes (Gt) de GES émises sur la planète pour éclairer les humains serait évité. L'éclairage est responsable de 8% des émissions mondiales. C'est l'équivalent de 70% des émissions du parc automobile planétaire. À Copenhague, l'an dernier, les grands pays émetteurs, comme les États-Unis, la Chine, l'Europe et d'autres, dont le Canada, se sont engagés dans des plans de réduction volontaires qui devraient faire passer les émissions globales de GES de 53 Gt à 49 Gt. Mais il faudra soustraire de ce bilan encore 5 Gt pour arriver à stabiliser d'ici 2020 la hausse du climat à 2 degrés centigrades afin d'éviter qu'il ne devienne hors de contrôle. Dans les ampoules incandescentes, 95% de l'énergie se dissipe sous forme de chaleur et le reste, soit 5%, produit de la lumière. Avec des ampoules fluocompactes, la dépense d'énergie est réduite de 75% et avec les nouvelles ampoules à DEL, on réduit ce besoin d'énergie de deux fois encore. Les ampoules fluocompactes durent en moyenne de 6000 à 10 000 heures. Les nouvelles ampoules à DEL, comme celles que lançait le manufacturier Philips cette semaine - cette société a d'ailleurs participé à l'étude de l'ONU - , ont une espérance de vie de 25 000 heures et consomment 80% moins d'énergie qu'une ampoule incandescente, ce qui donne une idée de l'économie possible avec un plan de remplacement qui s'appliquerait à 100 pays. Ces toutes nouvelles ampoules peuvent aussi fonctionner avec des rhéostats en plus d'émettre très peu de chaleur. Et elles ne contiennent aucun mercure. Plusieurs spécialistes ont affiché des réserves à l'endroit des ampoules fluocompactes puisqu'elles contiennent du mercure et qu'il faut les éliminer comme des déchets dangereux, ce qui n'est pas toujours possible dans les pays en développement, sauf si les manufacturiers mettent en place des consignes. Mais, indique le rapport, la principale source d'émission de mercure sur la planète n'est pas l'ampoule fluocompacte, mais plutôt les centrales thermiques au charbon, qui émettent beaucoup de mercure pour produire de l'électricité gaspillée dans des ampoules incandescentes. Aux États-Unis seulement, ces centrales émettent 25 000 tonnes de mercure par année. Le rapport détaille les gains que ferait chaque pays grâce à ce programme international. Par exemple, l'Indonésie épargnerait ainsi un milliard de dollars par an en achats d'électricité et huit millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 3,5 centrales thermiques dont la construction lui coûterait 2,5 milliards. La Côte d'Ivoire attend dans la nervosité l'annonce des résultats électoraux Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réclamé la publication "sans délai" des résultats de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, après l'expiration des délais fixés. "Le secrétaire général souligne la nécessité pour la commission électorale indépendante d'achever son travail et d'annoncer les résultats provisoires sans plus de délai, a souligné un porte-parole du chef de l'ONU." "Il demande à toutes les parties ivoiriennes et aux institutions de faire preuve de responsabilité et de s'abstenir de toute initiative jusqu'à l'annonce des résultats provisoires." Malgré les pressions exercées par certains gouvernements étrangers, la commission électorale a laissé passer la date butoir de mercredi minuit sans publier les résultats, trois jours après le scrutin de dimanche. Environ quarante minutes avant l'expiration du délai, le président de la CEI avait affirmé à la télévision que la commission "continuait de travailler" pour annoncer les résultats. Les appels se sont multipliés mercredi dans le monde pour que la CEI proclame enfin le nom du vainqueur du second tour entre le sortant Laurent Gbagbo et l'opposant Alassane Ouattara. Mais le camp Gbagbo compte sur l'annulation par le Conseil constitutionnel de votes "frauduleux" dans le nord, tenu par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d'Etat manqué de septembre 2002. Pascal Affi N'Guessan, directeur de campagne du président ivoirien, a affirmé que les manœuvres d'intimidation des électeurs pratiquées par les FN dans le nord du pays avaient dissuadé les partisans du président sortant d'aller voter. Toute l'élection pourrait être annulée si les plaintes déposées par Gbagbo sont retenues par le Conseil constitutionnel. Or les adversaires de Gbagbo estiment que la plus haute cour du pays n'est pas neutre car elle est dirigée par Paul Yao N'Dré, un proche allié politique de Gbagbo. Alassane Ouattara, homme du Nord qui dément tout lien avec les ex-rebelles, a jugé "inacceptable" le retard dans l'annonce des résultats et demandé à Gbagbo de les respecter, mais il n'est pas allé jusqu'à revendiquer la victoire. Ses alliés affirment que Gbagbo bloque la publication des résultats parce qu'il sait qu'il a perdu et que porter plainte devant le Conseil constitutionnel, après avoir empêché la commission électorale de diffuser les résultats, serait illégal. Le second tour de la présidentielle, dimanche, était censé couronner le processus de réunification et de réconciliation d'un pays resté scindé en deux pendant des années. Les Nations unies ont averti mercredi la classe politique ivoirienne qu'elle pourrait être tenue responsable d'éventuelles violences. Laurent Gbagbo avait terminé en tête du premier tour, le 31 octobre, avec 38% des voix contre 32% à Alassane Ouattara, qui a reçu le soutien public de l'ancien président Henri Konan Bédié (25% au premier tour). Le taux de chômage est resté stable en France au 3e trimestre Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) est resté stable à 9,3% en métropole (9,7% en comptant les départements d'outre-mer), montrent les données corrigées des variations saisonnières (CVS) provisoires publiées jeudi par l'Insee. Le nombre de chômeurs s'établit à 2,631 millions en métropole. Les données du deuxième trimestre ont été confirmées à 9,3% de la population active en métropole et 9,7% avec les DOM. Sur un an, le taux de chômage s'affiche en hausse de 0,1 point. Plus largement, 3,4 millions de personnes en France métropolitaine ne travaillaient pas au troisième trimestre mais souhaitaient travailler, qu'elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu'elles recherchent ou non un emploi. La situation des jeunes présents sur le marché du travail s'est encore dégradée, avec une nouvelle hausse du taux de chômage, porté à 24,2% en métropole (+ 0,9 point sur trois mois, +0,5 point sur un an) et 25% en incluant les DOM. Au troisième trimestre, 637 000 jeunes de 15 à 24 ans étaient au chômage au sens du BIT. Les seniors ont connu pour leur part une légère hausse du chômage, à 6,4% en métropole (+0,2 point sur trois mois ainsi que sur un an), soit 482 000 personnes de 50 ans ou plus, et 6,6% avec les DOM. Seuls les 25-49 ans ont bénéficié d'une stabilité du chômage au troisième trimestre, à 8,3% en métropole (-0,1 point sur trois mois, +0,1 point sur un an) et 8,8% dans toute la France. L'Insee ne publie plus de taux de chômage mensuel depuis 2006, après une polémique sur sa méthode de calcul. Eurostat, l'agence de statistiques de l'Union européenne, continue en revanche de le faire et a annoncé mardi un taux de 9,8% pour la France (DOM inclus) en octobre après 9,9% en septembre. Alexandre Guérini mis en examen et placé en détention Alexandre Guérini, 53 ans, dirigeant d'entreprises de traitement de déchets et frère du président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, a été mis en examen et écroué à la maison d'arrêt de Luynes, près d'Aix-en-Provence dans le cadre d'une enquête sur des marchés publics présumés frauduleux. Alexandre Guérini a été mis en examen pour abus de biens sociaux, détournement de fonds et de biens publics, recel, corruption active, trafic d'influence et détention de munitions, indique son avocate. "Alexandre Guérini est combatif et tient à s'expliquer sur toutes les questions que le magistrat va lui poser, et non des fantasmes." "Il est facile de le poursuivre pour une multitude de chefs répréhensibles, il est autre chose de les prouver", avait déclaré à l'AFP son avocate, Florence Rault, avant l'audition de son client. M. Guérini, frère de l'homme fort du PS dans le département, Jean-Noël Guérini, a tenu, par l'intermédiaire de ses avocats, à faire passer au juge avant son audition un mémo afin de s'expliquer. Un de ses proches, Philippe Rapezzi, a également été mis en examen mercredi soir et écroué. Selon son avocat, Me Lucien Simon, son client n'a jamais fait autre chose que de faire fonctionner les décharges qu'il avait à gérer. Quant à l'attribution des marchés ou à la destination des fonds liés à leur fonctionnement, il n'en a jamais eu connaissance, a dit Me Simon. Dans cette affaire, Daniel Pinna, ex-directeur général des services de l'agglomération d'Aubagne, a été mis en examen mercredi pour détournement de fonds publics et complicité, et laissé libre sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les protagonistes du dossier. "Mon client a su fournir des explications aux faits qui lui sont reprochés." "Le magistrat instructeur en a tenu compte en ne le privant pas de liberté", a dit son avocat, Me Yann Arnoux. Quatre autres personnes avaient été mises en examen et remises en liberté dans la nuit de mardi à mercredi, avec placement sous contrôle judiciaire pour deux d'entre elles, a indiqué le procureur adjoint de la République Michel Raffin. Michel Karabadjakian, directeur général adjoint à la propreté de Marseille Provence Métropole (MPM), est poursuivi pour "trafic d'influence et corruption passive". Deux fonctionnaires de l'agglomération d'Aubagne, Michèle Duval et Christophe Bringuier, sont mis en examen l'un pour "soustraction et détournement de biens publics par une personne chargée d'une mission de service public", l'autre pour "complicité de détournement de fonds publics". Enfin la compagne d'Alexandre Guérini, Jeannie Peretti, a été mise en examen pour "recel d'abus de biens sociaux". Parmi les personnes qui ont été confrontées à M. Guérini figure Stéphane Brunengo-Girard, écroué récemment dans une affaire parallèle de marchés publics frauduleux touchant à la Corse. Les enquêteurs soupçonnent ses sociétés d'avoir servi à blanchir de l'argent du grand banditisme. L'enquête est menée dans le cadre de plusieurs informations judiciaires ouvertes contre X en avril 2009 à la suite de courriers anonymes, pour des fraudes présumées dans la passation de marchés publics, en particulier dans la filière des déchets. De source proche de l'enquête, les investigations se concentrent notamment sur les conditions d'attribution et fonctionnement d'une décharge de La Ciotat, qui recueille les déchets d'Aubagne ainsi que de certaines villes de la communauté urbaine de Marseille (MPM). Affaire Clotilde Reiss: l'Elysée a exagéré la médiation de la Syrie Pendant plus de dix mois, de juillet 2009 à mai 2010, le sort de Clotilde Reiss, la jeune chercheuse française arrêté en Iran pour "espionnage", a tenu l'opinion en haleine en France, mis la diplomatie en alerte, et accentué la détérioration des relations entre Paris et Téhéran. Le tout sous le regard attentif des diplomates des Etats-Unis. Les documents américains obtenus par WikiLeaks et consultés par Le Monde révèlent certains dessous de cette crise. Ils décrivent comment l'Elysée a expliqué sa stratégie aux Américains, allant jusqu'à leur donner des conseils pour le traitement de leurs propres crises d' "otages" en Iran (un petit groupe de randonneurs). Ils montrent comment les responsables français ont cherché à convaincre Washington que la libération de la jeune Française n'avait pas eu pour contrepartie la remise en liberté de Majid Kakavand, un Iranien détenu en France et recherché par la justice américaine pour trafic de matériaux au bénéfice du programme nucléaire iranien. Enfin, ils placent sous une lumière crue la façon dont la présidence française a cherché à manipuler les médias pour accréditer l'idée que le président syrien, Bachar Al-Assad, avait joué un rôle central dans la libération de Clotilde Reiss. En réalité, il n'en fut rien. Un télégramme diplomatique rédigé le 12 août 2009 à Paris est intitulé "Iran: commentaires français sur la façon de gérer des cas d'otages". Le conseiller de l'Elysée pour les affaires stratégiques, François Richier, accompagné du directeur du Quai d'Orsay pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, Patrice Paoli, s'entretiennent avec la diplomate américaine Kathleen Allegrone. Ils lui expliquent la méthode française. Ils conseillent aux Américains d'en faire autant pour rapatrier leurs propres ressortissants retenus de force en Iran. "Faites du bruit", disent-ils, "martelez sans cesse" dans les médias les mots "droits de l'homme fondamentaux", "innocence", "libération immédiate". Il le faut afin d'embarrasser le régime iranien, sensible à son image. "Faites-le d'autant plus que les Iraniens vous demandent de ne pas le faire". Car, passées les tentatives de discussions par des canaux discrets, "le silence ne règlera rien", les Iraniens sont "maîtres en manœuvres dilatoires". M. Richier ajoute que l'arrestation d'étrangers est "une tactique iranienne familière: la prise d'otages pour le chantage politique". Il annonce que la libération de prison de Clotilde Reiss (qui interviendra le 16 août, jour où elle se réfugie à l'ambassade de France) "nécessitera le versement aux Iraniens d'une large somme d'argent" (230 000 euros de caution). Et il fait savoir que l'Elysée anticipe d'autres crises d'otages, un phénomène qui "va s'aggraver". Les Iraniens pourraient "dans un avenir proche arrêter un autre des quelques 1 800 citoyens français vivant en Iran", dit-il. 28 août 2009. Clotilde Reiss est sortie de prison depuis douze jours, mais reste bloquée en Iran. Une information est diffusée: l'Iranien Majid Kakavand, dont les Etats-Unis réclament l'extradition pour un trafic illégal de matériel électronique sensible vers l'Iran, est remis en liberté à Paris, sur décision d'un juge. L'ambassade américaine, comme de nombreux observateurs, s'interroge sur cette troublante coïncidence. Pour Washington, qui traque les réseaux clandestins iraniens d'acquisition de matériel destiné au programme nucléaire, l'élargissement de Majid Khakavand est une mauvaise nouvelle. La France a-t-elle accepté un marchandage ? La libération de l'Iranien contre celle de la Française ? Lors d'un nouvel entretien avec Kathleen Allegrone, le 4 septembre, François Richier assure que ce n'est pas le cas. L'Elysée, dit-il, a non seulement "été complètement pris par surprise par la décision du juge", mais a cherché à s'y opposer. "Il y a eu des échanges vifs entre la présidence française et le garde des sceaux" (à l'époque, Michèle Alliot-Marie), mais " le gouvernement français ne peut pas revenir sur la décision" judiciaire, observe-t-il. M. Richier veut aussi démontrer que Majid Kakavand demeure placé sous l'"étroite" surveillance des services de renseignements français. Le conseiller de l'Elysée compose un numéro de téléphone, raccroche, puis informe la diplomate américaine que l'Iranien "est actuellement localisé dans des bâtiments à Paris gérés par l'ambassade iranienne". Durant la détention de Clotilde Reiss en Iran, l'Elysée ne ménage pas ses efforts, au moyen de communiqués et de "fuites" organisées dans les médias, pour faire croire que le président syrien Bachar Al-Assad joue un rôle "important" et "influent" de "médiateur". Les Américains observent cette activité non sans ironie, et constatent que la manipulation porte ses fruits puisque plusieurs articles de presse répercutent la version officielle française. Un télégramme daté du 25 août 2009 évoque "le 'blitz' médiatique des officiels français". Sur quoi se fonde tant de "gratitude" exprimée envers M. Assad, se demande l'ambassade à Paris. "Malgré leurs déclarations pleines de louanges, les officiels français reconnaissent en privé qu'ils n'ont qu'une vague notion de ce que les Syriens ont réellement fait". Le document se penche ensuite sur les raisons qui ont poussé l'Elysée à verser dans cette fiction. L'intense effort de communication "vise à valider la politique de Sarkozy d'ouverture à la Syrie", analyse-t-il. Une politique lancée en 2008, qui "avait alors été perçue, par de nombreuses voix critiques en France et à l'étranger, comme prématurée et imméritée". En "exagérant le rôle syrien", Paris cherche à "démontrer à la Syrie quelles louanges elle peut s'attirer en jouant un rôle constructif dans la région". L'objectif est aussi de "semer des graines de discorde entre la Syrie et l'Iran". L'ambassade américaine le sait de bonne source. Le 11 août, François Richier lui a confié: "bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit." "Mais nous les avons remerciés quand même." "Cela devrait au moins semer la confusion chez les Iraniens". Clotilde Reiss rentre en France le 16 mai 2010. Nicolas Sarkozy la reçoit à l'Elysée. Dans un communiqué, il remercie les présidents du Brésil, du Sénégal, et de la Syrie, pour leur "rôle actif en faveur de la libération de notre compatriote". Pas de jeux en ligne pour les jeunes Coréens passé minuit Le gouvernement sud-coréen va adopter une loi dite "de Cendrillon" qui interdira aux adolescents de jouer à des jeux en ligne après minuit en bloquant leur accès, ont indiqué des responsables gouvernementaux. Un projet de loi va être soumis au Parlement en décembre pour demander aux sociétés de jeux en ligne de bloquer l'accès à ces jeux après minuit, aux jeunes âgés de moins de 16 ans, ont indiqué des représentants des ministères de la culture et de la famille. "Beaucoup d'enfants jouent à ces jeux toute la nuit et ont ensuite des difficultés à étudier à l'école et à avoir une vie normale pendant la journée." "Nous estimons que cette loi est nécessaire pour garantir leur santé et leur droit à dormir", a déclaré à l'AFP Jo Rin, le responsable ministériel en charge du projet de loi. Les jeux en ligne seront à nouveau accessibles à 6 heures du matin. Les sociétés auront un an pour se préparer à l'application de la loi, a-t-il précisé. Le gouvernement envisage également de demander aux sociétés de limiter le temps d'accès quotidien à ces jeux pour les jeunes dont les parents en font la demande, a ajouté le responsable. Il va aussi mettre à disposition des gens qui le réclament des logiciels gratuits qui permettent de limiter le temps passé sur Internet. La Corée du Sud est l'un des pays les plus "connectés" et les journaux rapportent régulièrement des faits divers liés à un usage intensif d'Internet. Le pays est également le champion incontesté des compétitions mondiales de jeux en ligne. En novembre, la Corée du Sud avait remporté quatre médailles d'or au World Cyber Games, face à 58 autres nations. Mondial 2018-2022: la Fifa désigne les pays organisateurs En pleine tourmente en raison de soupçons de corruption, le comité exécutif de la Fifa désigne jeudi les pays organisateurs des Coupes du monde 2018 et 2022, un choix éminemment politique où les luttes d'influence et le lobbying risquent de prendre le pas sur les critères techniques. Une chose est sûre, l'édition 2018 de la compétition reine de la Fifa aura lieu en Europe, bastion traditionnel de la discipline (4 candidats: Angleterre, Russie, Espagne-Portugal, Pays-Bas-Belgique). Celle de 2022 sera beaucoup plus exotique, la Fédération internationale espérant conquérir de nouveaux territoires (Qatar, Australie), après une première sur le continent africain en 2010, ou poursuivre son implantation aux Etats-Unis ou en Extrême-Orient (Japon, Corée du Sud). La liste des personnalités faisant partie des délégations (David Cameron, le Prince William, José Luis Rodriguez Zapatero, José Socrates, Bill Clinton, l'émir du Qatar, les chefs de gouvernement belge et néerlandais, Zidane, Beckham, Cruyff) donne la mesure des enjeux économiques et politiques d'un Mondial. Les tractations en coulisses risquent donc de durer jusqu'à la dernière minute. Pour le reste, difficile d'établir une hiérarchie entre les candidats. Selon le rapport d'évaluation de la Fifa, les dossiers anglais, hispano-portugais (2018) et américain (2022) possèdent de meilleurs arguments que leurs concurrents. Mais ces considérations ne pèseront pas très lourd pour les 22 membres du comité exécutif à l'heure du vote. Le Sunday Times, à l'origine des révélations ayant abouti à la suspension pour corruption de deux membres du CE (Reynald Temarii et Amos Adamu), pourrait avoir ainsi ruiné les chances de son pays, berceau du football qui n'a accueilli le Mondial qu'une seule fois, en 1966. La BBC en a remis une couche, lundi, en diffusant un documentaire qui épingle trois membres influents du CE, Ricardo Teixeira, Nicolas Leoz et Issa Hayatou. De quoi mécontenter la Fifa et mettre dans l'embarras les responsables anglais, qui se sont lancés dans un lobbying intense ces dernières semaines avec David Cameron en première ligne. Le chef du gouvernement espère rééditer le coup réussi par son prédécesseur Tony Blair, qui avait obtenu en 2005 pour Londres l'organisation des JO-2012. Cette intense activité suffira-t-elle à redorer le blason de l'Angleterre auprès du CE ? Rien n'est moins sûr car le duo Espagne-Portugal ne manque pas d'atouts avec ses stades déjà prêts, son expertise (Mondial-82 en Espagne, JO-92 à Barcelone, Euro-2004 au Portugal) et sa culture foot. Mais les sombres perspectives économiques et financières des deux pays pourraient doucher leurs ambitions. Les représailles éventuelles contre les Anglais et les doutes sur la solvabilité de l'Espagne et du Portugal ne font qu'augmenter la cote de la Russie, devenue un outsider de poids malgré les lacunes de son dossier (stades, hôtels, transport). Mais le Premier ministre Vladimir Poutine a décidé de ne pas effectuer le déplacement à Zurich et a dénoncé une "concurrence déloyale dans la préparation du vote", dans une allusion à peine voilée aux accusations de la presse anglaise contre les membres du CE. "On les couvre de boue, on essaie de les compromettre", a lancé M. Poutine. Pour 2022, les Etats-Unis, forts de l'expérience de 1994, apparaissent comme les favoris logiques. Première puissance économique mondiale, siège des principaux sponsors de la Fifa, le pays semble avoir une longueur d'avance sur le Japon et la Corée du Sud, qui ont bâti séparément un très beau projet. Mais ces nouvelles candidatures apparaissent prématurées pour deux pays ayant co-organisé l'épreuve en 2002. Autre menace: l'octroi du Mondial-2026 à la Chine, ardemment souhaité par la Fifa, qui rendrait de fait caduques les chances asiatiques pour 2022. Avec le Qatar, qui a sorti le grand jeu en proposant des stades futuristes, et l'Australie, la Fifa poursuivrait son expansion vers de nouvelles contrées, mais ces deux pays présentent plus de risques que de certitudes. L'Australie, comme le Japon et la Corée, pourrait aussi pâtir de la faiblesse des droits TV acquittés (en raison du décalage horaire) par les pays européens, le nerf de la guerre pour la Fifa. Deuxième mandat: l'évidence De Gaulle avait vraiment hésité. Mitterrand avait fait croire qu'il hésitait. Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac n'ont pas eu la moindre hésitation. Et Nicolas Sarkozy encore moins qu'eux. Un mandat à l'Elysée en appelle un autre. Donc l'actuel chef de l'Etat sera candidat en 2012. Mais l'évidence ne fait pas bon ménage avec la part de mystère attachée à la fonction présidentielle. Alors il faut faire comme si le doute existait toujours. Dans un sens comme dans l'autre. En 2006, même sans y croire, les amis de Jacques Chirac prétendaient qu'un troisième mandat n'était pas exclu. Le 15 novembre, avec un air grave, Nicolas Sarkozy assurait qu'il prendrait sa décision "quelque part à l'automne de l'année 2011". Qu'il évoque devant des parlementaires UMP, mardi soir à l'Elysée, la perspective de "deux mandats" a donc semé un peu de fébrilité. Etait-ce l'annonce officielle de sa candidature ? On en était loin. Le président ne faisait que rappeler que la révision constitutionnelle de 2008 limitait à deux le nombre de quinquennats. Il faisait un constat, pas une annonce. Ce n'est pas la première fois qu'il évoque la présidentielle, sur le ton de l'humour, lors de telles rencontres. "Au pire, ou au mieux, vous en avez encore pour sept ans et demi avec moi", leur avait-il lancé en juillet 2009. Rebelote en mai 2010: "Ne croyez pas que je ne réfléchis pas à l'étape d'après." Ses propos d'avant-hier ne le rendent pas plus candidat que la veille; ils ne le rendent pas moins. S'ils suscitent des commentaires, c'est pour une double raison. L'accélération de la course à la candidature au PS, d'une part. Mais ça n'est pas l'entrée en lice de Ségolène Royal qui pousse Nicolas Sarkozy à se dévoiler. C'est au contraire parce que sa candidature en 2012 est évidente que beaucoup au PS réclament une mise en ordre de bataille plus précoce que prévu. Les mauvais sondages, d'autre part. Pour la première fois les électeurs de droite préféreraient la candidature de François Fillon à celle de Nicolas Sarkozy (46% contre 44%, selon BVA-L'Express). "Nous avons un candidat et il n'y a pas de discussion à l'UMP là-dessus", a immédiatement et prudemment réagi l'entourage du Premier ministre. "S'il croit la défaite possible, il ne sera pas candidat", confie Jean-Pierre Raffarin. "Il croira toujours pouvoir gagner", corrige Alain Juppé, résigné à l'évidence. Euro: la BCE forcée de maintenir ses achats de titres d'Etat La dernière réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) de l'année devait être l'occasion de préciser les modalités de sortie de crise ou, du moins, d'annoncer l'arrêt d'un bon nombre des opérations non conventionnelles de politique monétaire qui doivent s'achèver à la fin de l'année. Crise de la dette souveraine européenne oblige, l'institut d'émission de Francfort ne pourra sans doute pas se permettre d'être aussi péremptoire sous peine d'aggraver une situation plus que tendue aujourd'hui sur les marchés obligataires européens. Le coût politique en serait d'autant plus élevé. Hier, à l'occasion d'une conférence de presse, la ministre des Finances française, Christine Lagarde, a ainsi salué le rôle actif joué par la BCE en faveur de la résolution de la crise des dettes des Etats en Europe. Elle n'a pas souhaité dire si elle estimait que la banque centrale devait faire plus, en augmentant par exemple son programme d'achat d'obligations souveraines. "Je réserve ma réflexion à mes partenaires européens (...) ". La veille, à Bruxelles, lors de son audition par la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, ne s'est pas montré plus disert quant à ses intentions, se contentant d'indiquer que le programme d'achat de titres d'Etat sur le marché secondaire "se poursuivait" et que "nous verrons ce que nous déciderons" lors de la réunion de ce jeudi. Seule certitude: la BCE va garder son principal taux directeur inchangé à 1%, son plus bas niveau historique depuis mai 2009. Dans les faits, les achats d'obligations du Trésor par la BCE ont doublé la semaine dernière, à près de 1,35 milliard d'euros. Et, selon les indiscrétions d'opérateurs de marché, elle aurait effectué de nouveaux achats de titres irlandais et portugais, hier. Au total, les banques centrales de l'eurosystème ont acheté pour 67 milliards d'euros depuis mai 2010. Parmi les opérateurs de marché, les anticipations d'une poursuite des achats ne font aucun doute (voir page 29). Les économistes non plus n'attendent pas de changement notable de cap. Si les opérations de prêts à plus de trois mois ont déjà disparu de l'arsenal de la BCE, cette dernière procède encore à des allocations illimitées de liquidités selon des conditions généreuses et pour des durées s'étalant de une semaine à trois mois. Les économistes s'attendent aujourd'hui à ce que ce dispositif soit prolongé de quelques mois. "Je ne peux pas m'imaginer qu'elle modifie de manière importante son programme." "Sinon ce serait prendre le risque de provoquer de nouvelles tensions à court terme", estime Michael Schubert, économiste de la Commerzbank. "Une sortie progressive annoncée au cours du premier trimestre 2011 paraît plus probable", anticipe de son côté Norbert Bräms, économiste chez Sal. Oppenheim. Sur le plan de ses interventions sur le marché de la dette publique, "la BCE devrait entretenir un volume d'achat de ces obligations pour animer un marché atone", ajoute Norbert Bräms. Compte tenu de l'importance des expositions des banques européennes aux marchés de dettes souveraines de la zone euro, l'institut d'émission n'a pas d'autres choix que de maintenir sa présence sur le marché. "Il lui faut à tout prix se substituer au manque d'investisseurs sur le marché et agir de telle sorte à empêcher un emballement des rendements payés par les Etats les plus fragiles", témoignait un important gestionnaire obligataire hier. Car si les taux d'intérêt s'envolent, les Etats seront d'autant plus gênés pour réduire leur endettement, sinon le stabiliser. La sauvegarde de l'euro est à ce prix. En Italie, le gouvernement Berlusconi fait le dos rond Après un début de semaine inquiétant pour l'Italie, la situation s'est un peu détendue, hier, avec le reflux des taux obligataires à 10 ans. Un retour au calme précaire. Au sortir d'une réunion avec le ministre de l'Economie, les présidents de région ont dit avoir entendu Giulio Tremonti qualifier la situation d' "indéchiffrable" et s'attendre à un week-end "imprévisible", ce que l'intéressé a ensuite démenti. Mardi en tout cas, l'écart avec les taux longs allemands avait atteint le record de 210 points de base et le prix des contrats de couverture contre le risque de faillite (CDS) s'était envolé à 263 points, entraînant un certain affolement à Rome. En Conseil des ministres, Silvio Berlusconi a fait remarquer qu'en Espagne, l'écart avec les taux allemands était supérieur à 400 points de base. Mais son bras droit, Gianni Letta, s'est déclaré "fortement préoccupé" par "les turbulences des marchés" et par une possible contagion en provenance d'Irlande. "La bonne nouvelle est que l'Italie, troisième économie de la zone euro, n'est pas comme la Grèce ou l'Irlande." "La mauvaise nouvelle est qu'elle est comme le Portugal", explique Irwin Stelzer, économiste au Hudson Institute. En clair, son problème est l'absence de croissance et l'atonie des rentrées fiscales qui va avec, faisant courir à l'Etat le risque de ne plus pouvoir couvrir ses besoins de financement. Les dernières prévisions de Bruxelles ont été une douche froide pour le gouvernement. La croissance italienne est désormais attendue à 1,1% en 2011 et à 1,4% en 2012... alors que le budget en cours d'examen au Sénat table sur respectivement 1,3% et 2%. Dans ces conditions, calcule la Commission européenne, le déficit public représentera encore 4,3% du PIB l'an prochain (contre 3,9% prévus par le gouvernement) et 3,5% en 2012 (au lieu de 2,7%). D'où la rumeur d'un nouveau collectif budgétaire qui pourrait être mis en place après les fêtes, pour un montant de 7 milliards d'euros. "Si nécessaire, de nouvelles mesures d'austérité devront êtres prises", estime le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn. Pour l'heure, l'Italie reçoit le soutien des institutions internationales. "Les fondamentaux de son économie sont en ordre et ses comptes sont bons, nous le répétons depuis longtemps", assure Arrigo Sadun, l'administrateur italien au Fonds monétaire international en charge de l'Italie au FMI. "Il n'y a pas de problème dans l'immédiat, ni sur le court ni sur le long terme, car en dépit de sa dette importante (119,2% du PIB en 2011, NDLR), les efforts de stabilisation demandés à l'Italie sont moindres que ceux demandés à d'autres pays", observe Pier Carlo Padoan, économiste en chef de l'OCDE. Reste la question de l'instabilité politique. Le 14 décembre, Silvio Berlusconi affrontera une motion de censure à la Chambre des députés, à la suite de quoi des élections anticipées pourraient être organisées fin mars. S'ouvrirait alors une période peu propice à la prise de décision en cas de crise grave. Les Européens réfléchissent au renforcement des dispositifs anticrise Christine Lagarde l'a encore martelé hier dans le cadre d'une conférence de presse à Paris: "Les Européens, je crois qu'on l'a encore démontré dimanche dans la journée et dans la nuit, sont évidemment solidaires, déterminés, engagés à défendre leur monnaie et leur zone monétaire." Bien que toute relative, la détente enregistrée hier sur les taux des obligations d'Etat européennes a apporté de l'eau au moulin des gouvernements et de la BCE. Mais on ne peut pas encore parler d'un début de normalisation. L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé qu'elle pourrait dégrader la note de la dette du Portugal, la cible la plus visée aujourd'hui par la spéculation. "Comme en mai, il y a un réel manque de clarté et de visibilité politique, qui pèse notamment sur les systèmes bancaires", estiment les économistes d'Exane BNP Paribas. D'autant plus que "le temps politique est bien plus lent que le temps des marchés". Conscients de ce hiatus et des dangers qu'il recèle, les pays européens intensifient les discussions pour renforcer les dispositifs anticrise déjà existants. Les consultations informelles entre les ministres des Finances les plus directement concernés et, plus largement, avec leurs pairs du G20 vont bon train. Et ce en vue aussi des réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin du début de la semaine prochaine. La BCE se réunit aujourd'hui. Au menu, le sort des mesures non conventionnelles de soutien aux pays de la zone euro dans le collimateur des marchés (voir ci-dessus). Quant au Fonds européen de stabilité financière (FESF), son directeur exécutif, Klaus Regling, a commencé mardi à Singapour un tour d'Asie pour informer les investisseurs extrême-orientaux des développements de la crise en Europe. Si l'objectif de ces visites n'est pas de lever des fonds, il en prépare certainement le terrain. Les premières émissions de titres du FESF sont prévues le mois prochain. Hier, un représentant officiel américain a confié à l'agence Reuters que les Etats-Unis soutiendraient une éventuelle augmentation des fonds mobilisés par un engagement direct supplémentaire du FMI. Les pays qui sont en première ligne, le Portugal et l'Espagne, quant à eux, s'apprêtent à adopter des réformes structurelles, notamment en matière d'organisation du marché du travail. Des réformes qui s'ajoutent aux mesures d'austérité à effet plus rapproché. Lisbonne et Madrid veulent emprunter un chemin différent de ceux de la Grèce et de l'Irlande. L'un et l'autre tiennent à tout prix à éviter de demander une aide internationale avant de mettre en place leurs propres correctifs budgétaires et de décider des réformes structurelles indispensables pour redonner durablement confiance. Les bailleurs de fonds européens, enfin, s'entretiennent sur les options disponibles pour accélérer le processus de normalisation des marchés des obligations souveraines. De passage à Paris, le 24 novembre, Axel Weber avait le premier avancé l'idée que si les 750 milliards d'euros mobilisés par l'Europe et le Fonds monétaire international n'étaient pas suffisants, l'Union n'hésiterait pas à remettre la main au portefeuille. Les économistes de Barclays Capital, un acteur de tout premier plan du marché de la dette souveraine européenne, jugent qu'une rallonge d'environ 100 milliards d'euros suffirait, "de préférence" sous la forme d'injection directe de liquidités. Le véhicule existe: c'est le Mécanisme européen de stabilisation financière doté, à ce jour, de 60 milliards d'euros. Un conseil qui a toutes les chances d'être examiné attentivement dans les capitales européennes. Surtout si les conditions de marché empiraient. Neige et verglas: 24 départements en vigilance orange Les épisodes neigeux engendrent encore des difficultés de circulation, notamment sur le réseau secondaire en Bretagne, et risquent de perturber certaines activités économiques. Vingt-quatre départements sont désormais en vigilance orange en raison du risque de neige et de verglas. L'Eure, l'Eure-et-Loir, les Deux-Sèvres et la Vienne, se sont ajoutés aux 20 départements déjà en vigilance orange, 18 depuis mercredi après-midi et deux, la Dordogne et la Gironde, plus tard dans la nuit. Selon Météo France, des averses de neige soutenues affectent le nord de la Gironde et les Charentes et il neige faiblement sur l'Ile-de-France. Des couches de neige allant de 2 à 5 cm, ponctuellement de 7 à 10 cm, sont attendues pour les départements concernés, et de 1 à 3 cm, voire jusqu'à 5 cm pour la région parisienne. Les départements concernés sont ceux de la Charente, Charente-Maritime, Côtes d'Armor, Finistère, Gironde, Dordogne, du Poitou et ceux des régions Basse-Normandie, Ile-de-France et Limousin. Les épisodes neigeux sont suffisament notables pour engendrer des difficultés de circulation et perturber certaines activités économiques, prévient Météo France. Dans les Côtes d'Armor, plusieurs départementales ont été interdites aux poids lourds de plus de 7,5 tonnes, dont les axes Guingamp-Lannion et Saint-Brieuc-Loudéac. La circulation sur le réseau secondaire en Bretagne est très difficile selon les gendarmes qui recommandent de ne prendre son véhicule qu'en cas de nécessité et la circulation de certains cars TER a été suspendue pour la journée. Les transports scolaires ont été interdits pour jeudi en Picardie. Aucune mesure spécifique n'était envisagée mercredi soir pour restreindre la circulation des poids lourds. La préfecture "invite tous les automobilistes à la plus grande prudence sur les routes et à adapter leur conduite en conséquence". La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler jeudi 25% de leurs vols sur l'aéroport parisien de Roissy et 10% à Orly en raison des chutes de neige à venir. La DGAC recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie. En Grande-Bretagne, l'aéroport de Gatwick, au sud de Londres, et celui d'Edimbourg, en Ecosse, sont fermés jusqu'à jeudi matin. Métro Grand Paris: premières esquisses financières Depuis le temps que le débat autour de la modernisation des transports en Ile-de-France bat son plein, les milliards pleuvent. Dans la discussion du moins. On évoque en particulier 23 milliards pour le métro Grand Paris que doit construire la Société du Grand Paris. Pour démarrer cette SGP, l'Etat a annoncé une dotation en capital de 4 milliards d'euros. Dans le schéma théorique, c'est cette somme qui permettra ensuite à la SGP d'emprunter sur les marchés une part du financement de sa double boucle. Aujourd'hui, on en arrive enfin aux premières additions. La loi de finances rectificative 2010, examinée en commission des finances de l'Assemblée nationale ce matin, contient les dispositifs prévus pour trouver le début de cet argent. Ils sont deux: la création d'une taxe spéciale d'équipement et une augmentation de la taxe sur les bureaux en Ile-de-France. La première, lit-on dans le texte du projet de loi, article 15, est "au profit de l'établissement public Société du Grand Paris". Elle est chiffrée: "Le produit de cette taxe est de 117 millions d'euros par an". La seconde est un réaménagement d'une taxe sur les bureaux qui existe déjà "afin de la moderniser, d'en augmenter le produit et d'affecter cette augmentation à la Société du Grand Paris". Cela rapporterait combien? Mystère. Ce n'est pas chiffré dans le texte. On est loin des 4 milliards. "Il est précisé que ces ressources fiscales s'ajoutent aux 4 milliards d'euros de la dotation en capital qui seront mobilisés par l'Etat et apportés à la Société du Grand Paris au fur et à mesure du projet", peut-on lire dans l'exposé des motifs. A la SGP, on ne trouve pas ce système choquant. "A partir du moment où on créé des recettes (les deux taxes, ndlr), on peut couvrir les études sur trois ans puis taper dans les 4 milliards après, y explique-t-on." "Ce sera inscrit dans le budget et tiré au fur et à mesure". La SGP estime que les 4 milliards commenceront à être inscrits en 2013 pour le budget 2014. Ce dispositif, dans lequel les 4 milliards promis sont encore aux abonnés absents, risque de provoquer une discussion parlementaire un peu agitée. Première séance publique le 7 décembre. Hackers vengeurs et espions en diligence L'affaire WikiLeaks a une double valeur. D'un côté, elle se révèle un scandale apparent, un scandale qui n'apparaît comme scandale que devant l'hypocrisie qui régit les rapports entre les Etats, les citoyens et la presse. De l'autre, elle annonce de profonds changements au niveau international, et préfigure un futur dominé par la régression. Mais procédons par ordre. Le premier aspect de WikiLeaks, c'est la confirmation du fait que chaque dossier constitué par un service secret (de quelque nation que ce soit) est composé exclusivement de coupures de presse. Les "extraordinaires" révélations américaines sur les habitudes sexuelles de Berlusconi ne font que rapporter ce qui depuis des mois pouvait se lire dans n'importe quel journal (sauf ceux dont Berlusconi est propriétaire), et le profil sinistrement caricatural de Khadafi était depuis longtemps pour les artistes de cabaret matière à sketch. La règle selon laquelle les dossiers secrets ne doivent être composés que de nouvelles déjà connues est essentielle à la dynamique des services secrets, et pas seulement en ce siècle. Si vous allez dans une librairie consacrée à des publications ésotériques, vous verrez que chaque ouvrage répète (sur le Graal, le mystère de Rennes-le-Château, les Templiers ou les Rose-Croix) exactement ce qui était déjà écrit dans les ouvrages antérieurs. Et ce non seulement parce que l'auteur de textes occultes n'aime pas faire des recherches inédites (ni ne sait où chercher des nouvelles sur l'inexistant), mais parce que ceux qui se vouent à l'occultisme ne croient qu'à ce qu'ils savent déjà, et qui reconfirme ce qu'ils avaient déjà appris. C'est le mécanisme du succès de Dan Brown. Idem pour les dossiers secrets. L'informateur est paresseux, et paresseux (ou d'esprit limité) le chef des services secrets (sinon il pourrait être, que sais-je, rédacteur à Libération), qui ne retient comme vrai que ce qu'il reconnaît. Les informations top secret sur Berlusconi que l'ambassade américaine de Rome envoyait au Département d'Etat étaient les mêmes que celles que Newsweek publiait la semaine d'avant. Alors pourquoi les révélations sur ces dossiers ont-elles fait tant de bruit ? D'un côté, elles disent ce que toute personne cultivée sait déjà, à savoir que les ambassades, au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et depuis que les chefs d'Etats peuvent se téléphoner ou prendre un avion pour se rencontrer à dîner, ont perdu leur fonction diplomatique et, exception faite de quelques petits exercices de représentation, se sont transformées en centres d'espionnage. N'importe quel spectateur de films d'enquête sait très bien cela, et ce n'est que par hypocrisie que l'on fait semblant de l'ignorer. Toutefois, le fait de le répéter publiquement viole le devoir d'hypocrisie, et sert à placer sous une mauvaise lumière la diplomatie américaine. En second lieu, l'idée qu'un hacker quelconque puisse capter les secrets les plus secrets du pays le plus puissant du monde porte un coup non négligeable au prestige du département d'Etat. Aussi le scandale ne met-il pas tant en crise les victimes que les "bourreaux". Mais venons-en à la nature profonde de ce qui est arrivé. Jadis, au temps d'Orwell, on pouvait concevoir tout pouvoir comme un Big Brother qui contrôlait chaque geste de ses sujets. La prophétie orwellienne s'était complètement avérée depuis que, pouvant contrôler chaque mouvement grâce au téléphone, chaque transaction effectuée, l'hôtel visité, l'autoroute empruntée et ainsi de suite, le citoyen devenait la victime totale de l'œil du pouvoir. Mais lorsque l'on démontre, comme ça arrive maintenant, que même les cryptes des secrets du pouvoir ne peuvent échapper au contrôle d'un hacker, le rapport de contrôle cesse d'être unidirectionnel et devient circulaire. Le pouvoir contrôle chaque citoyen, mais chaque citoyen, ou du moins le hacker - élu comme vengeur du citoyen -, peut connaître tous les secrets du pouvoir. Comment un pouvoir qui n'a plus la possibilité de conserver ses propres secrets peut-il tenir ? Il est vrai, Georg Simmel le disait déjà, qu'un vrai secret est un secret vide (et secret vide ne pourra jamais être dévoilé); il est vrai, aussi, que tout savoir sur le caractère de Berlusconi ou de Merkel est effectivement un secret vide de secret, parce que relevant du domaine public; mais révéler, comme l'a fait WikiLeaks, que les secrets de Hillary Clinton étaient des secrets vides signifie lui enlever tout pouvoir. WikiLeaks n'a fait aucun tort à Sarkozy ou à Merkel, mais en a fait un trop grand à Clinton et à Obama. Quelles seront les conséquences de cette blessure infligée à un pouvoir très puissant ? Il est évident que dans le futur, les Etats ne pourront plus mettre en ligne aucune information réservée - cela reviendrait à la publier sur une affiche collée au coin de la rue. Mais il est tout aussi évident qu'avec les technologies actuelles, il est vain d'espérer pouvoir entretenir des rapports confidentiels par téléphone. Rien de plus facile que de découvrir si et quand un chef d'Etat s'est déplacé en avion et a contacté l'un de ses collègues. Comment pourront être entretenus dans le futur les rapports privés et réservés ? Je sais bien que, pour l'instant, ma prévision relève de la science-fiction et est donc romanesque, mais je suis obligé d'imaginer des agents du gouvernement qui se déplacent de façon discrète dans des diligences aux itinéraires incontrôlables, en n'étant porteurs que de messages appris par cœur ou, tout au plus, en cachant les rares informations écrites dans le talon d'une chaussure. Les informations seront conservées en copie unique dans des tiroirs fermés à clef: au fond, la tentative d'espionnage du Watergate a eu moins de succès que WikiLeaks. J'ai eu l'occasion d'écrire que la technologie avance maintenant en crabe, c'est-à-dire à reculons. Un siècle après que le télégraphe sans fil a révolutionné les communications, Internet a rétabli un télégraphe sur fils (téléphoniques). Les vidéocassettes (analogiques) avaient permis aux chercheurs en cinéma d'explorer un film pas à pas, en allant en avant et en arrière et en en découvrant tous les secrets du montage, alors que maintenant les CD (numériques) ne permettent que de sauter de chapitre en chapitre, c'est-à-dire par macroportions. Avec les trains à grande vitesse, on va de Rome à Milan en trois heures, alors qu'en avion, et les déplacements qu'il inclut, il faut trois heures et demie. Il n'est donc pas extraordinaire que la politique et les techniques de communications en reviennent aux voitures à cheval. Une dernière observation. Autrefois, la presse essayait de comprendre ce qui se tramait dans le secret des ambassades. A présent, ce sont les ambassades qui demandent les informations confidentielles à la presse. Climat: comment la France bidouille ses promesses de financements Un an après l'Accord de Copenhague, il est temps d'examiner le respect des promesses de financements rapidement débloqués (dits financements fast start ou précoces) réalisés par les pays développés. Et les gros bidouillages français sont révélés. Dans l'accord de Copenhague, les pays développés se sont engagés à fournir 30 milliards de dollars entre 2010 et 2012. L'Union européenne a promis 7,2 milliards d'euros sur trois ans et la France 1,26 milliards d'euros (soit 420 millions par an). Lors de l'ouverture de la COP16, l'UE a sorti le grand jeu pour persuader ses partenaires de la réalité de son engagement concernant les financements fast start: rapport détaillant l'action de ses Etats membres, conférence de presse, grand side event, distribution de brochures... L'opération transparence est appréciable et appréciée à sa juste valeur: les pays en développement et la société civile aimeraient que tous les pays développés fassent de même avec un même niveau de précision. L'UE annonce avoir dégagé en 2010 2,2 milliards d'euros, ce qui la met sur le bon chemin pour le respect de son engagement de 7,2 milliards en 2012. Mais lorsque l'on regarde dans le détail, les choses sont plus compliquées. Cet argent doit être, d'après l'accord de Copenhague, "nouveau et additionnel", afin d'assurer qu'un effort supplémentaire est réalisé sans être au détriment de l'Aide publique au développement. Malheureusement, il n'existe pas d'accord sur ce que signifie "nouveau et additionnel". Alors que la Commission européenne avait proposé une harmonisation, certains Etats membres dont la France ont bloqué la procédure. Aujourd'hui, chacun choisit la référence qui lui convient le mieux. La Commission européenne a par exemple considéré comme référence l'année 2009: les financements internationaux sont maintenus, et elle y ajoute 150 millions sur trois ans au titre des financements fast start. D'autres pays ont choisi des références similaires en termes d'année ou en termes de niveau d'aide publique au développement. A l'opposé, la France estime que les financements de "tous les nouveaux projets" de l'année 2010 sont "nouveaux et additionnels". Autrement dit, il n'y a pas de référence aux dépenses des années précédentes ou au niveau global d'Aide publique au développement. Concrètement, le montant total du soutien de la France aux pays en développement peut rester stable (ou même diminuer), elle prétend respecter son engagement en matière de financements "nouveaux et additionnels"... Autre élément crucial, la répartition entre dons et prêts. Là encore, il n'existe pas de règle et chacun choisit son mode de calcul. Certains, comme la France, considèrent qu'1€ prêté équivaut à 1€ donné. Evidemment, cela est difficilement justifiable: l'effort n'est pas comparable. Si l'usage de prêts peut être justifié pour certains investissements qui sont rentables (souvent des projets liés à l'atténuation des émissions qui reposent sur des technologies plus efficaces), il est fallacieux de présenter un euro que l'on va récupérer comme équivalent à un euro que l'on donne... Tout au plus, ne devrait être compté au titre de ses engagements que le coût du prêt pour le pays prêteur (soit l'équivalent d'un taux d'intérêt). Mais la France n'a que faire d'un tel raisonnement: elle "respecte" son engagement de 420 millions d'euros en faisant 91,5% de prêts (389,8 millions d'euros) et 8,5% de dons (36,1 millions d'euros) - voir le document de l'UE pour vérifier par vous-même. Elle est le seul pays de l'Union à utiliser si massivement le prêt. L'Allemagne y requiert à 46%, tandis que le Danemark, les Pays-Bas ou la Slovaquie (en autres) respectent leurs engagements avec 100% de dons. Autrement dit, quand la très grande majorité de l'Union Européenne met 1€ pour satisfaire son engagement, la France ne met que 10 centimes et considère que l'effort est comparable. Joli tour de passe-passe! En résumé, dans son financement fast start, la France opère une double escroquerie: d'une part sur l'évolution de l'action dans le temps et d'autre part sur la réalité de l'effort financier. En ne dépensant que 36,1 millions d'euros, elle arrive à faire croire qu'elle en dépense 420 millions "nouveaux et additionnels" en cohérence avec ses promesses. La manipulation du ministère des Finances (car il semble bien que c'est Bercy qui ait réalisé l'arbitrage) pourrait avoir un double impact négatif, à la fois au sein de l'UE (pourquoi les autres Etats membres continueraient à donner s'il suffit de prêter ?) et dans les négociations puisque les pays en développement ne sont pas complètement dupes... Le chapitre des financements précoces n'est qu'une petite question, de relatif court terme, par rapport à l'ensemble des discussions sur le climat. Mais il pourrait être un grain de sable de plus dans l'immense machine qu'est l'UNFCCC. Espérons que cela ne sera pas le cas. Quoi qu'il en soit, il est indispensable de tirer les leçons de cette première année de financements précoces. Tout d'abord, la France pourrait annoncer un changement dans son mode de comptabilisation pour les années 2011 et 2012, dans un esprit de respect de ses engagements et d'équité avec les autres pays de l'Union Européenne. Mais surtout, la France pourrait faire avancer les discussions sur les enjeux de financements à long terme (autre chapitre crucial discuté actuellement): on n'échappera pas à la question de "l'additionalité" ou du mode de comptabilisation des prêts. La France pourrait changer sa position pour devenir aussi progressiste sur ces enjeux qu'elle l'est sur d'autres. L'espoir repose donc sur la nouvelle ministre de l'Environnement, Mme Kosciusko-Morizet, qui arrivera à Cancun la semaine prochaine. Une annonce surprise sur le fast start de la France et sur sa vision de "l'additionalité" et l'usage de prêts serait de nature accroître le niveau de confiance internationale nécessaire pour avancer dans les discussions. Alerte aux pesticides ingérés par les enfants Un enfant de 10 ans ingère en une journée 81 substances chimiques différentes, selon une étude publiée ce mercredi de l'association Générations Futures (ex- Mouvement pour les droits et le respect des générations futures). L'association, qui prévient que ses résultats "n'ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d'échantillons analysés, mais sont illustratifs de la problématique traitée", a acheté entre juillet et septembre les aliments généralement consommés en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d'une dizaine d'années, dans les supermarchés de l'Oise et de Paris. Ces repas types, incluant les recommandations officielles - cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d'eau par jour - ainsi que des friandises, ont été examinés par des laboratoires à la recherche de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants. Le bilan de l'assiette est accablant: 81 substances chimiques dont 42 sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que 37 substances susceptibles d'agir comme perturbateurs endocriniens (PE), selon des études de plusieurs institutions telles le Centre international de recherche sur le cancer. "Même si, dans la quasi totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l'exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante", note l'association. Pour le petit déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d'une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d'une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal. La pomme, importée du Brésil, prévu comme encas par l'étude, présente des traces de six substances chimiques dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l'étude a détecté des traces d'un insecticide puissant interdit dans l'UE. De plus, le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing gum étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l'eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Pour le dîner, le steak de saumon était le plus "riche" avec 34 résidus chimiques détectés et même l'examen de l'assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n'en était pas exempte. Le risque final pour le consommateur de ce "cocktails de contaminants" "est probablement sous-estimé", selon l'étude. L'Alliance Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), de son côté, a proposé "face à l'urgence de la situation" d'instaurer un moratoire sur l'utilisation des pesticides, afin de stopper "l'augmentation des maladies de civilisation". En juillet, une étude de l'agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) faisait état de la présence de résidus de 365 pesticides différents identifiés dans les fruits et légumes consommés en Europe, dont 76 dans les céréales.